Cette nuit se déroulait la mythique finale du Super Bowl. Pendant douze minutes, Katy Perry a enflammé la traditionnelle et très attendue quarante-neuvième mi-temps du Superbowl, avec ses plus grands succès dont I Kissed a Girl, Roar et Fireworks.

Quelques minutes seulement après la fin de la seconde période entre les New England Patriots et les Seattle Seahawks, faisant son arrivée sur un lion géant en métal, la chanteuse de 30 ans Katy Perry a mis le feu, littéralement, à la scène vêtue d'une robe en flammes avant de twerker sur Lenny Kravitz -qui l'accompagnait pour l'occasion à la guitare - puis d'apparaître virginale et lumineuse dans les airs, ou en joueuse d’échec coquine avant de finir son mashup de tubes au côté de Missy Elliott pour un revival des années 90 et de danseurs déguisés en requins et danseuses en total look girly le tout accompagné de pyrotechnie impressionnante et de fausses notes entêtantes.

Face à 65 000 spectateurs dans le stade et plus de 115 millions devant leur téléviseur, Katy Perry qui concédait être un peu stressée à quelques minutes de son plus grand concert ("Jamais je n'ai chanté devant tant de gens, c'est le concert le plus grand de ma carrière, je suis un peu nerveuse, je suis humaine après tout" Twitter) n'a pas démérité et a offert ce qu'elle appelle "la quintessence de la Katy que je suis".

Au grand soulagement des organisateurs et annonceurs, le spectacle s'est déroulé sans le moindre souci technique ou d'éthique. Rappelons qu'en 2004, Janet Jackson et Justin Timberlake avaient choqué l'Amérique en dévoilant lors de leur concert un téton de la chanteuse. Depuis le show est diffusé avec trente secondes de différé pour permettre d'éviter tout imprévu.

Katy Perry et son Super Bowl succèdent à Beyonce, Madonna, The Who, Bruce Springsteen, Prince, The Rolling Stones, Paul McCartney, Sting ou encore Michael Jackson.

Tout est là : le dos droit, la démarche ce qu'il faut de chaloupée, le blaster dormant contre la hanche et les bottes qui vont bien. Le Tatum de Jupiter jouerait-il les Han Solo de brocante ? C'est plus subtil que ça : avec ses prothèses baroques d'un autre temps, Channing Tatum impose une figure tristement raréfiée dans la SF d'aujourd'hui. Celle de l'escogriffe cool et agile, maître d'une technologie surexcitante (fini le Faucon Millenium, place à des semelles-fusées qui permettent de surfer entre les cumulonimbus) et en même temps si humain malgré ses oreilles pointues. En somme, un pirate bourru et prolo sur les bords, mais qui pourtant fait craquer la princesse - guettez bien les étoiles dans les yeux de Mila Kunis.

Si Channing Tatum troque les sourires en coin de Harrison Ford au profit de sa fameuse candeur de boyscout, il perpétue cette même espèce de héros d'action dont l'atout secret est le double-emploi : d'un côté, il fait rêver les gosses avec sa panoplie et son sabir de pistolero galactique, de l'autre, sa virilité à la fois glam et terre-à-terre en fait le chouchou des aspirantes princesses cachées parmi le public féminin. Pas étonnant que cet archétype-là soit réhabilité par les Wacho, experts d'une SF enfantine qui n'oublie pas pour autant de tailler une jolie part à la chair (d'où le refus du CGI au profit des couches de maquillage folichon). Comme dans Matrix ou Cloud Atlas, leur fantasy jusqu'au-boutiste s'offre un bagout hautement humain et sensuel : sur les traces du beau Solo, le colosse de Tatum hérite du "cool" terrien tout en gardant la tête dans les étoiles.

Jupiter : le destin de l'univers d'Andy et Lana Wachowski avec Channing Tatum, Mila Kunis, Sean Bean, Eddie Redmayne sort le 4 février dans les salles

Dans Imitation Game, actuellement en salles, Benedict Cumberbatch campe Alan Turing, un mathématicien de génie qui s'est suicidé en 1954 à cause du rejet de la société pour son homosexualité.

Un rôle fort, qui a renforcé la sensibilité de l'acteur britannique à la cause gay. Celui qui est en course pour l'Oscar du Meilleur Acteur grâce au biopic de Morten Tyldum a publié une lettre ouverte demandant à la famille royale de gracier les 49 000 personnes qui ont été condamnées en raison de leur sexualité.

Benedict Cumberbatch, qui sera bientôt père de son premier enfant, a demandé à ce que ces hommes reçoivent des excuses de la part du gouvernement, comme Alan Turing. La Reine Elizabeth a en effet demandé officiellement pardon au scientifique qui a réussi à percer le code de la machine de cryptage nazie Enigma en 2013, à titre posthume.

Dans sa lettre ouverte, qui a été signée par 40 000 personnes - dont l'acteur Stephen Fry et le réalisateur Morten Tyldum - Benedict Cumberbatch affirme : "Les excuses présentées à Alan Turing sont les bienvenues mais laissent de côté plus de 49.000 hommes qui ont été condamnés par la même loi et dont beaucoup se sont suicidés. Les lois homophobes du Royaume-Uni ont rendu intolérable la vie de générations d'hommes homosexuels et bisexuels. C'est aux jeunes leaders d'aujourd'hui, y compris le Duc et la Duchesse de Cambridge, de reconnaître cette facette de notre histoire et de ne pas la laisser perdurer."

Précisant que 15 000 hommes victimes de ces lois homophobes sont encore en vie, Benedict Cumberbatch conclut ainsi : "Nous appelons le gouvernement à entamer une discussion sur la possibilité de gracier tous les hommes, vivants ou décédés, qui, comme Alan Turing ont été reconnus coupables".

Comme une façon de faire oublier sa déconvenue des Oscars et sa spirale de l'échec lors des cérémonies du septième art (aux Golden Globes, aux Critics Choices Awards et aux Screen Actors Guild Awards), Jennifer Aniston préfère dernièrement ressasser son glorieux passé et livre des secrets de la série qui a fait son succès, Friends.
Que ce soit au magazine Empire ou sur le red carpet du Festival de Santa Barbara, Jennifer Aniston revit ses années mythiques de Rachel Green.

Difficile d'imaginer la série culte Friends et les aventures des six amis - Monica, Rachel, Chandler, Ross et Joey - sans leurs acteurs principaux.
Et pourtant Jennifer Aniston a bien failli ne pas participer au succès de la série ! En effet, à l'époque du tournage, l'actrice était déjà engagée sur un autre projet : la sitcom Muddling Through. Mais heureusement les producteurs de Friends ont décidé de laisser une chance à Jennifer : "Ils ont parié sur le fait que Muddling Through serait un échec et que la série n'irait pas plus loin que les 10 épisodes déjà commandés. Donc j'ai commencé à faire les allers-retours entre les deux séries" racontait dernièrement Aniston au Festival de Santa Barbara.

Comme prévu, la série Muddling Through a vite cessé sa diffusion, pour manque de public, et Jennifer Aniston a pu se consacrer pleinement à son rôle dans Friends, mais les débuts ont été éprouvants : "Sur les photos de groupe, je devais être sur le côté pour être effacée facilement. Et mes copines comédiennes m'appelaient pour me dire qu'elles auditionnaient pour mon rôle dans Friends".

Dix ans après l'arrêt de la série, Jennifer Aniston le reconnaît, ce rôle de Rachel Green a été "une bénédiction mais aussi une malédiction".
"Ça ouvre toutes les portes et en même temps, ça nous met la pression parce qu'il faut arriver à casser l'image que les gens ont de nous. Matthew Perry est Chandler et Jennifer est Rachel Green. Les gens n'arrivent pas à concevoir que l'on puisse jouer d'autres rôles. Il faut peu à peu permettre à nos fans de grandir et d'évoluer avec nous" se justifie-t-elle au magazine Empire.

Aujourd'hui actrice accomplie, au travail primé et à la filmographie couronnée de succès (de la romcom Comment Tuer son Boss au drame poignant Cake), Jennifer Aniston a réussi a tourner la page Rachel Green mais en garde d'excellents souvenirs : "On a de la chance de s'aimer encore aujourd'hui. On est vraiment chanceux qu'aucun d'entre nous ait mal tourné et oui, nous sommes tous de vrais amis et prenons soin les uns des autres. Nous avons vécu de vrais challenges dans nos vies et nous avons toujours été là les uns pour les autres" conclut-elle dans les colonnes de la publication américaine.

Bien loin de son image preppy de Rachel Green, retrouver Jennifer Aniston enlaidie et dramatique dans le film de Daniel Barnz, Cake, au cinéma le 8 avril prochain.

Kate Upton, 22 ans, prête sa démoniaque plastique à une déesse Athena très sexy dans la nouvelle campagne pour la sortie du jeu Game of War : Fire Age.

En effet, après avoir fait trempette en petite tenue pour le Sports Illustrated, après avoir émoustillé Terry Richardson avec un concours de tee-shirts mouillés, après avoir posé à moitié nue les seins aguicheurs en porte drapeau, après avoir étalé toute sa superbe dansles pages du Vogue, et après être devenue la nouvelle égérie Bobbi Brown, la divine Kate Upton, qui a récemment officialisé avec son chanceux fiancé, s'affiche en déesse grecque pour une pub qui ne laissera personne indifférent.

Après un premier trailer, c'est cette fois une vidéo à très gros budget qui propulse notre belle Kate dans un bain de sang et de fureur qui n'est pas sans rappeler les séquences les plus héroïques du Seigneur des Anneaux. La star de la comédie Triple Alliance s'avance donc comme une sorte de Aragorn au féminin (et très sexy), qui s'en va combattre l'envahisseur, pour une campagne qui a été diffusée hier soir pendant le Super Bowl.
De son côté, Kate a déclaré dans AdWeek quant à cette participation : "C'est absolument fantastique de faire partie de cette aventure qui participe au début d'une nouvelle ère en matière de jeux et de communication."

Le Super Bowl -la finale du championnat de foot américain aux Etats-Unis vient de commencer et le premier teaser de blockbuster vient de tomber : celui de Jurassic World. Ca tombe bien, on avait juste une bande-annonce du quatrième volet de la saga de Spielberg à se mettre sous la dent pour l'instant. Et on a même droit à un premier aperçu du personnage joué par notre Omar Sy national.

"On a une nouvelle attraction. Tu crois qu'elle fera peur aux gamins ?" demande la boss (Bryce Dallas Howard) du Jurassic Park à Chris Pratt, dresseur de raptors de son état. Le parc où des dinosaures ont été ressuscités par des savants un peu tarés est désormais parfaitement fonctionnel mais en perte de vitesse. Pour ramener le public, un nouveau dino est créé. Mais celui-ci -nommé Indominus Rex- est très intelligent, s'échappe et va massacrer le plus de visiteurs possibles...

Produit par Steven Spielberg himself et réalisé par Colin Trevorrow, Jurassic World sortira le 10 juin 2015 en France.

Le Super Bowl 2015 continue, et ceux que le foot américain laisse indifférents se consolent avec les nouvelles bandes-annonces que les studios diffusent pendant le match à prix d'or, le match étant l'événement sportif le plus regardé du monde. Voici donc le nouveau teaser de A la poursuite de demain, le nouveau film du génial Brad Bird (Les Indestructibles, Mission : Impossible - Protocole fantôme). Casey, une ado (Britt Robertson) trouve un mystérieux pin's (et oui) lui permettant d'accéder à Tomorrowland (le titre original du film), un monde parallèle au look de SF où "tout peut arriver". Accompagnée de Frank (George Clooney), un ancien inventeur de génie, Casey s'embarque dans une folle aventure. OK, le synopsis du film reste très flou.

Mais en trente petites secondes, le teaser nous emmène donc dans Tomorrowland, nous offre un aperçu d'Hugh Laurie qui doit jouer le grand méchant (vêtu d'un uniforme genre Star Trek)... et nous emmène dans une fusée pilotée par Clooney. En aussi peu de temps, la vidéo nous met une (petite) claque, et nous promet une sorte de Magicien d'Oz rétrofuturiste incarnant comme rarement le sens de l'émerveillement du studio Disney. On a hâte d'en voir plus...

A la poursuite de demain sortira le 20 mai en France.

Pixar est de retour. Après une année 2014 sans film issu du studio de John Lasseter, 2015 verra les sorties de Vice Versa et de The Good Dinosaur. Et Vice Versa, réalisé par Pete Docter (Monstres et Compagnie, Là-haut) vient de dévoiler un nouveau teaser pendant le Super Bowl 2015... Un teaser qui permet toujours de croire que Vice Versa sera le vrai come back de Pixar.

Car le film se déroule dans la tête de la petite Riley, une fillette de dix ans qui doit gérer le déménagement dans une nouvelle ville et le fait de grandir. Ses émotions ont la forme de petits personnages -Joie, Peur, Dégout, Colère, Tristesse. Cinq petites merveilles d'animation dans lesquels Pixar semble avoir mis tout son génie et qui vont animer le récit.

Vice Versa sortira le 17 juin 2015 en France.