Les lecteurs de 50 Nuances de Grey risquent d'avoir des surprises en découvrant l'adaptation ciné de SamTaylor-Johnson. Cette dernière a expliqué qu'elle avait réduit le nombre de scènes de sexe entre Anastasia (Dakota Johnson) et Christian (Jamie Dornan) par rapport au roman, afin que le récit soit mieux équilibré. Elle a retiré le passage le plus trash du livre, et ensuite ? On ne sait pas exactement. Avec une vingtaine de minutes de sexe pour plus de 2h de film, le long-métrage risque tout de même d'être globalement moins "hot" que le livre.

L'auteure E. L. James a pourtant participé à l'adaptation de son histoire érotique. Elle a imaginé une première version du scénario avec Kelly Marcel (Dans l'ombre de Mary). Une réécriture a été demandée par la suite à Patrick Marber (Closer). SamTaylor-Johnson préférait celle-ci, notamment sa fin, mais E. L. James a insisté pour qu'elle soit à nouveau modifiée. Et elle a eu le dernier mot.

"Stop"
Ne lisez pas ce paragraphe si vous ne connaissez pas la fin du livre. On va essayer de spoiler le moins possible, mais le conflit entre les deux femmes tourne autour d'un détail très précis, qui nous oblige à préciser un peu la scène. Ana et Christian sont à présent amants et la jeune fille apprécie leur relation SM. Elle lui fait une demande particulière, il accepte, mais elle l'arrête au dernier moment. Le dernier mot du film sera donc "stop", mais Sam préférait la deuxième version, où l'héroïne utilise le code du couple, "Red", pour faire comprendre à son partenaire qu'elle n'est pas prête à continuer. Une idée un peu plus subtile qui a été catégoriquement refusée par E. L. James. "C'était une fin intelligente, regrette une membre de l'équipe qui préfère rester anonyme auprès du Hollywood Reporter. Mais Erika ne voulait rien entendre, c'est dommage".

La réalisatrice voit rouge
Le papier du site américain confirme donc la mésentente entre les deux créatrices de 50 Nuances de Grey, l'auteure du livre et la réalisatrice du film. Cette dernière a récemment expliqué au magazine Porter que leur relation sur le projet était "difficile". "Je ne vais pas mentir. On a eu du mal à se mettre d'accord, on avait des idées différentes, mais on a fini par résoudre nos problèmes. Je ne suis pas quelqu'un qui cherche la confrontation, mais il fallait bien trouver un terrain d'entente. On devait faire en sorte que sa vision d'origine soit respectée, tout en proposant des changements puisqu'un film ne peut pas être exactement comme un livre. Le principal, c'est qu'on ait réussi à s'entendre au final".

Jupiter : Le destin de l'Univers

Jupiter : Le Destin de l'univers est enfin sorti en France mercredi dernier. Si vous ne vous êtes pas précipités en salles pour découvrir le dernier film des Wachowski - un trip de SF aventureuse qui vient de redéfinir le space opera au cinéma, rien de moins - ce trailer ultime devrait vous convaincre sans peine.

A Chicago, de nos jours, Jupiter Jones (Mila Kunis) est une jeune immigrée russe qui survit en étant femme de ménage. Et elle se retrouve traquée par des créatures venues de l'espace. Caine (Channing Tatum), un chasseur de primes lycanthien (mi-homme mi-loup) est chargé de la protéger... Cette bande-annonce présente donc le point de départ de l'intrigue de Jupiter - Le Destin de l'univers, ponctué de money shots vertigineux issus des dons visionnaires de bâtisseurs d'univers des Wachowski.

Alain Delon n'est pas content et il le fait savoir.
L'acteur reproche que son nom soit utilisé par une célèbre maison de ventes aux enchères pour faire monter le prix d'un des lots, une Ferrari de collection lui ayant appartenu. L'acteur dénonce ce qu'il considère comme une "supercherie".

A l'occasion du salon Rétromobile, la maison Artcurial organise aujourd'hui, le 6 février, une vente aux enchères exceptionnelle de voitures anciennes. Il s'agit de la collection Baillon, un industriel qui avait acquis dans les années 50 et 60 un grand nombre de voitures considérées comme les plus belles de tous les temps, dont une Ferrari 250 California qu'Alain Delon conduisait sur le tournage du film Les Félins (1964) avec Jane Fonda.
L'acteur dénonce aujourd'hui que son nom soit utilisé pour promouvoir la vente et le fait savoir avec véhémence par voie de communiqué de presse : 
"La maison de ventes se sert de mon nom pour faire monter les prix. J'ai eu cette Ferrari de 1963 à 1965, au moment du film Le Guépard. Je l'ai revendue il y a donc 50 ans!" précise-t-il avant d'ajouter en fin collectionneur que ladite voiture ne lui "a appartenu que pendant deux ans seulement. Cela n'a rien à voir avec mes collections de tableaux, mon vin ou mes armes".
Enfin, il estime "qu'il est fait beaucoup trop de bruit autour de la 'California de Delon' qui enflamme les estimations" avant de spécifier que "la 250 California mise en vente, n'est pas du tout celle qui figure sur la photo du catalogue avec Jane Fonda et moi-même, elle n'a strictement rien à voir avec la Spider, c'est une supercherie !".

"Tout ce qui a pu être indiqué, mentionné, écrit, concernant la vente de cette voiture a été fait sans mon assentiment. Je ne me rendrai pas au salon Retromobile et ne serai pas présent à la vente organisée par la maison Artcurial le 6 février, car je ne suis pas concerné. J'entends donc que mon nom ne soit ni mis en avant de la sorte, ni associé à la vente aux enchères de cette voiture. A bon entendeur..." conclut-il enfin, sans appel.

La Ferrari 250 California décapotable est estimée à 10 millions d'euros.

Tout juste trentenaire, Scarlett Johansson déborde d’énergie et enchaîne blockbusters (Lucy, Avengers) et films indés (Her, Under the Skin) à un rythme hallucinant. Seul son projet de premier film comme réalisatrice annoncé à Cannes en 2013 peinait à se concrétiser, faute de temps et d’investissement. L’actrice souhaite pourtant toujours porter à l’écran Summer Crossing, le premier roman de Truman Capote.

Voilà cette adaptation de nouveau sur les rails si l’on en croit The Hollywood Reporter puisque Scarlett Johansson a préparé un petit spot de présentation du film de 5 minutes pour convaincre acheteurs et distributeurs potentiels dans le cadre du marché du film de la Berlinale (qui a commencé hier). Pour le moment, Stacey Sher la productrice de Quentin Tarantino, l'épaulera financièrement au côté d’Aldamisa et de Tessela Production. Actuellement sur le tournage de Hail Caesar!, la dernière excentricité des frères Coen, l’actrice prévoit de tourner son film à la fin de l’année à New York.  

Summer Crossing, ou La Traversée de l'été en français, raconte l’histoire de Grady McNeil, une riche jeune fille de 17 ans amoureuse de Clyde, simple gardien de parking. Dans la canicule de l’été new yorkais des années 40, leur romance complexe va les entraîner sur un terrain périlleux. Une histoire d’amour tortueuse et torturée que l’actrice a adoré. "Pouvoir adapter cette histoire pour le grand écran comme premier long-métrage est à la fois le rêve d'une vie et un profond privilège" révèle-t-elle dans le communiqué dévoilé lors du festival de Berlin. 

Aux dernières nouvelles, Scarlett Johansson ne voulait pas de star dans cette adaptation, même pas d’elle. These Vagabond Shoes, premier court-métrage de l’actrice annonce déjà son style particulier. Une photographie soignée, des plans très contemplatifs mais surtout un amour débordant pour New York et l’esthétique du film noir. L'univers de Truman Capote semble être entre de bonnes mains.

Mila Kunis était la vedette de l'avant-première hollywoodienne de Jupiter Ascending, le nouveau film des Wachowski. Très en beauté, l'actrice de 31 ans faisait son come-back sur tapis rouge quatre mois après avoir mis au monde son premier enfant, une fille baptisée Wyatt. Et la nouvelle poitrine de la jeune maman, bien mise en valeur par un corset pigeonnant, n'est pas passée inaperçue !

Si la chérie d'Ashton Kutcher remercie l'allaitement pour sa perte de poids rapide, elle peut également s’enorgueillir d'avoir un décolleté bien plus rempli qu'avant sa grossesse. Une poitrine plus généreuse, sur laquelle Channing Tatum - son partenaire dans Jupiter Ascending - lorgnait lors de l'avant-première ! Invitée dans le talk-show de Conan O'Brien, la belle Mila a éclaté de rire, gênée, lorsque le journaliste lui a montré une photo de l'acteur fixant ses deux obus : "Arrêtez, c'est horrible. Le truc, c'est que je connais Channing, je l'adore vraiment et je sais qu'il n'était pas en train de mater mes seins. Mais oui, ils ont grossi !"

Mila Kunis a ensuite évoqué ses nouvelles formes, qu'elle n'a pas encore bien apprivoisées : "Je ne sais pas quoi en faire car je ne les ai jamais eu auparavant. Du coup, je m'habille toujours comme une fille plate sauf que d'un coup, je suis une fille à gros seins ! Et je me dis 'waouh, mate-moi ça !', c'est fantastique. C'est un nouveau monde pour moi."

Le marathon de plusieurs mois au cours desquels il a fallu faire le tour du monde des plateaux, journaux, radios et magazines pour parler d’un film sans pouvoir vraiment en parler sera venu à bout de Jamie Dornan et Dakota Johnson. Dans un excellent papier qui remonte le cours de ce marathon promotionnel, le site Defamer décrypte ce qu’il appelle la pire tournée promo de la décennie, si ce n’est du siècle. Conclusion : le film le plus hot de l’année a été tournée par une femme qui ne voulait pas montrer de sexe à l’écran, avec deux acteurs qui se détestent et estiment visiblement que cette forme d’activité sexuelle est sale.

On imagine aisément que tout a commencé par une relation impossible entre une auteure de roman érotique bas de gamme richissime, et forte de ses 100 millions d’exemplaires vendus, qui a réussi à obtenir un droit d’intervention sans précédent dans le projet d’adaptation, et figure de l’art contemporain, photographe, vidéaste et cinéaste exigeante qui était là pour donner sa vision arty. Sam Taylor-Johnson, sortie de l’habituel devoir de réserve et du bullshit promotionnel, a admis à plusieurs reprise qu’il avait fallu se battre constamment contre E.L. James qui gérait mal le fait d’être dépossédée de son bébé. Le Hollywood Reporter rapportait encore hier que le match s’était joué jusqu’au bout, jusqu’au dernier mot du film, sur lequel les deux femmes n’étaient pas d’accord.

Dès le départ donc, un gros problème de vision et de divergence d’opinion. Passons au casting.

Outre le fait que personne n’était satisfait du choix des acteurs pour incarner Anastasia Steele et Christian Grey (mais les gens ne sont jamais contents), les deux stars finalement choisies pour interpréter cette bouillante love-story ne peuvent pas se saquer donc. On pourrait s’en convaincre rien qu’en observant leur body language - difficile de s'éloigner plus que ça en se tenant la main.

Mais on peut aussi les écouter et voir le dire eux-mêmes, dans une interview hallucinante à la télé américaine.

Et si l’histoire du cinéma s’est écrite avec des couples qui se détestaient mais pouvaient quand même embraser la pellicule, on ne peut pas en dire autant du couple Dornan/Johnson censé être bouillants à l’écran : aucun des extraits ou bandes annonces dévoilés ne permet de déceler la moindre alchimie entre les deux acteurs, dont l’histoire d’amour est pourtant fondamentalement charnelle.

Un manque de sexiness peut-être dû aussi au fait qu’ils ne sont vraiment pas à l’aise avec ce que font leurs personnages et ont passé leur temps à le dire – ce qui est quand même une étrange stratégie marketing pour vendre un film érotique.

"Je devais lui faire des choses que je n’aurais jamais choisi de faire à une femme"confiait l’acteur récemment à Glamour. Au Elle anglais, il racontait aussi sa visite d’un « sex dungeon » - enfin surtout, ce qu’il a fait après : "je suis rentré chez moi pour retrouver ma femme et ma fille – et j’ai pris une longue douche avant de les toucher". Sali, Jamie ? Dakota Johnson, elle, a régulièrement partagé cette expérience pénible que fut le tournage des scènes de sexe : en janvier, elle déclarait à Vogue que "les séquences difficiles à regarder ( ?) étaient encore plus difficile – et coûteuses émotionnellement – à tourner". Et il y a quatre jours, elle confiait à Time magazine que c’était carrément "la pire chose du monde". Bon. Jamie Dornan et Dakota Johnson sont visiblement les deux acteurs les moins wild de la place hollywoodienne.

Dans un entretien à Elle, on discerne le niveau de dégoût de ce film atteint par Jamie Dornan, qui finit par convoquer Hitler pour en parler : "Un engouement de masse ne veut pas forcément dire que c’est bien. Regardez Hitler ! Mais pour nous, ça doit être le cas. Il le faut"… Tandis que Johnson elle, aimerait en fait que personne ne le voie (Glamour) : "Je ne veux pas que ma famille voie le film, c’est inapproprié. (…) Il y a aussi une part de moi qui aimerait que personne ne voie le film. Je plaisante".

Elle est bien bonne.

Pour ceux qui ont quand même envie de le voir, 50 Nuances de Grey sort le 11 février sur les écrans français.