C’est peut-être la fin pour Placido Domingo, en tout cas au Met de New York. Le ténor, qui devait monter sur la scène mythique de l’opéra ce mercredi, a annoncé au dernier moment qu’il préférait se retirer de la production de Macbeth pour ne pas attirer l’attention sur les accusations de harcèlement sexuel dont il est l’objet.

« J’ai fait mes débuts au Met à 27 ans et j’ai chanté dans ce théâtre magnifique pendant 51 années consécutives et glorieuses. Même si je me défends des allégations faites contre moi, je suis inquiet du climat dans lequel nous vivons et où les gens sont condamnés sans avoir été jugés et je pense que mon apparition dans cette production de Macbeth risque de distraire du travail de mes collègues sur scène et dans les coulisses », a expliqué le chanteur dans un communiqué relayé par le New York Times.

Placido Domingo laisse par ailleurs entendre qu’il ne montera probablement plus jamais sur la scène de l’opéra new-yorkais. Une information confirmée par la direction du Metropolitan Opera.

« Placido Domingo a accepté de se retirer de toutes les performances futures au Met, à partir de maintenant. Le Met et monsieur Domingo étaient d’accord sur la nécessité de son retrait », peut-on lire dans un communiqué officiel. Après des performances annulées à San Francisco et à Philadelphie, les tensions étaient montées ces derniers jours à New York et au sein du Met pour se débarrasser définitivement de l’une de ses plus grandes stars. En août dernier, plus de 20 femmes ont affirmé qu’elles avaient été victimes d’un comportement déplacé de la légende vivante de l’opéra. Des accusations qui n’ont pas empêché le public européen de l’applaudir, notamment au Festival de Salzbourg fin août.

Ces jours-ci, les cinéphiles français sont un peu perturbés à l’idée de devoir découvrir le nouveau film de Martin Scorsese, The Irishman, chez eux, sur Netflix, plutôt que dans une salle de cinéma. Le réalisateur des Affranchis a-t-il signé un pacte faustien en acceptant de travailler avec le géant du streaming ? Ou est-il simplement un homme de son temps ? Le débat est loin d’être clos mais, en attendant, les instances cinéphiles françaises s’organisent pour que le nouvel opus du maestro italo-américain soit quand même montré dans quelques salles obscures de l’Hexagone. Et pas n’importe lesquelles. Alors que le Festival Lumière a récemment annoncé qu’une projection événement de The Irishman aura lieu le 15 octobre prochain, à Lyon, en présence du réalisateur, c’est au tour de la Cinémathèque française de dégainer : le 17 octobre, Martin Scorsese fera un crochet par Paris pour montrer son film.

L’événement étant considérable, et le film (une fresque mafieuse de 3h30 réunissant Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci et Harvey Keitel, excusez du peu) ultra-attendu, il n’y aura bien sûr pas de place pour tout le monde : la séance sera réservée aux détenteurs du Libre Pass, qui postuleront puis seront sélectionnés par tirage au sort.

Toutes les infos sont ici.

Nouveau départ, nouvelle vie. Après plus d'un an et demi d'absence, Olivia Alessandri, la belle héroïne de TF1 incarnée par Laetitia Milot, revient sur le devant de la scène pour de nouvelles aventures qui s'annoncent aussi riches en émotions. Spin-off de la saga La vengeance aux yeux clairs, Olivia sera diffusé sur la chaîne à compter du jeudi 17 octobre dès 21h05.

Composé de 6 épisodes de 52 minutes, cette nouvelle série du label JLA Productions est toujours développée par Franck Ollivier, lequel a collaboré entre-temps sur Le temps est assassin, actuellement à l'antenne. Pour ce nouveau chapitre intitulé Olivia, celui-ci s'est entouré de Thierry Binisti et Octave Raspail en charge de la réalisation. Durant tout le printemps dernier, le tandem de metteurs en scène a dirigé l'équipe dans le sud de la France, entre Aix, Marseille et Nice. Autour de Laetitia Milot, le casting a été entièrement renouvelé, d'où la présentation du projet comme un spin-off. La comédienne donne la réplique cette fois aux réguliers Cyrielle Debreuil, Philippe Duquesne, Cyril Lecomte, Lola Dubini, Eric Berger, François-David Cardonnel et Xavier Lemaitre. Le format a également changé. Le soap laisse place à un drama plus procédural avec des affaires bouclées, toutes liées à l'activité d'avocate d'Olivia.

Le pitch : Cinq années ont passé pour Olivia Alessandri. Réconciliée avec son passé tourmenté, la jeune femme a ouvert un cabinet d’avocat à Nice avec un credo : défendre les causes perdues. Ce qu’elle a fait pour elle-même quelques années plus tôt, elle le fait maintenant pour les autres. Flirtant avec les limites, elle est prête à tout pour défendre les personnes pour qui elle est un dernier recours. Chacune de ses affaires devient alors une véritable partie d’échec qu’elle engage pour rendre justice à ceux que la justice a trahi…

Netflix veut plus de réalisateurs sur sa plateforme ! Selon le site Bloomberg, la plateforme considère de proposer aux réalisateurs choisissant de travailler pour elle de les rémunérer et de leur accorder des bonus selon le succès du film. Il n'est pas rare dans l'industrie hollywoodienne que certains réalisateurs touchent un pourcentage des recettes, mais pour l'instant, Netflix n'offre pas cette contrepartie. Jusqu'ici, les producteurs touchaient un bonus avant même la sortie du film (en remerciement d'avoir choisi Netflix) mais plus rien une fois le film mis en ligne.

Deux méthodes seraient envisagées pour ajouter une rémunération a posteriori des réalisateurs (mais une seule serait retenue) :

Un bonus dépendant du nombre de récompenses récoltées dans les différentes cérémonies et festivals (Roma avait remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise et l'Oscar du Meilleur film étranger, de la Meilleure photographie et du Meilleur réalisateur pour Alfonso Cuarón.

Un bonus dépendant du nombre de visionnage sur la plateforme.

On voit bien qu'offrir cette rémunération supplémentaire aurait pour effet d'attirer davantage encore les metteurs en scène de renom. Son récent rapprochement de Netflix avec le service de VOD de Canal+ ainsi que cette décision semblent montrer que la plateforme, qu'on appelle le "géant du streaming", se prépare à l'arrivée d'une forte concurrence dès la fin d'année, avec le lancement de Disney+, Apple TV+ et HBO Max.

Alors que le tournage du troisième volet des aventures de l'agent OSS 117 entrera en tournage le 18 novembre prochain (entre la France et la Kenya), Gaumont vient d'annoncer la date de sortie. Le film, mis en scène par Nicolas Bedos, sera disponible dans les cinémas dès le 3 février 2021.

Jean Dujardin reprend le rôle de Hubert Bonisseur de la Bath tandis que Wladimir Yordanoff incarne le nouveau patron des renseignements français, succédant ainsi à Pierre Bellemare. La comédienne Fatou N'Diaye figure également au casting.

L'histoire de OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire est encore tenue secrète mais on sait que l'espion gaffeur devra s'associer à un agent de la jeune génération et que l'action se déroulera en partie en Afrique.

La CW annonce son prochain spin-off de l’Arrowverse (via Variety). La chaîne américaine planche en effet sur une série consacrée aux Black Canaries, cette héroïne apparue dans Arrow sous plusieurs entités : Laurel Lance (Katie Cassidy), Dinah Drake (Juliana Harkavy) et plus récemment Mia Smoak (Katherine McNamara) dans les scènes de flashforward de la septième saison. L'ultime épisode d'Arrow servirait d'introduction à cette nouvelle série, 

Manque à l’appel l’incarnation de la Black Canary originale, et pour cause puisque Sara Lance (Caity Lotz) est actuellement la leader des Legends of Tomorrow dont la cinquième saison sera diffusée à la mi-saison, en début d’année 2020, sur la CW. Ses héros apparaîtront néanmoins avant cela dans le nouveau cross-over de l’Arrowverse Crisis on Infinite Earths, qui réunira tous les héros des séries de l’univers de connecté, ainsi que de nombreux invités de prestige parmi lesquels Jon Cryer (Lex Luthor), Kevin Conroy (Bruce Wayne) ou encore Tyler Hoechlin et Tom Welling, tous deux dans le rôle de Superman.

La huitième et dernière saison d’Arrow sera diffusée chez nous en exclusivité sur Netflix à partir du mois d’octobre.

Bryce Dallas Howard et Jeff Goldblum l'avaient plus ou moins laissé entendre récemment, aux micros de divers tapis rouges, mais le doute pouvait encore subsister dans le coeur des fans... jusqu'à hier soir. En effet, selon Collider, lors d'un Q&A avec le réalisateur Colin Trevorrow, Laura Dern a fait une apparition surprise pour annoncer au public qu'elle reprendrait le rôle d'Ellie Sattler dans Jurassic World 3, aux côtés de ses camarades Jeff Goldblum (Ian Malcolm) et Sam Neill (Alan Grant).

Une information de taille pour les amateurs de la saga et pour les nostalgiques, car les trois acteurs n'étaient encore jamais réapparus ensemble à l'écran depuis le tout premier Jurassic Park, réalisé par Steven Spielberg en 1993. En effet, protagoniste principal du Monde Perdu, Jeff Golblum était également réapparu furtivement dans Fallen Kingdom, l'année dernière. Quant à Sam Neill et Laura Dern, ils étaient restés absents de la franchise depuis Jurassic Park III (en 2001).

Quel sera exactement leur rôle dans Jurassic World 3, au sein d'un monde où les dinosaures ont désormais été lâchés dans la nature ? Alan Grant et Ellie Sattler finiront-ils enfin par vivre heureux ensemble ? Malcolm se fera-t-il croquer par un T-Rex ? Espérons en tout cas pour ces trois personnages cultes un rôle à la mesure de leur légende.

Lorsque Cote de Pablo, adorée des fans, a quitté NCIS en 2013, les raisons de son départ sont restées très floues. L'actrice refusait alors purement et simplement de les donner, indiquant tout juste qu'elle n'était pas satisfaite du sort réservé à son personnage, Ziva. Elle admettait que la décision avait été très difficile à prendre, "terrifiante" même et qu'elle n'était pas prévue. Du côté de la chaîne CBS, son président de l'époque Les Moonves commentait qu'une forte somme d'argent lui avait été proposée pour qu'elle reste, sans succès. Pour son retour dans la série en saison 17 après six ans d'absence, elle a choisi de s'exprimer dans USA Today et revient sur ses propos de l'époque.

Sur son personnage, elle répond : "Je pense que cela a été sorti de son contexte et les gens ont commencé à reprendre cela pour justifier mon départ." Sur ses véritables raisons, elle reste toujours très vague : "Je ne suis pas encore prête à en parler. Je le ferai un jour. Mais je ne suis pas partie parce que je le voulais ou parce que j'étais prête à partir ou même parce que j'étais fatiguée. Je n'avais pas vraiment le choix." Rien n'indique donc s'il s'agit de raisons personnelles ou de raisons professionnelles, mais on sait combien les coulisses de la série sont mouvementées, et ce depuis déjà très longtemps. Le départ récent de Pauley Perrette en est la dernière preuve. Peut-être faudra-t-il attendre la fin de la série avant qu'elle ne souhaite ou puisse s'exprimer plus librement...

À quelques jours de sa sortie en salle, Joker, signé Todd Phillips, fait polémique sur le degré de violence qu'il pourrait contenir. Selon Variety, des voix se sont élevées pour exprimer leur inquiétude sur le film. Il s'agit des proches des victimes de la fusillade d'Aurora de 2012 lors de la projection de The Dark Knight Rises, dernier volet de la trilogie de Christopher Nolan sur Batman.

Dans leur lettre adressée à Ann Sarnoff, PDG de Warner Bros., les familles et les amis des victimes demandent à la société de s'allier à Walmart et CVS : "Nous vous appelons à utiliser votre plateforme massive et votre influence afin de rejoindre notre combat pour établir des communautés plus sécurisées avec moins d'armes à feu. Nous vous interpellons afin de prendre part au groupe grandissant de chefs d'entreprise qui ont compris qu'ils avaient la responsabilité sociale de veiller à la sécurité de tous."

La lettre poursuit ainsi : "Puisque le gouvernement fédéral n'a pas réussi à adopter des réformes qui rehausserait les critères des détenteurs d'armes à feu en Amérique, les grandes entreprises comme Warner Brothers ont la responsabilité d'agir. Nous espérons que vous irez dans ce sens." Leur inquiétude résulte du traitement du Joker (Joaquin Phoenix) dans le film, dépeint comme un homme dépressif et rejeté par la société qui bascule dans la violence pour renaître grâce à un personnage créé de toutes pièces.

D'après Deadline, un représentant de Warner Bros. a aujourd'hui répondu à cette polémique : "La violence armée dans notre société est un problème critique et nous exprimons notre plus profonde sympathie à toutes les victimes et leurs familles touchées par ces tragédies. Notre entreprise fait depuis longtemps des dons aux victimes de violence, dont celles d'Aurora, et au cours des dernières semaines, notre société mère s'est associée à d'autres dirigeants d'entreprise pour interpeller les politiques et les presser de promulguer une législation bipartite afin de lutter contre cette épidémie."

Le représentant de Warner Bros. poursuit sur le personnage du Joker en question : "Warner Bros. pense que l'un des attraits de la narration est de provoquer des conversations difficiles sur des problématiques complexes. Mais ne vous y trompez pas : ni le personnage fictif du Joker, ni le film ne sont une approbation de la violence dans le monde réel. Ce n'est en aucun cas l'intention du film, des cinéastes ou du studio d'ériger ce personnage en héros."

Cette polémique relance le débat houleux sur la part de violence dans la culture, les films et les jeux vidéo étant souvent pointés du doigt pour leur influence jugée néfaste par certains détracteurs. Si les entreprises peuvent avoir un rôle à jouer dans la prévention de la violence, il n'en reste pas moins que les objets culturels ne peuvent pas être tenus responsables de la violence dans le monde, en particulier dans le cas d'une fusillade. Le problème de fond restant le lobbying des armes à feu aux États-Unis, comme l'indiquent les deux parties s'exprimant sur cette polémique.

L’histoire s’est surtout souvenue de Marshall comme Wyatt Earp dont les aventures ont inspiré les westerns hollywoodiens (La Poursuite infernale avec Henry Fonda, Règlements de comptes à OK Corral avec Burt Lancaster et Kirk Douglas, entre autres). Pourtant, Bass Reeves a arrêté plus de malfrats qu’eux (plus de 3.000).

Pour mener à bien leur projet, Morgan Freeman et Lori McCreary ont mis une option sur l’ouvrage d’Arthur T. Bunton, intitulé Black, Red & Deadly. Leur envie de faire connaître l’histoire du « premier Lone Ranger » remonte à plusieurs années.

« Nous avons découvert l’histoire de Bass Reeves au début des années 90, lorsque nous éditions le film Bopha ! réalisé par Morgan. (…) Morgan est très bien documenté sur l’histoire des Etats-Unis et pourtant, nous n’avions jamais entendu parler de lui. Nous avons décidé de trouver un moyen de raconter l’histoire de Bass », a déclaré Lori McCreary à Deadline.