• Tout l'argent du monde : comment Ridley Scott a pu remplacer Kevin Spacey par Christopher Plummer et terminer son film

    Le 30 octobre dernier, accusé de harcèlement sexuel par un comédien du nom d'Anthony Rapp, Kevin Spacey choisissait -très maladroitement- de se défendre de ces accusations en faisant publiquement son Coming Out sur son compte Instagram. "J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour Anthony Rapp en tant qu'acteur. J'ai été horrifié par son histoire. Je ne me souviens honnêtement pas de notre rencontre, il y a plus de trente ans. Mais si je me suis effectivement comporté comme il le décrit, je lui présente mes excuses les plus sincères pour ce qui s'apparente aux agissements inacceptables d'un ivrogne, et je suis désolé qu'il ait eu à subir les conséquences de cela pendant toutes ces années" écrivait celui qui fut récompensé par l'Oscar du Meilleur second rôle pour sa fantastique performance dans Usual Suspects. Depuis, la descente aux enfers de Spacey n'a pas cessée, bien au contraire, tant les témoignages à son encontre se sont multipliés.

    Dans le sillage du scandale de l'affaire Weinstein, les révélations entourant l'acteur sont une catastrophe absolue pour Ridley Scott et le producteur Dan Friedkin, à la tête de la société Imperative Entertainment, qui a en grande partiefinancé le nouveau film du cinéaste : Tout l'argent du monde. Kevin Spacey, tête d'affiche du film, prête ses traits -quand même bien dissimulés sous un épais maquillage et prothèses-  au patriarche insensible J. Paul Getty, dont le petit-fils a été kidnappé.

    C'est d'autant plus problématique que le film est présenté en avant-première à la soirée de clôture du festival organisé par l'AFI -l'American Film Institute-, qui doit avoir lieu le 16 novembre. Spacey, valeur sûre, est désormais considéré comme un empoisonneur potentiel au Box Office. Pour Ridley scott et l'ensemble de la production, casting inclu, pas question de fouler le Red carpet : les journalistes n'auront que l'affaire entourant Kevin Spacey en tête, ruinant la promotion d'un film censé sortir dans six semaines, le 22 décembre. Le 8 novembre au matin, la production est réunie : décision est prise d'annuler l'avant-première. Mais aussi de faire un reshooting de toutes les scènes mise en boîte par Kevin Spacey. Pour Sony et Ridley Scott, ne rien faire et tenter de laisser passer la polémique, c'est prendre l'option la plus risquée et la plus coûteuse.

    "Lorsque nous avons été informés de ces terribles allégations, six semaines seulement avant la date de sortie prévue pour le film, il nous a semblé impensable de faire comme si de rien n'était. Nous ne pouvions décemment pas faire fi de ces accusations" explique Dan Friedkin. "Lorsque Ridley et moi avons pris la décision de réattribuer le rôle à Christopher Plummer, nous avons pu compter sur le soutien total des acteurs et de l'équipe. Nous ne les rermercierons jamais assez pour leur engagement sans faille tout au long du processus".

    Le producteur a raison de louer la disponibilité du casting et de l'équipe du film. Sur une telle production, on ne parle pas de remobiliser seulement une poignée de personnes en formation commando assurant un reshooting, mais d'une énorme logistique derrière, rendue possible par une grande loyauté de cette même équipe envers Ridley Scott. Cela dit, il n'est pas rare que le contrat des talents prévoit justement des reshooting éventuels, la possibilité / nécessité de refaire des voix off, ect...

    Kevin Spacey a travaillé entre 8 et 10 jours sur le film. Ce n'est finalement pas tant le temps de (re)tournage, tout de même particulièrement serré vu les délais avant la sortie du film, qui pose problème; il s'agit aussi de réorienter toute la communication et le matériel promotionnel du film en urgence. Par ailleurs, si Spacey portait plusieurs couches de prothèses, Christopher Plummer, 87 ans au compteur, n'en a pas besoin. "Ce n'est pas tant de remplacer Kevin Spacey que de tout recommencer depuis le début. (...) J'admire Ridley Scott et je suis ravi de faire un film pour lui. L'occasion s'est présentée. Il y a un moment déjà, j'étais en lice pour avoir ce rôle. Je le connaissais déjà, donc quand Ridley est venu me le proposer, j'ai accepté" déclarait Plummer au micro de Vanity Fair mi novembre.

    Bien que peu fréquents, des reshooting de cette ampleur existent au cinéma. Le plus fameux est celui de Salomon et la reine de Saba, réalisé par King Vidor et sorti en 1959. Le tournage, en Espagne, fut marqué par le décès prématuré de son rôle-titre, Tyrone Power, à l'âge de 44 ans, d'une crise cardiaque. Pour le remplacer, la production imposa Yul Brynner. Mais les rapports entre ce dernier et le metteur en scène furent tendus; Vidor reprochant à Brynner de n'avoir pas compris le personnage.

    Réputé méticuleux et storyboardant tous ses films, Ridley Scott est entre-autre connu pour savoir ce qu'il veut et tourner rapidement. Des qualités essentielles dans le cas du reshooting. Finalement, le principal souci pour le cinéaste concernait le volet Production Design, car Tout l'argent du monde est aussi, à sa manière, un film d'époque. La plupart des scènes du patriarche Getty furent heureusement tournées dans des décors préexistants, comme par exemple château Elveden Hall situé dans le Suffolk, censé être la demeure de Getty. De quoi faire gagner un temps précieux, là où la reconstruction de décors aurait fatalement pris un temps considérable; luxe que ne pouvait s'offrir la production étant donné la date de sortie du film, maintenue au 22 décembre aux Etats-Unis.

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  • Blade Runner 2049 : Ridley Scott reproche au film d'être "trop long"

    A 80 ans, Ridley Scott n'a rien perdu de son franc-parler et lorsqu'on l'interroge sur Blade Runner 2049, la suite de son film culte sorti cette année, il ne mâche pas ses mots : il le trouve "trop long" ! Pour rappel, le long-métrage de Denis Villeneuve dure précisément 2h44. A Al Arabiya, il dit carrément : "C'est lent, très lent. Et long. Trop long. J'en aurais retiré 30 bonnes minutes." Et il n'est pas le seul à le penser. Le producteur de l'original, Michael Deeley, est du même avis : "C'est de l'auto-complaisance au minimum, de l'arrogance probablement, et c'est criminel." 

    A Vulture, Ridley Scott ajoute qu'une grande partie du scénario vient de lui et en profite pour révéler au passage ce qui n'était jusqu'ici qu'une théorie non confirmée : "L'essentiel des idées viennent de Blade Runner. On a Tyrelle, ce millionnaire (...) qui créé une intelligence artificielle, un homme et une femme, qui savent ce qu'ils sont, qui vont se rencontrer, tomber amoureux, consommer leur amour et avoir un bébé. C'est le premier film ça. Dans le second, la question est : 'qu'est-il arrivé au bébé ?' Donc on doit avoir le bébé. Mais pas la mère. Donc on la fait mourir inexplicablement après 4 mois après l'avoir allaité. Ses os sont trouvés dans la boîte au pied de l'arbre - tout ça, c'est moi. Et la petite amie en digital, c'est moi aussi. Je voulais une évolution par rapport à Pris, qui est incroyablement sexy dans l'original." 

    De son côté, le réalisateur canadien assume totalement la durée de son film, qui aurait d'ailleurs pu être plus long encore puisqu'il a été question pendant un temps de faire du premier montage de 4 heures deux films de 2 heures. il explique le cheminement à Screen Daily : "La première version avait plus de substance, mais avec cette durée on savait très bien ce qu'il nous restait à faire. Donc on a commencé à en retirer des petits morceaux, de perfectionner le montage... mais la durée restait la même. Les producteurs avaient peur que l'on en coupe trop et nous ont conseillé de ne pas nous focaliser sur la longueur. Ils ne voulaient pas que je ressente une pression à ce sujet (...) Ils savent ce qu'ils font chez Alcon. Ce sont de vrais amoureux du cinéma." 

    Au bout du compte, qu'on soit Ridley Scott ou un spectateur lambda, qu'on ait aimé le film ou non, on peut se réjouir que dans le climat actuel on ait permis à un réalisateur de faire le film qu'il avait envie de faire, qui corresponde à sa vision. Mais cela ne s'est malheureusement pas transformé en succès au box-office, ce qui ne risque pas d'encourager d'autres producteurs à laisser autant de liberté à leurs talents...

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  • Aaron Sorkin passe à la réalisation ! Connu pour ses scénarios tels que Des hommes d'honneur, Steve Jobs (version Danny Boyle), Le Stratège, sans oublier The Social Network, le prolifique auteur a écrit et réalisé le long métrage Le Grand jeu, particulièrement attendu pour être un compétiteur de choix au sein de la prochaine course des Oscars... Une première bande-annonce prometteuse et efficace vient d'être dévoilée que nous vous proposons de découvrir ci-dessus.

    Molly's Game, porté par la brillante Jessica Chastain, est inspiré de l'histoire vraie de Molly Bloom. Celle-ci va se faire connaitre pour l'organisation de parties de poker illégales, réunissant notamment la jet set d'Hollywood. Le FBI ne va pas tarder à se mêler à ce business interdit...

    Jessica Chastain sera notamment entourée d'Idris Elba, Michael Cera et Kevin Coster. Pour découvrir Le Grand jeu, il faudra attendre le 3 janvier.

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  • Jennifer Lawrence fait une surprise à des enfants malades

    Jennifer Lawrence a fait le bonheur d’ enfants hospitalisés pendant les fêtes et elle n’a pas lésiné sur son temps. Comme le rapporte ET Online, l’actrice s’est rendue au Norton Children’s Hospital de sa ville natale, Louisville, dans le Kentucky et elle a rendu visite à de nombreux patients.

    C’est la veille de Noël qu’elle a apporté un peu de bonheur aux jeunes malades.

    Comme l’a noté le centre de soin, c’est la cinquième année consécutive que Jennifer Lawrence apporte un peu de chaleur à ceux qui n’ont pas la chance d’être chez eux pour ouvrir leurs cadeaux.

    « Cette visite est devenue une tradition pour Lawrence à chaque Noël. Merci, Jennifer ! Tu nous as assurément donné le sourire à tous ! », peut-on lire, entre autres.

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  • France Gall hospitalisée en soins intensifs pour une «infection sévère»

    France Gall a été admise à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour une infection sévère, a annoncé mercredi soir sa chargée de communication Geneviève Salama, confirmant une information du magazine Ici Paris.

    « Dans un souci de toute transparence et pour mettre fin à cette déferlante, France Gall tient à informer ses amis, son public et les médias qu’elle a en effet été hospitalisée pour raison d’infection sévère et qu’elle est actuellement soignée », a indiqué Geneviève Salama dans un communiqué transmis à l'AFP.

    La chanteuse âgée de 70 ans a fait très peu d’apparitions médiatiques ces derniers mois. Après le lancement de sa comédie musicale Résiste, elle avait été victime d'un malaise en février 2016 et avait séjourné au sein du même établissement. Sa société de production avait alors annoncé que France Gall avait subi une « intolérance médicamenteuse ».

    La chanteuse de Si maman si n’était pas non plus présente à la Madeleine pour l’hommage national organisé à l’occasion de la mort de Johnny Hallyday. France Gall a été vue la dernière fois à la 11e cérémonie des Globes de Cristal au Lido de Paris, en janvier 2017, avant d’être présente deux mois plus tard lors de l’inauguration d’une exposition consacrée à son ami Serge Gainsbourg.

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  • Carrie Fisher: Un an après la mort de l'actrice, sa fille lui adresse un message touchant

    La princesse Leia est partie depuis déjà un an. Carrie Fisher, son interprète, est décédée le 27 décembre dernier à la suite d’un arrêt cardiaque. Sa fille, née de sa relation avec Bryan Lourd, a tenu à lui rendre hommage à sa manière.

    Et c’est sur son compte Instagram que la jeune actrice de 25 ans a posté deux photos avec un message pour sa mère.

    Elle a réalisé les clichés lors d’un voyage en Norvège avec son père et le mari de celui-ci, Bruce Bozzi.

    « Ma mère avait une obsession surnaturelle pour les aurores boréales, mais je n’ai jamais pu les admirer avec elle. Nous nous sommes rendus au nord de la Norvège pour voir si nous pouvions "voir les cieux soulever ses jupes sombres et dévoiler ses étincelants secrets au-dessus de nos indignes yeux". Et elle l’a fait. Je t’aime infiniment », a-t-elle écrit son post.

    Une autre publication a suivi quelques heures plus tard. La jeune femme a partagé un vieux cliché de Carrie Fisher enfant aux côtés de sa mère, Debbie Reynolds. Cette dernière est morte  un jour après sa fille, le 28 décembre dernier, à la suite d’un AVC.

    L’interprète de Luke Skywalker n’a pas oublié sa vieille amie. Il a publié, sur Twitter, deux photos de lui et Carrie Fisher ainsi qu’un dessin représentant l’actrice décédée à 60 ans en vierge Marie faisant un doigt d’honneur et tenant dans ses bras son chien Gary.

    On peut y lire : « Personne ne disparaît vraiment complètement ». Des paroles qu’il a prononcées à Carrie Fisher dans le dernier film de la saga qu’elle a tourné avant sa mort.

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  • Nick Cassavetes accuse son ex-femme d'avoir enlevé leur fille de 13 ans

    Nick Cassavetes est très inquiet. Ce lundi 25 décembre, un article de TMZ a révélé que le réalisateur de N'oublie jamais (2004) avait déposé plainte contre Heather Wahlquist, son ancienne compagne, pour avoir kidnappé leur fille, Barbarella Cassavetes, âgée de 13 ans. D'après le site d'informations de célébrités, le cinéaste a rapporté aux forces de l'ordre que la mère de la fillette était "en fuite avec Barbie depuis un mois". Il a également ajouté qu'il avait "tenté d'entrer en contact avec Barbie en vain", que "son téléphone avait été coupé" et que "Heather refusait de prendre ses appels".

    D'après le média américain, Nick Cassavetes a déposé un rapport de crime affirmant que son ancienne compagne "violait leur arrangement de garde". Contacté par TMZ, le scénariste de 58 ans s'est confié sur cette affaire, déboussolé : "Ma fille de 13 ans Barbarella Cassavetes a disparu, sa mère ignore et désobéit aux ordres et aux stipulations du tribunal". Et de poursuivre : "Nous croyons que sa famille, sa grand-mère Linda Massad et sa grande tante Jeanette Massad Anderson ont aidé à cacher Barbie et ont également été servies ... Je ne sais pas si elle va bien ou pas, et je suis extrêmement inquiet pour son bien-être. "

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  • "Fils de pute" : l'humoriste Artus pousse un gros coup de gueule contre la SNCF

    Artus est remonté ! Ce mercredi 27 décembre, l'humoriste a publié une photo de son père, âgé de 70 ans sur son compte Instagram, en s'en prenant verbalement à la SNCF. La raison de ce coup de gueule ? Son papa a été contraint de rester debout pendant le trajet, alors qu'il était blessé au pied : "Quand ton père de 70 ans (qui doit se faire opérer du pied )doit rester debout pendant 3h parceque la @sncf vend trop de billets.... ARGENT ARGENTTTTTT", a écrit le comédien. Artus a conclu avec les hashtags :"#filsdepute #haineenverslasncf #tropdabus".

    En réaction à ce partage, ses fans ont tenu à soutenir l'ancien candidat de Danse avec les stars. Visiblement, les internautes étaient aussi énervés que leur idole : "personne ne sais levé pour lui laissez une place ??? Monde de chien c chacun pour sa gueule pffff courage à ton papa pour l opération", "Je comprends ta haine ! Tu es pas le seul ! Moi mon frère qui est autiste à du rester debout pendant 1h30 entasser comme des sushis..", peut-on lire en commentaires. D'autres ont, à l'inverse, décidé de s'en prendre directement à l'acteur de What Ze Teuf, déçus par ses propos : "Haine et vulgarité n'arrangera pas la situation mais te rabaisse au niveau de la sncf (selon toi). Par contre, les passagers avec qui tu as dû rigoler, auraient pu laisser leur place. J'adore ton humour et la personne que tu es mais là, je n'adhère pas. ", a commenté l'une de ses followers.

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  • Attaquée par le descendant d'une maison de champagne, Clara Morgane lui répond

    Clara Morgane répond au comte Loïc Chiroussot de Bigault de Cazanove. La comédienne est visée après le lancement d'une cuvée "Champagne by Clara Morgane" en collaboration avec la Maison Charles de Cazanove, un champagne rosé qui n'est pas au goût de l'héritier de la marque. Ce dernier exige que le nom "Cazanove" soit retiré de la bouteille, refusant catégoriquement qu'il soit associé à la jeune femme. Au point d'assigner en référé la société Charles de Cazanove.

    "Aujourd'hui Charles de Cazanove est une grande maison de champagne à laquelle je me suis associée. Ce monsieur CHIROUSSOT, arrière petit neveu de la famille, aurait dû se poser la question de la volonté de ses ancêtres avant la vente de leur nom et cela, il y a bien longtemps. J'imagine que sa petite colère l'a empêché de goûter à notre délicieux nectar. Je lui propose de lui faire parvenir une bouteille afin qu'il puisse passer un bon moment d'émotion libératrice", a répondu mercredi 27 décembre avec humour la comédienne dans un communiqué partagé par 20 Minutes.

    La Maison Charles de Cazanove, qui produit le fameux champagne, a également tenu à réagir. "La Maison Charles de Cazanove, dont la marque est commercialisée depuis 1811, est surprise de la teneur des propos rapportés par voie de presse, et de l'action intentée par Monsieur Loïc CHIROUSSOT." La société ne compte pas faire marche arrière. "La Maison Charles de Cazanove assume avec fierté sa collaboration très appropriée avec Madame Clara Morgane, pour la mise en avant de ce produit emblématique du terroir, de la tradition et de l'excellence française, qu'est le vin de Champagne."

    La cuvée "Champagne by Clara Morgane" crée la controverse. Fin décembre, la maison de Cazanove lançait un partenariat avec l'ex-animatrice TV afin de commercialiser "Le rose", un champagne dans une bouteille ornée d'une jarretière noire. Un rosé à la bouche "bouche fruitée, généreuse et puissante", comme le décrit Clara Morgane sur son compte Instagram, où elle en fait la promotion.

    Ce qui n'est pas au goût du comte Loïc Chiroussot de Bigault de Cazanove, descendant direct du fondateur de la maison de Cazanove fondée en 1811. "Je suis véritablement choqué par cette association, a-t-il déploré dans les colonnes du quotidien régional l'Union. C'est tout simplement scandaleux ! Comment peut-on associer le nom de mon illustre famille à celui de Clara Morgane ? C'est inconcevable. (...) Mes ancêtres, à cette heure, sont en pleurs."

    Très contrarié, l'homme souhaite faire retirer le nom de "Cazanove" de la cuvée Clara Morgane. Pour y parvenir rapidement, il a assigné en référé devant le tribunal de grande instance de Lille la SAS Charles de Cazanove en faisant usage du code de la propriété intellectuelle pour "trouble manifestement illicite au regard de l'utilisation de son nom patronymique, de son histoire familiale". L'audience aura lieu le 9 janvier à 14 heures.

    Le comte Loïc Chiroussot de Bigault de Cazanove l'assure, il n'a "rien contre" Clara Morgane. "Je défends simplement mon droit patrimonial et extra-patrimonial, poursuit-il. Je suis issu d'une grande famille de la noblesse Française qui s'est illustrée dans la Résistance. (...) Tonton Roger n'aurait jamais accepté ça !" Mais il se pourrait bien que le nom Cazanove reste associé à celui de Clara Morgane...

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  • Unité 42 : la cybercriminalité au cœur de la nouvelle série de France 2

    Après La trêve, Ennemi public ou encore Zone blanche, une autre série belge - programmée ces dernières semaines - arrive sur nos écrans. Diffusée sur France 2 à compter du lundi 15 janvier à 20h55, Unité 42 nous embarque dans le quotidien d'une section spéciale basée dans les sous-sols du commissariat principal de Bruxelles. Les membres de cette brigade mêlent les nouvelles technologies aux bonnes vieilles méthodes pour s'attaquer à un autre type de criminalité en plein essor : celui lié à nos vies ultra-connectées avec l'engouement suscité par les réseaux sociaux. 

    Dans le premier épisode de la saison 1, Samuel Leroy (interprété par Patrick Ridremont, vu récemment dans La Forêt), un enquêteur veuf depuis peu avec trois enfants à charge, intègre ce nouveau département. Alors qu'il doit déjà faire face à une vie personnelle compliquée, celui-ci est confronté à de nouveaux codes. Il lui faut faire équipe désormais avec Billie Vebber (Constance Gay), une jeune hackeuse idéaliste fraîchement recrutée, qui poursuit clandestinement ses propres objectifs. Le duo saura-t-il dépasser leurs désaccords pour tenter de faire régner l'ordre et la loi dans ce nouveau Far West digital ?

    Aux commandes de ce show en 10 x 52 minutes, Annie Carels, Charlotte Joulia, Julie Bertrand, mais aussi Guy Goossens, qui nous avait concocté quelques années plus tôt Matrioshki : le trafic de la honte.

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