Lors de CineEurope, le show annuel des exploitants européens de cinéma, le studio de Luc Besson Europa Corp vient d'annoncer parmi ses projets Lucy 2. Oui, Lucy avec Scarlett Johansson qui se retrouve dotée de super-pouvoirs cosmiques après l'ingestion d'une drogue expérimentale, sera de retour mais on attend la confirmation du côté de Scarlett. 

Avec 5,2 millions d'entrées en France en 2014 et des recettes mondiales de 458,8 millions de dollars -soit le plus gros succès mondial de tous les temps pour une production française- la mise en chantier d'une suite de Lucy était sans doute inévitable. Europa Corp a déjà donné des suites au Transporteur, à Yamakasi, à Banlieue 13 et aux Rivières pourpres. Pourtant, en août dernier, Besson lui-même admettait qu'une suite à Lucy n'était pas envisageable parce que "le film n'a pas été fait pour ça", mais il restait ouvert d'esprit.

Mais on ne sait pas qui réalisera Lucy 2, Besson étant au travail sur son ambitieux space opera Valerian and the City of a Thousand Planets dont la sortie est prévue pour 2017 :

La prochaine production Europa Corp, Le Transporteur - Héritage, reboot de la série avec Ed Skrein en remplaçant de Jason Statham, sortira le 9 septembre prochain.

Sur grand écran, les muscles saillants et l'abdo érotique, Channing Tatum fait monter la température en tête d'affiche d'un band de strip-teasers dans Magic Mike XXL. Mais pour la grande première du long-métrage, l'acteur laisse sa femme Jenna Dewan faire le show, hyper chaud.

Los Angeles avait déroulé hier son red carpet aux strip-teasers les plus hollywoodiens pour la grande première de Magic Mike XXL, au TCL Chinese Theatre.
Pour la suite des aventures des body buildés des Kings of Tampa, Channing Tatum était bien plus habillé que sur grand écran : exit les roulages de mécaniques, la peau huilée et le corps dénudé, c'est en costume sage et décent que l'acteur de 35 ans est venu fouler le red carpet. A son bras, sa séduisante épouse, Jenna Dewan rayonnante de sex-attitude en mini robe métallisée aux transparences coquines était l'atout charme et coquin de cette heure quarante cinq minutes ultra-sexy.

En parallèle de la sortie de Vice Versa, qui a cartonné pour ses débuts aux États-Unis en plus de récolter des critiques dithyrambiques, se déroule un autre événement, sportif celui-ci : la coupe du monde de football féminin, qui se déroule au Canada, et où la France défiera ce soir l'Allemagne en quarts de finale, comme leurs homologues masculins l'été dernier.

Comme en France, l'Amérique (où le soccer est longtemps resté un sport davantage pratiqué par les femmes que par les hommes) se passionne pour les exploits des footballeuses, qui font partie des favorites de la compétition. Mais ce n'est apparemment pas suffisant pour attirer l'attention de certains, pour qui le sport féminin reste toujours par nature inférieur au sport masculin.

Amy Poehler, elle, aime beaucoup le foot féminin. Alors l'actrice de la série Parks and Recreation actuellement diffusée sur Canal+ Séries, et doubleuse de Joie dans la version originale de Vice Versa, a tenu à répondre aux propos déplacés d'un journaliste de Sports Illustrated pour qui "le sport féminin en général ne mérite pas d'être vu".

Sur le plateau de Seth Meyers, elle a ressuscité en compagnie de l'animateur le segment Really with Seth and Amy ?, lancé à l'époque de leur collaboration au Saturday Night Live. Et tout le monde en prend pour son grade : les golfeurs, la fameuse édition Swimsuit du Sports Illustrated et ses mannequins qui ne sont pas des sportives ("à moins que ce soit un sport de savoir se couvrir les seins avec un seul bras") ou les courses de chevaux ("Qui préfère passer six heures à parler de chapeaux plutôt que de voir un groupe d'Américaine badass faire tomber des Colombiennes ?"). En France, la Coupe du monde féminine récolte d'excellentes audiences sur la TNT, ayant approché les 3 millions de téléspectateurs sur W9 pour leur huitième de finale contre la Corée du Sud.

Ryan Gosling est un fervent défenseur de la cause animale. Horrifié par les conditions d’élevage des poules pondeuses, l'acteur a publié une lettre ouverte dans laquelle il accuse l’en­tre­prise Cotsco de maltrai­ter les poules exploi­tées dans des condi­tions drama­tiques.

Après être parti à la rescousse des truies il y a deux ans, des poussins en 2011, de la volaille de KFC en 2003, et des veaux en 2010, Ryan Gosling prend aujourd'hui la défense des gallinacées. Scandalisé par les conditions d’élevage des poules pondeuses élevées en batterie, dénoncées dans un documentaire de l’association américaine de défense des animaux The Humane Society of the United States, l’acteur interpelle le PDG de la chaîne de distribution Costco, une société de vente au détail, qu'il accuse de "cruauté odieuse" envers ses animaux.
"Ces images d’une cruauté abjecte montrent des rangées de poules confinées dans des cages immondes, dans lesquelles gisent les cadavres momifiés de leurs congénères - elles mangent, dorment, défèquent et pondent sur ces cadavres -, tandis que des ailes de poules, des pattes et des cous sont pris au piège dans les grilles rouillées de leurs cages", critique-t-il dans une lettre ouverte publiée sur le site Cage Free Future. "Il est affligeant de voir que Costco vende ses œufs avec des emballages trompeurs, sur lesquels on peut voir des oiseaux vivant dans de verts pâturages. Vous avez déjà supprimé la vie en cage pour les veaux et les porcs. Ne pensez-vous pas que les poules méritent la même compassion ?" interpelle l'acteur. 
Tout en exhortant Costco à prendre exemple sur d'autres entreprises qui respectent la dignité des animaux, Ryan Gosling déclare: "J'espère sincèrement que Costco va établir des plans pour que ses œufs proviennent de poules non détenues dans des cages".

Ce n'est pas la première fois que Ryan Gosling prend la défense des animaux. Véritable Brigitte Bardot hollywoodien, l'acteur de 34 ans exigeait déjà en 2003 un traitement plus humain des poulets chez les fast foods KFC et Mc Donalds. Dix ans plus tard il devenait un membre actif de la PeTA, ralliait leur combat contre l'écornage des veaux dans des fermes laitières et militait aussi pour que les porcs soient élevés dans de meilleures conditions ("Les cochons dans leurs minuscules cages souffrent au-delà de tout ce qu'on peut imaginer", The Globe and Mail).

Ryan Gosling s'illustrera prochainement dans The Nice Guys de Shane Black, un long-métrage sur fond d'affaires criminelles sans lien apparent : retrouver une fille qui a disparu et éclaircir les circonstances de la mort d'une star du porno. L'acteur donnera aussi la réplique à Brad Pitt et Christian Bale dans le prochain long-métrage d'Adam McKay, The Big Short, partagera l'affiche de La La Land de Damien Chazelle avec Emma Watson, et tournera sous la direction de Terrence Malick dans Weightless avec aussi Natalie Portman, Christian Bale, Cate Blanchett et Michael Fassbender.

A la fin de la saison 5, la série Game of Thrones nous traumatisait en faisant mourir Jon Snow (enfin, en le laissant dans un sale état), l'un des personnages emblématiques de la série HBO incarné par le séduisant Kit Harington.
Un épilogue surprenant et déprimant, pour une saison qui n'aura laissé personne indifférent et qui aura été, d'épisode en épisode, dans une surenchère permanente de violence.

Alors que les acteurs se préparent à se retrouver incessamment pour le tournage de la saison 6, la ravissante Emilia Clarke - qui incarne Daenerys Targaryen dans le show - a profité de la promotion de Terminator Genisys (dont elle tient le haut de l'affiche et qui sera dans les salles dès la semaine prochaine) pour évoquer la série qui l'a fait exploser et le sort de Jon Snow.

Ainsi, invitée sur MTV pour promouvoir la nouvelle aventure du cyborg le plus célèbre du cinéma, la jolie Anglaise est revenue sur la terrible fin de la saison 5 de GoT, et n'est pas du tout convaincue de la mort de celui qui semblait avoir un rôle important à jouer dans la suite des événements : "Après la diffusion du dernier épisode, je n'ai pas spécialement été lire les réactions des fans sur internet. Mais avant cela, quand j'ai découvert le script de l'épisode, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et j'ai immédiatement appelé David et Daniel (les showrunners de la série, ndlr), et je suis sortie avec Kit pour boire quelques verres et lui dire : "Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ?! Tu me quittes ? Tu nous abandonnes ?"."

Et si la jolie brune (blonde dans la série) n'a vraiment aucune idée de ce qui va se passer dans la saison 6 et si Jon va revenir sous une forme ou une autre, elle confie cependant : "Je ne sais pas si Jon est vraiment mort... Si je devais parier sur cette question, ça serait du 50/50. Je veux dire, il y a des personnes puissantes dans les parages qui peuvent le ramener à la vie", lâche-t-elle avec son air le plus malicieux et désarmant. "Toujours est-il que si sa mort veut dire que je me rapproche un peu plus du trône, alors je suis malgré tout ok avec ça !"

L'acteur britannique Patrick Macnee, star de la série Chapeau melon et bottes de cuir, est mort jeudi à 93 ans à son domicile de Rancho Mirage en Californie. 
Plus qu'un acteur de série, c'est une icône qui disparait, l'emblème d'une époque et peut-être le symbole d'une civilisation. 

Après une enfance compliquée qu'il évoquera dans ses mémoires - un père alcoolique et une mère homosexuelle, ses années en pension - après des cours d'art dramatiques à Londres, Macnee qui rêve de faire l'acteur s'engage dans la Royal Navy en 42, sort décoré de la guerre et s'envole pour Hollywood avec une obsession : percer. Il écumera les planches, les shows télé 50s - The Girl, La 4e Dimension, l’anthologie Alfred Hitchcock présente - les studios (pour quelques rôles oubliables dans Les Girls de Cukor et Femmes coupables de Robert Wise) avant de revenir en Angleterre au début des années 60 et de décrocher le rôle de sa vie.  

Car c'est évidemment Chapeau Melon et bottes de cuir qui va le rendre à tout jamais célèbre. A l'origine, la série se concentrait sur le Dr David Keel (interprété par Ian Hendry) qui tentait de retrouver les assassins de sa fiancée... John Steed n'était alors que son assistant, un officier du MI5 qui l'aidait dans cette quête de justice. Lorsque Ian Hendry quitte le show, Macnee, ses accessoires, son attitude (le chapeau melon, le parapluie létal, son amour du champagne et son admiration des jolies filles) deviennent progressivement le poumon de la série. Face à lui, les producteurs imposèrent des femmes fortes et sexy (Honor Blackman, Diana Rigg and Joanna Lumley) qui feront de The Avengers (le titre VO) un vrai monument féministe et une vitrine fantasmatique de l'époque. Car de 1961 à 1969, cette série incarna définitivement les swinging sixties, dans toute leur splendeur pop, dans toute leur énergie et sous toutes leurs facettes. 

Entre le film d'espionnage et l'humour british et nonsensique de Lewis Carrol, Chapeau Melon était un tourbillon esthétique, un maelstrom visuel et sensoriel dont Macnee représentait finalement le centre de gravité, l'élément stable. A l'image de ce chapeau melon qui fonctionnait comme une référence à l'Angleterre edwardienne, Macnee, ses costumes Savile Row et ses accessoires, plongé au beau milieu d'une révolution, incarnait une Angleterre mythologique, son expression nostalgique (mais jamais passéiste) et le gardien des traditions.

Patrick Macnee ne fut pas que John Steed, mais au fond, il ne fut rien d'autre. On l'avait aperçu dans un épisode de Columbo, il a joué le comte Iblis dans deux épisodes de Battlestar Galactica en 1978, le scientifiques fou - professeur Plocostomos - dans The Lobster Man from Mars, le loup-garou dans Hurlements de Joe Dante ou l'éleveur de chevaux dans le très mauvais James Bond Dangereusement Votre. Passionné de théâtre, il disait à qui voulait l'entendre que sa plus grande expérience d'acteur avait été son rôle dans Le Limier en 72 à Broadway. Mais pour tous, et à jamais, Patrick Macnee reste l'incroyable, l'élégant, le vénérable John Steed.

Adepte du bon mot et de la provocation, Fabrice Luchini aime à choquer à chacune de ses apparitions. Invité à s'exprimer sur le sujet du mariage pour tous au micro d'Europe 1, l'acteur n'a pas démérité à sa réputation et à sa maîtrise de la langue française en tenant des propos étonnants sur le mariage homosexuel.

Fabrice Luchini aime à donner son avis sur tout. Et que ce soit les hommes politiques ou la communauté LGBT, l'homme de théâtre et de cinéma aime titiller. Ainsi, les politiques n'ont que peu d'estime à ses yeux ("Les hommes politiques sont des êtres humains, assez normaux, assez moyens. Ils ne sont pas grandioses, ils sont très peu cultivés, ils n’ont pas le temps. Ils incarnent en même temps… J’allais dire une beaufitude, je suis méchant") et il est nostalgique des gays d'antan : "Je suis nostalgique des homos immensément cultivés, immensément drôles. Le drame, c'est que maintenant ceux qui parlent beaucoup sont moins dans le haut de gamme" confie Luchini au micro d'Anne Sinclair avant de reconnaître jouer le jeu de la provocation surtout : "Entre Jean Cocteau, entre Gabriel Dussurget, entre les grands homos que j’ai connus nourris de culture, sublimes de drôlerie et l’évolution assez naturaliste, pour être gentil, des homos mariés par Noël Mamère et bien je fais un peu de la provoc’. Je n’ai pas d’opinion là-dessus, hétéros ou homos je m’en fous" conclut-il.

Fabrice Luchini sera prochainement à l'affiche d'Un Début Prometteur sous la direction de sa fille Emma Luchini et L'Hermine.