Le compte à rebours est arrêté et la bombe vient d'exploser. Les premières critiques américaines de Terminator Genisys viennent d'être lâchées sur le monde comme les machines de mort de Skynet... Le cinquième film de la saga se veut un reboot de la franchise- avec Arnold Schwarzenegger en cyborg devenu protecteur de Sarah Connor (Emilia Clarke), mère du futur leader de la Résistance humaine face aux machines.

Les Américains se sont fait un plaisir d'aligner au gros calibre Genisys. "Un spectacle ridicule et plutôt déprimant", balance Variety. "C'est le produit parfait de son époque et de son origine, qui reflète parfaitement l'économie impitoyable de l'industrie [cinéma] en général et de la franchise en particulier. La franchise Terminator est devenue son propre Skynet en pire -un monument auto-régénérant qui reproduit sans cesse les mêmes vieux moments excitants dans des versions plus modernes et plus sexy, et qui baise [sic] allégrement son propre passé pour assurer sa survie. Ce n'est pas obsolète, mais mon Dieu ! ce que c'est futile."

Chez The Hollywood Reporter, on estime que le film souffre de son classement "déconseillé aux moins de 13 ans" (PG-13) : "les scènes d'action sont des resucées, très diluées, ressemblent à du boulot de série et sont vidées de toute créativité visuelle", estime le critique. "Le film se traîne, souvent avec difficulté ; on ne sent pas de scénario méticuleusement travaillé, construit et mis en forme par des dramaturges attentifs. Visuellement, on a déjà vu ces images, ou de semblables, tellement de fois auparavant, et la musique souligne cette monotonie frappante."

"Ce qu'il y a de moins inspiré dans Genisys, c'est la façon dont un cinquième film n'arrive pas à améliorer les quatre premiers films, ou à s'étendre au-delà de leurs univers, car son but n'est que de mettre en place un sixième film, puis un septième, et plus encore peut-être", estime The Wrap. "Dans le Terminator de 1984, les machines revenaient du futur pour éliminer l'humanité ; avec Terminator Genisys une franchise revient du passé pour noyer le cinéma estival."

Côté positif, Screen Daily a apprécié le spectacle. Terminator Genisys "sabote notre perception des personnages principaux de la franchise, sourit à sa propre insolence et nous offre un vrai film Terminator, prenant et intense... Le film ne cherche pas à être un grand film d'action hyper précis. Mais la meilleure attraction de Genisys reste Schwarzenegger. La façon dont les auteurs du film ont réussi d'une façon inventive et un peu désespérée à expliquer comment l'acteur de 67 ans peut encore jouer un androïde censé ne jamais vieillir. Arnold Schwarzenegger est toujours parfait pour jouer un homme de métal, mais ses cheveux gris et ses rides provoquent une émotion indéniable, prouvant qu'aucune machine (ni aucune franchise ou star hollywoodienne) n'est indestructible." 

Pour vous faire votre propre avis, Terminator Genisys sera en salles françaises le 1er juillet prochain. N'oubliez pas que James Cameron lui-même adore le film

Alors qu'il déclarait il y a quelques jours vouloir prendre sa retraite, Jean Rochefort a finalement démenti la nouvelle avouant à BFMTV qu'il ne s'agissait que d'une blague faite à un journaliste qu'il décrit comme "une espèce d'espion atroce et tout petit".

La semaine passée, l'acteur de 85 ans annonçait presque solennellement mettre fin à sa carrière au cinéma : "Je crois que vais épargner le public maintenant, je ne veux pas faire de film d'épouvante, donc il vaut mieux s'arrêter", assurait-il. Aux questions a-t-il vraiment envie d'arrêter, est-ce vraiment son dernier film, Jean Rochefort répondait même : "Mais oui, mais bien sûr (...) Ça semble normal quand même".
Mai ce clap de fin, relayé dans de nombreux médias, a pris une telle ampleur que Jean Rochefort a cru bon de devoir rétablir la vérité. Et c'est au micro de BFMTV qu'il dément vouloir prendre sa retraite. En fait, ce n'était qu'une blague : "Je lui ai répondu, croyant avoir de l'humour, 'Mais bien sûr!'" se justifie l'acteur qui n'apprécie pas que le journaliste ne saisisse pas son second degré.
Prochainement à l'affiche de Floride avec Sandrine Kiberlain, Jean Rochefort a expliqué avoir eu "affaire à un vilain Monsieur", qui l'a "totalement manipulé" et compare le journaliste d'Europe 1 à "un espèce d'espion atroce et tout petit".
Loin de vouloir quitter le septième art, Jean Rochefort conclut que si un bon film se présentait, il ne refuserait certainement pas, surtout s'il juge le projet "utile" : "De plus en plus, le mot utile m'obsède. Que ce soit utile."

On se méfie toujours des rumeurs propagées par le site Latino Review, mais il suffirait qu'elle soit exacte et là on aura l'air bien tarte. Alors, dans le doute, on relaie, mais avec les précautions d'usage : Ben Affleck pourrait réaliser le film Batman en solo avec une date de sortie prévue en 2018, d'après eux. Affleck, qui endossera la cape du dark knight face à Superman dans Batman V. Superman : L'Aube de la justice de Zack Snyder -la suite deMan of Steel prévue pour le printemps 2016- pourrait partir en pré-production dès qu'il aura terminé son film de gansgters années 20 Live by Night qui sortira en octobre 2016, production Warner avec Zoe Saldaña. Après le carton public et critique (et trois Oscars) d'Argo, Affleck est un chouchou de Warner et la rumeur de Ben en réal d'un de leurs super-films revient souvent.

Sauf que pour l'instant, Warner n'a pas annoncé de film-solo Batman, ni en 2018 ni ailleurs. En live action, du moins, car un Lego Batman Movie est prévu pour le 10 février 2017 suite au carton du personnage dans La Grande aventure Lego l'an passé. L'Aube de la justice sera l'épreuve du feu pour le Batman version Affleck/Snyder, qui devra passer après la trilogie de Christopher Nolan avec Christian Bale qui reste très vivace dans l'esprit du public. Par contre, Batman apparaîtra dans Suicide Squad (août 2016) et sera de retour dans Justice League Part I (2017) et Part II (2019), les Avengers sauce DC/Warner.

Avec ses beaux éphèbes au torse huilé se déhanchant sur scène, Magic Mike et sa suite Magic Mike XXL ne sont pas les films les plus indiqués pour un public de jeunes élèves de primaire. Ces derniers ne savent donc pas vraiment à quoi s'attendre quand on leur parle d'un certain Magic Mike dans lequel jouerait Channing Tatum.

Invité sur le plateau de Jimmy Fallon à l'occasion de la sortie de Magic Mike XXL, réalisé cette fois-ci par Gregory Jacobs en lieu et place de Steven Soderbergh, l'acteur s'est amusé à jouer face au public une version du film bien différente de l'originale. Et pour cause puisqu'elle a été écrite par des enfants d'école primaire.

Au programme donc, plus de pectoraux saillants, d'effeuillage et de pole dance mais la vie de Magic Mike, un Bon Samaritain doué de pouvoirs surnaturels, une sorte de super-héros capable notamment d'aider les cyclistes en détresse avec sa "pompe à vélo magique", mais aussi de repousser les extra-terrestres de la Terre, du moins jusqu'à un twist inattendu. Nettement moins sexy (malgré quelques sous-entendus sexuels involontaires sur cette fameuse pompe), ce Magic Mike fait par et pour les enfants se termine même sur une petite chanson touchante entre Mike et un oiseau magique déprimé.

Pas sûr que tout cela puisse constituer la trame d'un éventuel Magic Mike 3, mais le moment a le mérite de faire rapidement étalage des talents de danseur de Channing Tatum, dans un style un peu mois sulfureux que ce dont on a pu avoir l'habitude avec lui.

L'actrice américaine a mis au monde son deuxième enfant le mercredi 24 juin. Il s'agit d'un petit garçon, qui répond au surprenant prénom latin d'Atticus. L'actrice de 36 ans qui a annoncé récemment qu'elle quittait la série policière Esprits Criminels et son mari Brian Hallisay sont déjà parents d'une fillette de 19 mois baptisée Autumn.

La jeune maman révélée par le film d'horreur culte des années 90 Souviens-toi...l'été dernier a vécu une grossesse ultra discrète, loin des paparazzi et des soirées branchées de la Cité des Anges. Elle a tout de même donné une interview à l'American Baby Magazine du mois de mai, dans laquelle elle confiait son bonheur d'être à nouveau enceinte et sa prise de poids importante durant sa première grossesse.

"Je suis reconnaissante. Je n'oublie pas à quel point attendre un enfant est un cadeau", affirmait-elle dans les colonnes du magazine. L'actrice pulpeuse reconnaît avoir été soulagée de pouvoir grossir et se libérer du diktat de la minceur, au point de manger n'importe quoi lors de sa première grossesse : "Je suis actrice depuis 25 ans et il y a eu des périodes où j'ai dû m'affamer alors être enceinte était complètement libérateur. Quand j'attendais Autumn, je mangeais tout ce que j'avais sous les yeux ! Je voyais un donuts et je me disais, il faut que je le mange. Maintenant, avec cette nouvelle grossesse, je sais que le bébé n'a pas réellement besoin de ça. Alors je mange surtout des choses saines mais je me fais plaisir avec des petites choses qui me font envie."

Après avoir fait un show surprise sur un char aux couleurs du film inspiré du passé de strip-teaseur de Channing Tatum lors de la Gay pride de Los Angeles, toute la troupe sexy a été intronisée sur le Walk of Fame hier... Ou presque.

Channing Tatum et ses acolytes Matt Bomer, Adam Rodriguez et Joe Manganiello, sans oublier Jada Pinkett, n'ont pas rejoint le marbre du mythique Hollywood Boulevard mais ont inauguré leurs étoiles sur le Miami Walk of  Fame, sa déclinaison sur la Côte Est.

Après avoir esquissé quelques pas de danse, tous les acteurs ont fièrement posé avec leur étoile bleue, devant un parterre de groupies en délire.  Alors qu'il affiche des abdos façon six pack dans la bande-annonce et sur les posters de Magic Mike XXL, Channing Tatum est désormais tout grassouillet (il reconnaît lui-même ne plus avoir "qu'un seul abdo") mais son double menton ne semble pas refroidir les ardeurs de ses fans.

En septembre dernier, il révélait n'avoir jamais voulu être acteur, aujourd'hui Benoît Poelvoorde annonce ne pas rêver d'une carrière Hollywood taclant par la même occasion quelques confrères.

Invité de France 5, Benoît Poelvoorde s'est laissé aller au jeu de la promotion au côté de Virginie Efira à l'occasion de la prochaine sortie en salle de leur film Une Famille à Louer (au cinéma le 19 août 2015). Exalté comme à l’accoutumée, l'acteur belge a confié sans langue de bois pourquoi il ne ferait pas carrière aux États-Unis, à la manière de Marion Cotillard, Jean Dujardin ou encore Omar Sy : "Ça ne m’intéresse pas du tout" révèle-t-il. La raison ? "Je vais vous dire une chose assez bête, on ne peut pas fumer sur les plateaux aux Etats-Unis, rien que pour ça je n’y vais pas".
Plus sérieusement, si Benoît Poelvoorde dit non à Hollywood c'est par intégrité et respect du septième art, de son septième art : "Je suis très content déjà d’être là et puis, ils [les téléspectateurs] vont se dire : ‘Mais c’est qui ce connard ?’ Comme pas mal d’acteurs, on m’a proposé de jouer deux jours pour faire le connard de service qui a l’accent belge et qui joue dans un film américain. Tu as un petit peu honte pour ton copain qui accepte ça, parce que tu te dis que si le film était joué en France, il n’accepterait jamais de jouer quatre jours juste pour tenir une bougie et dire : ‘Halte là !’, ils seraient là ‘Excuse-moi mais mon personnage, c’est quoi sa trajectoire ?'" balance-t-il sans nommer personne dans C à Vous.

Si la fête des pères est dans la majorité des cas, l’occasion de se retrouver en famille et de célébrer son papa, dans certains foyers, ce jour peut réveiller un certain ressentiment.

Le frère de Kate Hudson, Oliver Hudson, n’a ainsi toujours pas digéré le fait que son père biologique a quitté toute sa famille. Sur son compte Instagram, il n’a pas hésité à publier une photo regroupant son père, sa soeur et lui-même alors qu’ils étaient encore enfants tout en déclarant : "Happy abandonment Day" (Joyeux fête de l’abandon).

Musicien dans le groupe The Hudson brothers, Bill Hudson est marié à Goldie Hawn pendant quatre ans de 1976 à 1980. Ensemble, ils ont deux enfants Oliver et Kate. Mais Bill abandonne le foyer. Ses enfants sont ensuite élevés par le compagnon de longue date de la star de Sugarland Express et La mort vous va si bien, Kurt Russell. 

L’actrice de 36 ans révélée par le film Presque célèbre, a d’ailleurs préféré rendre hommage à ce dernier plutôt que d’attaquer son géniteur. Sur son compte Instagram, elle a posté dimanche dernier, une photo d'elle-même, tout sourire avec son père de coeur : "Pa, just simply… Thank You. Happy Fathers Day I love you to the moon and back" (Pa, juste simplement… Merci. Joyeuse fête des pères. Je t’aime de la terre à la lune).

Un amour qui ne date d’hier. En 2000, Kate Hudson confiait au magazine Vanity Fair : "Il ne me connaît pas du tout (ndlr : Bill Hudson). Mais je m’en fiche. J’ai un père (ndlr : Kurt Russell). La dernière limite, c’est d’appeler vos enfants le jour de leur anniversaire. Je suis contente d’avoir eu un père qui était présent ce jour-là".

Rare sur grand écran, Rose McGowan n’est pourtant pas prête à accepter n’importe quel rôle. Encore moins quand celui-ci est clairement sexiste. 

Le 18 juin dernier, l’ancienne héroïne de Charmed s’est donc permise de dénoncer le sexisme ambiant à Hollywood en postant la photo d’une annonce de casting. Elle écrit : "Voici la note de casting qui était avec le script que j’ai reçu aujourd’hui. Pour de vrai. Le nom de cette star masculine rime avec Madam Panhandler hahaha je suis en train de mourir". 

Tout le monde devinera facilement que derrière ce faux nom, se cache l’acteur Adam Sandler qui vient de signer un contrat de quatre films avec Netflix. 

Pour faire court, l’annonce réclamait une comédienne au décolleté pigeonnant : "S’il vous plait, assurez-vous de lire le script ci-joint avant de venir, comme ça vous comprendrez le contexte des scènes. Note pour les costumes : débardeur moulant noir (ou foncé) qui met en valeur la poitrine (le port de soutien-gorge push-up est encouragé). Et un legging moulant ou un jean. Rien de blanc".

Outre cette note, Rose McGowan confie au New York Post qu’elle est fatiguée de la Mecque du cinéma : "C’est embarrassant de faire partie d’Hollywood parfois. Ces gens devraient comprendre qu’on a changé de décennie… de siècle. Je n’ai pas fait voeu de silence quand j’ai rejoint l’industrie. Je n’étais pas alors consciente que j’intégrais une mafia. Je ne fais que rire de quelque chose de stupide et peut être que quelqu’un en tirera une leçon".

Ce n’est pas la première fois qu’Adam Sandler crée la polémique. Il y a deux mois, l’acteur bientôt à l’affiche de Pixels (en salle le 22 juillet) et Hotel Transylvanie 2 (en salle le 7 octobre), a été accusé de racisme par des Américains d’origine amérindienne. Ces derniers ont été choqués du traitement réservé à leurs ancêtres et à leur communauté dans le scénario de la parodie Ridiculous 6, selon eux, bourré de clichés insultants.