A la source de la brouille, un article. « Stéphane Bern, furieux contre les diri­geants de France TV : ‘ils ont du pouvoir mais ils sont ignares !’ » titrait ce mardi 22 novembre le blog de Jean-Marc Moran­dini. L’ar­ticle en ques­tion faisait réfé­rence à une confé­rence donnée par Stéphane Bern à Bruxelles, à propos de son émis­sion Secrets d’His­toire, qu’il anime depuis bien­tôt dix ans. Selon le blog de Moran­dini, l’ani­ma­teur aurait critiqué la direc­tion de France Télé­vi­sion au cours de cette rencontre, les taxant d’ « ignares ». La colère de l’in­té­ressé est immé­diate, et donne nais­sance à une véri­table dispute.

 « Encore l’obses­sion du buzz, écrit Stéphane Bern sur Twit­ter. Je parlais des débuts de Secrets d’His­toire il y a 10 ans et des diffi­cul­tés à expliquer les figures histo­riques. » Le jour­na­liste, qui fêtait son anni­ver­saire il y a quelques jours, est aussi­tôt soutenu par la direc­trice de France Télé­vi­sion, Delphine Ernotte. « Halte au buzz et merci Stéphane ! » a-t-elle tweeté.

La riposte de Jean-Marc Moran­dini en personne ne se fait pas attendre. « Voici les propos origi­naux, écrit le présen­ta­teur d’iTélé sur son compte Twit­ter, en joignant un article d’un jour­nal belge. A aucun moment il n’est dit que c’était il y a 10 ans… Désolé à Delphine Ernotte et Stéphane Bern. »

Nouvelle réponse de Stéphane Bern, qui commence visi­ble­ment à s’aga­cer : « C’est archi faux ! s’ex­clame-t-il. Je préci­sais que c’était au début de Secrets d’His­toire, et marre de rece­voir des leçons de morale de Moran­dini. » Pour Jean-Marc Moran­dini, en revanche, « aucune leçon de morale ». L’ani­ma­teur se défend et promet qu’il n’a fait que reprendre le récit des évène­ments, rapporté par les jour­naux belges.

Mais pour Stéphane Bern, c’est une nouvelle preuve de mauvaise fois. « Vous n’étiez pas dans la salle à Bruxelles, belle façon de trai­ter l’info ! » lance-t-il à son rival. Jean-Marc Moran­dini déplore alors d’être pris pour cible alors que d’autres sites ont relayé les mêmes infor­ma­tions. « Vous avez lancé l’offen­sive, rétorque Stéphane Bern, décidé à en finir. Vous avez voulu faire un buzz sans véri­fier vos infos, fondées sur un tabloïd belge discré­dité. Ne jouez pas la victime. » Voilà qui est envoyé. Les deux hommes semblent en être restés là… pour le moment.