Le monde entier se souvient encore des élans et des gestes d’af­fec­tion spon­ta­nés de Diana pour des malades du sida ou des victimes de mines anti-person­nel. Près de vingt ans après sa tragique dispa­ri­tion sous le pont de l’Alma, à Paris, l’épouse de son fils William, Kate, duchesse de Cambridge et future reine d’An­gle­terre, ne craint pas non plus de sortir de sa réserve.

Marraine de Place2be, asso­cia­tion accom­pa­gnant la scola­rité de plus de 75 000 enfants atteints de problèmes mentaux au Royaume-Uni, la jeune maman du clan Wind­sor s’est éton­nam­ment distin­guée lors de la remise des Place2be Well­being in Schools Awards, prix décer­nés aux profils les plus méri­tants, ce mardi 22 novembre, à la rési­dence du lord-maire de Londres.

Sobre­ment vêtue d’une longue robe noire grif­fée Preen et simple­ment parée de boucles d’oreille chan­de­lier en diamants, Kate a su rappe­ler, dans un discours inspiré, la néces­sité de combattre la stig­ma­ti­sa­tion des enfants défi­cients, le harcèlement dont ils peuvent être victimes à l’école ou encore le senti­ment de soli­tude qui parfois les aliène un peu plus.

Mais c’est un geste en parti­cu­lier qui a ému l’as­sis­tance. Présen­tée à Ethan Knap­ton, un adoles­cent dont le syndrome d’Asper­ger a tardi­ve­ment été diagnos­tiqué, la duchesse de Cambridge l’a laissé lui racon­ter son calvaire à l’école primaire et ses efforts pour sensi­bi­li­ser aujourd’­hui ses cama­rades de classe à la condi­tion des jeunes autistes. Elle a ensuite écouté la mère du jeune homme, qui, après avoir dit la fierté que lui inspi­rait son fils, n’a pu s’em­pê­cher d’écla­ter en sanglots. Spontané­ment, l’épouse de William s’est alors rappro­chée de Ceri Knap­ton pour l’étreindre, justi­fiant son acco­lade par ces mots : « en tant que maman, je me dois de vous serrer dans mes bras. »

La première surprise, la maman du jeune Ethan a par la suite déclaré à des jour­na­listes qu’elle n’en reve­nait toujours pas de ce geste plein d’em­pa­thie.