Des dizaines de témoi­gnages – mais ça n'aura pas suffi. Selon l'AFP, l'enquête pour « harcè­le­ment sexuel » dont Jean-Marc Moran­dini faisait l'objet a été clas­sée sans suite. Elle avait été lancée suite au scan­dale qui a éclaté à l'été 2016, quand un long article publié dans le maga­zine les Inrocks avait révélé un scan­­dale sexuel de grande ampleur impliquant des jeunes acteurs de la web-série de l'anima­teur, Les Faucons. Il était notam­ment ques­tion de harcè­le­ment sexuel sur mineurs. Ces révé­la­tions ont poussé plusieurs employeurs à se sépa­rer de Jean-Marc Moran­dini – et ont déclen­ché une fronde sans précé­dent à iTélé, lorsque l'anima­teur a hérité d'une émis­sion quoti­dienne sur la chaîne en septembre dernier.

Jean-Marc Moran­dini avait aussi été mis en examen pour « corrup­­tion de mineurs aggra­­vée » – il reste pour­suivi dans ce cadre. Le clas­se­ment sans suite de l'enquête ne signe pas pour autant la fin des soucis judi­ciaires de l'anima­teur : les victimes peuvent encore se porter partie civile, pour contraindre le parquet à dili­gen­ter une enquête judi­ciaire. Jean-Marc Moran­dini peut toute­fois se réjouir de cette première déci­sion, et pour­rait bien­tôt faire son retour sur les plateaux de télévision, où il appa­raî­tra certai­ne­ment beau­coup plus serein.