• Laeti­tia Casta, boule­ver­sée par son voyage au Tchad auprès des enfants touchés par la guerre

    Laeti­tia Casta, boule­ver­sée par son voyage au Tchad auprès des enfants touchés par la guerre

    En décembre dernier, Laeti­tia Casta s’en­vo­lait pour une mission huma­ni­taire au Tchad. Récem­ment nommée ambas­sa­drice de l’UNICEF, l'habi­tuée des podiums et tapis rouges passait une semaine avec des enfants en diffi­culté, vivant près de la fron­tière du Nige­ria. Une expé­rience très enri­chis­sante, qu’elle rêvait de vivre depuis l’ado­les­cence, passée au côté du repor­ter de guerre Chris­to­pher Morris.

    Au programme, visite d’écoles de la région, de camps de réfu­giés, et rencontres avec des méde­cins présents sur place pour étudier la malnu­tri­tion des popu­la­tions locales, afin de comprendre leur préca­rité. Un combat contre la pauvreté qu’elle exprime à la rédac­tion d’Europe 1, la tête pleine de souve­nirs et d’émo­tions.

    En effet, si la jeune femme a été frap­pée par l’ac­cueil géné­reux et la dignité de personnes qui ne possèdent rien, elle a aussi été boule­ver­sée par le désir de se culti­ver, chez les jeunes femmes qui ne peuvent pas rece­voir d’en­sei­gne­ment. Et par celles qui sont brisées de l’in­té­rieur, bles­sées physique­ment ou menta­le­ment à cause de la violence et de la guerre, et qui dissimulent ces faiblesses par honte.

    «  Ma vie a basculé quand j'ai eu 15 ans. Je suis deve­nue mannequin. Ça a été une chance formi­dable pour moi issue d'un milieu modeste ; une vie incroyable de voyages dans un luxe certain. Mais je suis restée aussi cette fille qui n'a pas eu d'adoles­cence et qui a dû arrê­ter l'école très tôt. Sans bien évidem­ment avoir connu la violence subie par ces gamines-là, je crois pouvoir me recon­naître dans le désir qu'elles ont d'être libres sans avoir à s'excu­ser d'être femmes », a t-elle expliqué à la radio. 

    D’où son besoin d’in­ter­pel­ler les insti­tu­tions pour lever des fonds pour l’édu­ca­tion et la sécu­rité au Tchad. Et de réali­ser une campagne de soutien "des écoles, pas des champs de bataille », sur inter­net. Un discours humble qui montre que celle qui s’es­time chan­ceuse dans la vie est aussi très à l’écoute des autres. Et capable de rejoindre une desti­na­tion incon­nue pour aller vers autrui et se confron­ter à ses souf­frances.

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