Après avoir déprogrammé "On n’est pas couché" pour mettre à la place un prime spécial à la suite des horribles attentats de Paris, Laurent Ruquier était de retour ce samedi avec sa célèbre émission. Et il a choisi de la diffuser en direct avec les invités prévus la semaine passée comme Philippe Geluck, Joel Pommerat ou encore Philippe Lacheau et Alice David. Mais sans Mathieu Kassovitz qui n’a pas été convié après avoir insulté Yann Moix.

Laurent Ruquier était particulièrement en forme ce samedi soir et n’a pas hésité à égratigner plusieurs personnes au moment de son "Top Ten" de la semaine dont un certain Eric Zemmour. Il faut dire qu’entre le présentateur et son ancien chroniqueur ce n’est plus vraiment l’amour fou depuis quelques temps. En mars dernier, Laurent Ruquier s’en était déjà pris au polémiste dans "ONPC". "Je regrette d'avoir donné la parole à Éric Zemmour pendant 5 ans, je me rends compte que j'ai banalisé ses idées."

"Il serait temps d'appliquer de la rigueur à votre travail"

Puis, dans une interview pour "VSD", il avait nuancé ses propos. "Non, ce n’est pas le fond de ma pensée, c’est tout à fait réducteur. Je ne regrette pas d’avoir eu Zemmour pendant cinq ans car la collaboration a été très agréable. Ce que je regrette, ce sont les conséquences de son vedettariat. Le fait que ses paroles, que ses idées, comme celles de Ménard et d’autres, se soient libérées."

Et ce samedi, Laurent Ruquier a évoqué des propos tenu par Eric Zemmour à l’encontre de Christian Taubira au sujet d’Ismael Mostefai, l’un des tueurs du Bataclan. "Madame Taubira prône une justice bienveillante, évitant la prison qu'elle trouve criminogène. Elle a été entendue, puisque l'un des tueurs du Bataclan avait été condamné à huit reprises et jamais emprisonné". Seulement, Christiane Taubira n’était pas encore ministre de la Justice à l’époque des condamnations du terroriste comme l’a rappelé le présentateur : "Alors rappelons-le à Eric Zemmour. Ismael Mostefai a été arrêté à huit reprises entre 2004 et 2010, sous Nicolas Sarkozy. Et Christiane Taubira n'était pas ministre de la justice". Enfin, il a conclu ce chapitre en recadrant sévèrement son ex-chroniqueur : "La rigueur que vous prônez, cher Eric, que vous chérissez tant, que vous rêvez de voir appliquée à tous les organes de ce pays, il serait temps de commencer à l'appliquer à votre travail"