• Ellen DeGeneres ridiculise Donald Trump en lui expliquant Le Monde de Dory

    Un jour après la signature du décret interdisant l’entrée sur le territoire américain des résidents de sept pays musulmans à travers le monde, qui a trouvé le nom évocateur de MuslimBan dans les médias, Donad Trump aurait tenu une projection privée à la Maison Blanche du Monde de Dory, le dernier film de chez Pixar.

    L’animatrice de télé ultra-populaire Ellen DeGeneres, également voix du poisson dans le film d’animation, a décidé de prendre position contre le MuslimBan a sa manière. Ainsi, dans son talk-show elle a délivré un monologue anti-Trump en lui expliquant concrètement de quoi parle le film. Une manière intelligente de faire passer un message politique féroce avec un humour mordant.

    « Merci à tous d’être là.  Vous êtes les seuls qui ne sont pas en train de protester en ce moment. Il y a beaucoup de protestations dans les aéroports, vraiment beaucoup à cause du décret du Président sur les bannissements des vols. À l’aéroport de Los Angeles, il y a eu beaucoup de chaos et de confusion, personne ne pouvait aller et venir et cela bien avant que la grogne ne commence. 

    Si vous n’êtes pas au courant, cela s’est passé vendredi. Le Président a donné ordre d’interdire à toutes les personnes provenant de sept pays d’entrer sur le sol américain. Y compris les gens qui ont une carte verte. Puis, le samedi, le Président a projeté Le monde de Dory à la Maison Blanche. Je ne fais pas de politique, mais je dois dire que je suis contre l’une de ces deux choses. 

    Comme je viens de le dire, je ne fais pas de politique donc je ne parlerais pas du bannissement des vols. Je vais juste parler du très apolitique, familial et couronné de la récompense du People’s Choice, Monde de Dory. 

    Donc, le film parle d’un poisson nommé Dory. Dory vit en Australie et ses parents vivent aux États-Unis. Je ne sais pas de quelle religion ils sont même si son père sonne un petit peu Juif. On s’en fiche. 

    Dory arrive aux États-Unis avec ses amis Marin et Nemo. Elle finit à l’institut de la vie marine derrière un grand mur. Ils doivent tous les trois franchir celui-ci et vous n’allez pas me croire mais ce mur ne les retient pas. 

    Prenons Becky. Elle n’est pas vraiment importante, c’est juste un ressort comique hilarant qui permet de créer une formidable histoire. Même si Dory arrive en Amérique, elle finit quand même séparée de sa famille, mais les autres animaux l’aident. Des animaux qui n’ont même pas besoin d’elle. Des animaux qui n’ont rien en commun avec elle. Ils l’aident même s’ils sont de différentes couleurs. Parce que c’est ce que l’on fait lorsqu’on voit des gens en détresse. On les aide. Donc j’espère que c’est ce que tout le monde a appris en regardant Le Monde de Dory.

    Revenez la semaine prochaine, je vous expliquerai le droit des femmes en parlant du film M. Wrong (Le Monsieur Qui A Tort, ndlr). »

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  • Marion Cotillard star de l’affiche des César 2017

    Après des jours de polémique autour du choix du président de la 42e cérémonie des César, on ne sait toujours pas qui remplacera Roman Polanski, qui a décidé de ne pas accepter l’offre des organisateurs. En revanche, Alain Terzian a dévoilé les titres de films et noms des personnalités nommés la semaine dernière, et l’académie propose à présent son affiche. Après Juliette Binoche, c’est au tour de Marion Cotillard de représenter les César.

    La photo est tirée du film Blood Ties, réalisé par son compagnon Guillaume Canet. Ce dernier a refait appel à elle pour Rock’n Roll, une comédie pleine d'autodérision où l'acteur-réalisateur se moque notamment de son couple. Sortie prévue le 15 février au cinéma, soit 9 jours avant la cérémonie des César 2017.

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  • 21 ans après la sortie de Trainspotting, T2 Trainspotting marque la 4e collaboration entre Danny Boyle et Ewan McGregor. Le dernier film réunissant le cinéaste et l'acteur écossais date de 1997 ; il s'agit d'Une vie moins ordinaire. Et pendant toutes ces années, les deux hommes ont été en froid.

    L'origine de la discorde ? La Plage. En 1999, le réalisateur anglais s'apprête à tourner son quatrième film, adapté du roman du même nom d'Alex Garland. C'est Ewan McGregor qui doit tenir le rôle principal, celui de Richard, un routard britannique qui débarque sur une île thaïlandaise occupée par une communauté de voyageurs idéalistes. Mais les producteurs offrent une rallonge à Danny Boyle à deux conditions : Richard doit être américain et joué par la superstar du moment, Leonardo DiCaprio.

    Evincé du projet, où on retrouve Virginie Ledoyen, Guillaume Canet et Tilda Swinton, Ewan McGregor a refusé d'adresser la parole au réalisateur pendant 15 ans.

    Dans une interview pour The Guardian, l'acteur qui a ensuite décroché le rôle d'Obi-Wan Kenobi dans la prélogie Star Wars a expliqué à quel point il avait mal vécu la rupture, d'autant plus qu'il recroisait régulièrement Danny Boyle. Un jour par exemple, alors qu'il était assis au restaurant à la table à laquelle Danny Boyle lui avait annoncé qu'il était remplacé par DiCaprio, il a eu la désagréable surprise de voir le cinéaste pousser la porte de l'établissement : "Je suis devenu livide. C'était exactement comme tomber sur une ex. Parce que c'était un peu ça, une histoire d'amour. Il avait été mon premier réalisateur, mon réalisateur préféré et... Et je l'aimais. Je l'aimais vraiment beaucoup".

    Rebelote en 2009, quand ils se sont retrouvés dans le même vol retour après le Festival du Film de Shanghai. "Il y avait quatre personnes en première classe : McGregor, sa femme Eve, Stephen Daldry et Boyle", peut-on lire dans l'article. "Et Daldry a éteint sa lampe et s'est endormi, puis Eve a éteint sa lampe et s'est endormie, et il ne restait plus que moi et Danny sur le couloir d'en face, la lumière allumée", s'est souvenu Ewan McGegor. "Et je me suis dit que c'était le moment d'en parler et de mettre les choses à plat. Les heures ont passé, et je n'arrêtais pas de me dire 'Allez, vas-y, putain, va lui parler. Dis quelque chose.' Mais je n'ai pas réussi à me lever".

    Quelques semaines plus tard, les BAFTA ont demandé à Ewan McGregor de remettre un prix à Danny Boyle pour Slumdog Millionaire. Au moment de monter sur scène, l'acteur a improvisé à la place du discours prévu ("des conneries, ce genre de blagues que tu es censé faire") pour laisser parler son coeur : "Sur à quel point j'ai aimé travaillé avec lui, à quel point j'étais toujours heureux de le voir sur le plateau, à quel point je lui faisais confiance et comment il m'a permis de faire mon meilleur travail. Et à la fin, j'ai dit : 'Après avoir arrêté de travailler avec lui, il a tourné...' Et j'ai listé tous ses films. Je les avais appris dans l'ordre chronologique".

    Un discours qui a désamorcé les tensions entre les deux hommes. Aujourd'hui réunis pour la promo de T2 Trainspotting - un projet pour lequel Ewan McGregor a longtemps hésité avant de s'embarquer - ils sont revenus ensemble sur cette brouille dans le talk-show de Graham Norton. Qualifiant leur dispute de "malentendu", l'acteur a exprimé son "grand regret que ça ait duré si longtemps et de ne pas avoir travaillé avec Danny Boyle toutes ces années". "Ce n'est pas à propos de La Plage, c'est à propos de notre amitié", a-t-il appuyé. "Je l'ai très très mal géré, et je m'en excuse auprès de toi", a renchéri Danny Boyle : "Je ressens une grande honte à propos de ça, je ne suis pas fier de la manière dont j'ai géré les choses".

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  • Pedro Almodóvar sera le président du jury du prochain Festi­val de Cannes

    Le réali­sa­teur de Talons aiguilles et Parle avec elle, icône flam­boyante du cinéma espa­gnol depuis plus de 30 ans, succè­dera au réali­sa­teur de la saga Mad Max, l'Austra­lien George Miller. Il décer­nera avec son jury la Palme d'or à l'issue du festi­val, qui se dérou­lera du 17 au 28 mai.
    « Je suis très heureux de fêter le 70e anni­ver­saire du Festi­val du film de Cannes dans cette fonc­tion si privi­lé­giée. Je suis recon­nais­sant et honoré et j'ai le trac! », a déclaré Pedro Almodóvar, 67 ans, cité dans le commu­niqué. « Etre président du jury est une lourde respon­sa­bi­lité et j'espère être à la hauteur des circons­tances. Je peux vous dire que je vais me dévouer corps et âme à cette tâche, qui est à la fois un plai­sir et un privi­lège », a-t-il ajouté.
    Pedro Almodóvar avait déjà été membre du jury du Festi­val de Cannes en 1992, sous la prési­dence de Gérard Depar­dieu. La Palme d'or avait été rempor­tée cette année là par Les Meilleures inten­tions du réali­sa­teur danois Bille August. Cinq fois en compé­ti­tion – pour Tout sur ma mère, Volver, Etreintes brisées, La Piel que habitoet Julieta l'an dernier -, Pedro Almodóvar n'a jamais remporté la Palme d'or. 
    Il a été cepen­dant deux fois récom­pensé à Cannes, pour Tout sur ma mère, prix de la mise en scène en 1999, et Volver, prix du scéna­rio et prix d'inter­pré­ta­tion collec­tive pour ses actrices en 2006. Metteur en scène connu dans le monde entier, il a été égale­ment récom­pensé par deux Oscars, pour Tout sur ma mère et Parle avec elle.

    Grand ciné­phile, amateur des films d'Alfred Hitch­cock et Luis Buñuel, cet auteur de vingt longs métrages, à l'esthé­tique colo­rée et faci­le­ment recon­nais­sable, enchaîne les films depuis le début des années 80.
    Depuis son premier long métrage, Pepi, Lucie, Bom et les autres filles du quar­tier, sorti en 1980, Pedro Almodóvar, connu notam­ment pour ses portraits de femmes, a créé une œuvre  icono­claste et surpre­nante, souvent provo­ca­trice, traver­sée par les théma­tiques de l'iden­tité sexuelle, du rapport mère-enfant, de la culpa­bi­lité ou du secret.
    Pour la compo­ser, il s'est entouré d'actrices deve­nues ses égéries, parmi lesquelles Pené­lope Cruz, Marisa Paredes, Rossy de Palma, Victo­ria Abril et Carmen Maura, et d'acteurs fidèles, dont Javier Bardemet Anto­nio Bande­ras. Figure de proue de la Movida espa­gnole, mouve­ment créa­tif exubé­rant né au début des années 80 après la dicta­ture de Franco, Pedro Almodóvar a accédé au succès inter­na­tio­nal avec Femmes au bord de la crise de nerfs (1988). 
    « Pour sa 70e édition, le Festi­val de Cannes est heureux d'accueillir un artiste unique qui jouit d'une immense popu­la­rité. Son œuvre s'est déjà inscrite pour toujours dans l'histoire du cinéma. Une longue fidé­lité unit Pedro Almodóvar au festival », ont déclaré le président du Festi­val, Pierre Lescure, et son délé­gué géné­ral, Thierry Frémaux, cités dans le commu­niqué.
    Le Festi­val de Cannes annon­cera la compo­si­tion du jury à la mi-avril. L'an dernier, la Palme d'or avait été décer­née au cinéaste britan­nique Ken Loach pour Moi, Daniel Blake.

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  • Julie Gayet primée à Gérard­mer pour Grave, le film choquant qu'elle produit

    Julie Gayet n’a pas froid aux yeux. Elle l’a démon­tré une fois de plus ce week-end en allant présen­ter à Gérardmer un film dont elle est produc­trice. Elle n’a pas fait le dépla­ce­ment pour rien puisque Grave, réalisé par Julia Ducour­neau et qui était sélec­tionné en compé­ti­tion offi­cielle du festi­val du film fantas­tique, est reparti avec deux récom­penses, le Grand Prix et le Prix de la critique.

    Le film produit par Julie Gayet avait déjà fait sensa­tion lors du dernier festi­val de Cannes où Grave était présenté à la Semaine de la critique. Les spec­ta­teurs étaient parta­gés mais louaient le talent de la réali­sa­trice Julia Ducour­neau, qui signe ici son premier film. Il raconte l’his­toire de Justine, âgée de 16 ans, qui intègre une école vété­ri­naire et dont le bizu­tage va révé­ler en elle une tendance cani­bale. Un film coup de poing, très sanglant dont certaines scènes provoquent le malaise, mais que Julie Gayet défend ardem­ment.

    La compagne de François Hollande est produc­trice à travers la société de produc­tion Rouge Inter­na­tio­nal, qu’elle dirige avec Nadia Turin­cev. Décou­vrez dans notre diapo­rama la visite de Julie Gayet au festi­val du film fantas­tique de Gérardmer.

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  • David Douillet est papa pour la cinquième fois

    La petite Blanche est la nouvelle venue de la tribu de David Douillet. À 47 ans, l’ex-judoka et sa nouvelle compagne, Vanessa Carrara, ont eu leur premier enfant, une petite fille. C'est le cinquième pour le papa heureux et épanoui depuis son union avec la belle conseillère muni­­ci­­pale qui, elle, est déjà mère de deux filles âgées de quatre et sept ans. David Douillet ajoute une petite fille à la liste de ses chéru­­bins puisque l’an­­cien cham­­pion olym­­pique est déjà le papa de Myriam, Jéré­­mie et Chris­­to­­pher, nés d’un premier mariage ainsi que de Mattéo, fruit de son union avec Valé­­rie. 

    Il y a un peu plus d'un an, le spor­tif présen­tait sa nouvelle amou­reuse sur Face­book. Les deux se seraient rencon­­trés lors d’un meeting de l’UMP à Bourg-en-Bresse en septembre 2014, selon Le Progrès. Car Vanessa appar­­tient au monde de la poli­­tique, à l’ins­­tar du judoka devenu député. Hypno­thé­ra­peute, elle est aussi conseillère muni­­ci­­pale Les Répu­­bli­­cains de la ville de Bourg-en-Bresse.

    Si le secret était total jusqu'à présent, la maman a levé le voile via une publi­ca­tion Face­book à l'occa­sion des 4 mois de la petite fille, née le 17 septembre 2016.

    Quant au mariage, il se pour­rait que ce soit la prochaine étape du couple. Dans les pages de Gala, Vanessa confiait David voulait se marier au plus vite. Elle préfé­rait attendre. "Je veux une jolie robe donc je veux accou­cher avant. En atten­dant, il me demande presque tous les jours en mariage."

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  • Anto­nio Bande­ras hospi­ta­lisé après un malaise cardiaque

    Anto­­nio Bande­­ras a eu une grosse frayeur. L’ac­­teur espa­­gnol de 56 ans a en effet dû être hospi­­ta­­lisé d’ur­­gence après avoir ressenti de très fortes douleurs cardiaques. 

    Plus de peur que de mal pour l'acteur espa­gnol Anto­nio Bande­ras. A 56 ans, l'ex-mari de Mela­nie Grif­finth prend soin de lui et ça a bien failli lui coûter la vie. La semaine passée, alors qu'il était dans sa demeure du Surrey dans le sud-est de l’Angleterre, l'acteur a décidé de faire un peu de sport mais au milieu de son entrai­ne­ment, il a ressenti de violentes douleurs dans la poitrine. 

    Le Sun rapporte que des urgen­tistes ont décidé d'hospi­ta­li­ser l'Espa­gnol immé­dia­te­ment et l'ont conduit au Saint Peter Hospi­­tal, à Chert­­sey, où An­to­­nio Bande­­ras a passé des examens complé­­men­­taires. Les méde­cins ont pu rapi­de­ment rassurer l'homme qui campait le rôle de Zorro sur son état de santé. Il a pu rega­gner sa maison quelques heures plus tard avec un ordre de repos complet.Le Sun a inter­viewé l'acteur de The 33 par télé­phone qui a confirmé qu'il avait fait un malaise cardiaque.

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  • Les SAG Awards transformés en brûlot contre le décret anti-immigration de Donald Trump

    Il régnait hier soir aux SAG Awards 2017 une ambiance très particulière. Le décret anti-immigration de Donald Trump était dans toutes les têtes et la cérémonie des prix remis par la Screen Actors Guild avait des airs de brûlot à l'encontre du président américain. "Bonsoir, chers membres de la Screen Actors Guild, et tous les gens chez eux, et tous ceux dans les aéroports qui ont leur place dans mon Amérique", a lancé Ashton Kutcher en ouverture. "Vous faites partie de ce qui nous définit. Nous vous aimons et vous êtes les bienvenus".

    Julia Louis-Dreyfus, star de la série Veep, a utilisé son discours de remerciement pour s'attaquer à la politique de Donald Trump : "Mon père a fui la persécution religieuse dans la France occupée par les nazis. Je suis une patriote américaine et j’aime ce pays. Et parce que j’aime ce pays, je suis horrifiée par ses blessures. Et ce décret anti-immigrants est une blessure et ce n’est pas américain".

    Taylor Schilling a évoqué le besoin de diversité, au nom de tout le casting d'Orange is the New Black :  "Nous représentons un groupe de personnes diverses qui viennent d'endroits différents, des familles qui ont cherché une vie meilleure ici. C'est à nous tous de raconter des histoires qui montrent que ce qui nous unit est plus fort que les forces qui cherchent à nous diviser".

    "On voit ce qui se passe quand on persécute les gens… Ils se replient sur eux-mêmes", a lancé avec des trémolos dans la voix l'acteur Mahershala Ali, Meilleur second rôle pour Moonlight. "Les détails nous rendent tous différents et il y a deux façons de voir ça. Vous pouvez y trouver une opportunité de voir ce qui rend une personne unique, ou une opportunité de partir en guerre : 'Cette personne est différente de moi, je ne l’aime pas, donc battons-nous'. Ma mère est révérend. Je suis musulman. Elle n'a pas sauté de joie quand je lui ai dit que je me convertissais il y a 17 ans. Mais maintenant, on laisse nos différences de côté, je peux la voir, elle peut me voir, nous nous aimons et notre amour a grandi".

    Bryan Cranston a de son côté utilisé Lyndon B. Johnson, le 36e président des États-Unis (qu'il incarne dans le téléfilm HBO All the Way) : "Il lui aurait souhaité du succès. Mais il lui aurait également murmuré à l'oreille quelque chose qu'il disait souvent, en forme d'encouragement et d'avertissement : ne pisse pas dans la soupe qu'on doit tous manger".

    Enfin David Harbour, acteur de Stranger Things (Meilleure série dramatique), a chauffé la salle à blanc avec un discours assez incroyable : "Nous sommes unis, nous sommes tous humains dans cette aventure douloureuse, mystérieuse, joyeuse et excitante qu'est la vie. Pour reprendre les thèmes de 'Stranger Things', nous combattrons ceux qui nous harcèlent, abriterons ceux qui sont rejetés, nous surmonterons les mensonges et chasserons les monstres. Et quand nous serons perdus au milieu de l'hypocrisie et de la violence quotidienne (…) nous distribuerons des coups de poing à ceux ay visage de ceux qui s'attaquent aux faibles et marginaux. Et nous le ferons avec toute notre âme, tout notre coeur et toute notre joie".

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  • Les drôles de volontés de Carrie Fisher pour son hommage aux Oscars

    Toute sa vie et même après sa mort, Carrie Fisher aura été une originale.

    L'inoubliable Princesse Leia, dont les cendres ont été déposées dans une urne en forme de pilule de Prozac, avait communiqué ses volontés concernant son hommage vidéo aux Oscars. En 2010 déjà, l'actrice qui a succombé aux suites d'une crise cardiaque le 27 décembre dernier expliquait qu'elle aimerait que Harrison Ford chante pour elle.

    Dans un podcast pour la Rebel Force Radio retrouvé par ABC News, l'actrice racontait comment elle avait demandé à l'acteur - qui joue Han Solo dans la saga Star Wars et avec qui elle a eu une liaison hors plateaux - s'il serait présent à son hommage et s'il "voudrait bien chanter". "C'est juste quelque chose que je veux", avait-elle précisé. "Ils ont fait ce truc avec John Hughes, ils ont fait venir tous les acteurs qui ont travaillé avec lui. Alors je me suis dit qu'ils pourraient faire venir - selon le moment où ça arrivera bien sûr - beaucoup de gens", a-t-elle imaginé, en référence en réalisateur de La Folle Journée de Ferris Bueller, décédé en août 2009 et honoré lors de la cérémonie des Oscars 2010.

    Et quelle chanson chanterait donc Harrison Ford pour honorer la mémoire de sa partenaire et grande amie ? "Melancholy Wookie". Une chanson qui n'existe pas.

    Contactée par ABC News, l'Académie des Oscars a confirmé que Carrie Fisher serait incluse dans la section In Memoriam de la cérémonie qui aura lieu le 26 février prochain, mais qu'un hommage individuel n'était pas prévu.

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  • Alors que le #MuslimBan - qui empêchera le réalisateur iranien Asghar Farhadi de se rendre aux Oscars - provoque une vague d'indignation internationale, le Daily Show de Comedy Central s'est amusé à rendre Donald Trump encore plus méchant qu'il ne l'est.

    Reprenant la vidéo de l'interview du président sur ABC News, l'émission humoristique lui a plaqué le maquillage du Joker sur le visage. Donald Trump, qui s'exprime d'une voix glaçante pour défendre sa nouvelle interdiction d'entrée sur le territoire américain pour les citoyens de sept pays à large majorité musulmane, est bien plus flippant que Heath Ledger.

    "David, David - je sais que tu es un type intelligent. Le monde est en pagaille. Le monde est aussi en colère qu'il peut l'être. Et tu penses que ça va causer un peu plus de colère ? Le monde est un endroit plein de colère", martèle le Républicain, qui enchaîne décret sur décret depuis son arrivée à la Maison Blanche et commence à sérieusement inquiéter.

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