C’est dans la peau de Brid­get Jones, le person­nage culte imaginé par Helen Fiel­ding, à la fin des années 1990, et mis en scène par Sharon Maguire en 2001, que Renée Zellweger a vu sa carrière décol­ler. Cette vieille fille paumée et maladroite, elle la retrouve cette année pour le troi­sième volet de la saga, cette fois, Brid­get est enceinte.

On pouvait croire que des mois de tour­nage avec une orthèse évolu­tive pour mimer la gros­sesse aurait donné quelques envies de mater­nité à la comé­dienne qui crie à qui veut l’en­tendre combien sa vie privée l’épa­nouit, mais il n’en est rien. A en croire les propos qu’elle a tenus hier lors du talk show Enter­tain­ment Tonight, cette expé­rience aurait même plutôt anéan­tit toute velléité de mater­nité.

Lorsque la ques­tion lui est posée de savoir si l’en­vie de suivre l’exemple de son person­nage la réponse est on ne peut plus claire: “Oh mon dieu, non!” En revanche, cela l’a davan­tage moti­vée à se remettre au sport: “Ces petits êtres sont lourds, j’ai compris qu’il était temps que je retourne à la salle de gym soule­ver quelques haltères.” plai­sante-elle pour expliquer son admi­ra­tion gran­dis­sante pour celles qui deviennent mères. “Je ne savais pas, bravo aux mamans.”

Si elle refuse l’idée d’en porter un, Renée Zellweger n’est pas pour autant réfrac­taire à s’en­tou­rer d’en­fants. Elle recon­naît avoir pris du plai­sir avec ceux qui tour­naient avec elle: “Les enfants me faisaient rire, ils étaient doux, vrai­ment adorables.” Qui a dit que la mater­nité était un passage obligé à l’épa­nouis­se­ment ?