• Prince Charles : ce complot controversé qu’il a soutenu et qui refait surface

    Prince Charles : ce complot controversé qu’il a soutenu et qui refait surface

    Ces derniers mois, une affaire politique vieille de 45 ans menaçait d'éclabousser la reine Elizabeth II. Mais c'est finalement Charles qui se retrouve au coeur du scandale alors que des lettres compromettantes de l'héritier au trône refont surface. Ce vendredi 23 octobre, le Daily Mail révèle ainsi comment le futur roi s'est impliqué dans l'un des moments les plus controversés de l'histoire politique australienne, comme le prouve une missive manuscrite rédigée à l'époque par le prince. Une correspondance privée dévoilée pour la première fois dans le livre The Truth Of The Palace Letters : Ambush, Deceit And Dismissal in 1975 de Paul Kelly et Troy Bramston.

    L'affaire remonte à 1975. Cette année-là, Sir John Kerr, le gouverneur-général de l'Australie et représentant officiel de la reine, décide de limoger le premier ministre Gough Whitlam, dont le gouvernement est miné par les scandales et la crise économique. Mais le renvoi provoque une crise politique et constitutionnelle.

    Or, en mars 1976, quatre mois après le renvoi de Gough Whitlam, le prince Charles alors âgé de 27 ans envoie une lettre de soutien au gouverneur-général Sir John Kerr. "S'il vous plaît, ne perdez pas courage. Ce que vous avez fait l'année dernière était juste et la chose courageuse à faire. D'ailleurs, la plupart des Australiens ont finalement été d'accord avec votre décision" y écrit l'époux de Camilla. L'héritier au trône invite le représentant de la reine à ne pas s'inquiéter des critiques et autres "stupidités" : "Je voulais vous écrire et vous exprimer toute ma sympathie". Une missive qui n'a rien d'anodine. Le prince Charles a déjà été soupçonné de comploter au sein de la famille royale mais cette fois il se mêle de politique. Or sa lettre rompt le protocole royal établit par la reine Elizabeth II, qui a toujours veillé à ne jamais s'immiscer dans les affaires internes australiennes.

    Le père de William et Harry met également en danger la Couronne et son rôle de prince héritier destiné à régner sur l'Australie. Le limogeage de Gough Whitlam a en effet fait couler beaucoup d'encre... à l'époque et encore aujourd'hui. Elizabeth II était-elle au courant ? S'est-elle immiscée dans les affaires politiques du pays ? Cet épisode controversé a souvent été utilisé par les partisans d'une république australienne comme argument pour couper les liens avec la famille royale d'Angleterre. Or si les correspondances privées de la couronne dévoilées par le livre de Paul Kelly et Troy Bramston absolvent la reine de toute responsabilité, prouvant que la souveraine ne savait rien, la lettre du prince Charles leur donne de nouveau du grain à moudre.

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