«La femme qui a déchiré le cœur de Jonah Hill”. C’est ainsi que la miss météo de Canal + Ornella Fleury est doré­na­vant surnom­mée outre-Atlan­tique. Sa petite pique adres­sée à Jonah Hill sur le plateau du Grand Journal fait déci­dé­ment couler beau­coup d’encre.

«J’ai un fantasme. Ce serait que l’on se retrouve tous les deux dans une chambre d’hô­tel le soir, on discute, vous me faites beau­coup rire et là, d’un coup, vous rame­nez vos potes Di Caprio et Brad Pitt et vous, vous partez".En prépa­rant sa chronique vendredi dernier, Ornella Fleury ne s’at­ten­dait sans doute pas à un tel reten­tis­se­ment.

Alors que la polé­mique ne s’es­souffle pas en France,  elle prend de l’am­pleur à l’étran­ger. Oubliant qu’Or­nella Fleury est comé­dienne et non jour­na­liste, le site irlan­dais Enter­tain­ment lui fait par exemple la morale :  « N'importe quel jour­na­liste vous dira que, plus que tout, il faut mettre l'inter­viewé à l'aise et lui faire bais­ser la garde, pour qu'il vous parle et échange avec vous. Ce que vous ne faites pas, évidem­ment, c'est l'insul­ter. En face à face. Quand vous êtes dans la même pièce que lui."

Le site Cinema Bland regrette que Jonah Hill ait été mis dans une « situa­tion éprou­vante ».  »Ce devait être une inter­view, pas une mise en boîte" pour­suivent-ils.

Nos confrères d’Uproxx se montrent encore plus viru­lents. «Si vous ne savez pas qui elle est, vous la connaî­trez désor­mais comme étant la femme qui a pris le cœur de Jonah Hill et l'a déchiré en mille morceaux sur la télé­vi­sion natio­nale", écrivent-ils.

Seul le site améri­cain se montre plus bien­veillant envers notre fren­chie.  "Son travail, en tant que comé­dienne, est de dire des choses drôles. Et son travail à lui, en tant qu'acteur en promo­tion, est de pouvoir encais­ser les coups, ce qui comprend le fait de résis­ter à la tenta­tion de renvoyer ces coups faci­le­ment aux gens qui font des blagues qui ne lui plaisent pas." Rare­ment une chro­nique d’une miss météo aura déci­dé­ment autant fait le buzz que celle d’Or­nella Fleu­ry…