• Olivier Marchal défend la police et critique les artistes

    Olivier Marchal défend la police et critique les artistes

    Alors que les manifestations contre les violences policières se multiplient dans le monde, notamment en France, Olivier Marchal prend aujourd'hui la défense des forces de l'ordre. Le réalisateur s'est d'abord ému du traitement réservé aux policiers dans sa tribune Larmes de flics publiée ce dimanche 7 juin. Invité de Bruce Toussaint sur BFM TV ce lundi 8, il a de nouveau rendu hommage à ses anciens collègues. "J'aime les flics" a lancé celui qui a exercé ce métier durant 12 ans, avant de tacler les artistes qui critiquent la police.

    "Ce qui me choque aujourd'hui, c'est cette récupération par des acteurs, des actrices, des chanteuses sous la douche... qui chantent deux chansons sous la douche et qui nous expliquent qu'elles ont peur. On a l'impression que dès que ces gens sortent dans la rue, les flics sont les troupes allemandes qui défilent dans les rues de Paris et qu'on va se faire matraquer. Les flics, ce n'est pas ça" s'est insurgé Olivier Marchal. Une allusion à peine masquée aux déclarations chocs de Camélia Jordana le samedi 23 mai dernier dans On n'est pas couché. La jeune femme révélée en 2009 dans Nouvelle Star affirmait ne pas se sentir en sécurité face à la police, car "des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau".

    Tout en reconnaissant qu'il y a effectivement parfois des erreurs condamnables, Olivier Marchal a loué le "comportement exemplaire" des policiers, qui exercent ce métier pour servir et protéger la population : "J'ai envie qu'on applaudisse les flics qui font ce métier et qui nous défendent". Le réalisateur a notamment rappelé le rôle primordial des forces de l'ordre lors des attentats de 2015 : "Les mecs qui sont rentrés au Bataclan, c'est tous mes potes. Il y en a un qui a perdu sa main gauche... Et ils m'invite à chaque repas qu'ils font. Grâce à ces mecs-là, on continue encore à avoir une société qui tient à peu près debout".

    Olivier Marchal ne supporte donc pas qu'aujourd'hui "des acteurs de deuxième zone, des chanteuses de seconde zone", qui "vivent dans des quartiers privilégiés, qui ont des métiers privilégiés" mettent de l'huile sur le feu par leurs discours et leurs actions. Ils "exacerbent tout ça et amènent ce discours de haine qui n'est pas acceptable". "Tous ces artistes qui chient sur les flics, je n'ai pas envie de les défendre, quels qu'ils sont" a conclu le réalisateur. Un discours qui, il en a conscience n'est pas politiquement correct : "Je vais le regretter certainement demain et je vais m'en prendre plein la gueule... J'assume. J'ai 62 ans. Si je dois arrêter le cinéma à cause de mes déclarations ce soir, je suis fier d'être venu."

    Car le discours d'Olivier Marchal s'inscrit dans un contexte ou nombre d'artistes font entendre leur voix contre les violences policières aux Etats-Unis, mais aussi en France. Après avoir critiqué les forces de l'ordre, Camelia Jordana a affiché son soutien à la famille d'Adama Traoré. Tout comme Omar Sy, qui a demandé justice pour la mort du jeune homme.

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