Comme l’a annoncé la direc­tion d’iTélé, Jean-Marc Moran­dini fera sa rentrée sur la chaîne d’in­for­ma­tions, ce lundi 17 octobre. Depuis, la société des jour­na­listes d’iTélé et de Canal + est prête à tout pour empê­cher son arri­vée et a notam­ment adopté une motion de défiance à 92,2%. Un résul­tat très élevé qui en dit long sur l’ac­cueil glacial qu’ils s’ap­prêtent à réser­ver à l’an­cien anima­teur d’Europe 1 et NRJ 12. Face à cette révolte, Jean-Marc Moran­dini, qui est mis en examen pour corruption de mineurs aggra­vée, a décidé de répliquer et a demandé à ses futurs collègues de « respec­ter ses droits et de le lais­ser travailler ». De son côté, la chaîne a même invité ses sala­riés à démis­sion­ner s'ils ne souhai­taient pas colla­bo­rer avec lui. 

Dans une inter­view accor­dée au Buzz TV du Figaro, Audrey Pulvar, qui présente une émis­sion poli­tique tous les dimanches, s’est montrée bien moins réti­cente que ses confrères. Bien qu’elle n’ait pas expli­ci­te­ment déclaré si elle était pour ou contre l’ar­ri­vée de Jean-Marc Moran­dini, la jour­na­liste a expliqué que ce dernier ne serait « qu’une pièce dans le puzzle de la chaîne » et l’a défendu : "La direc­tion de la chaîne a mesuré sa déci­sion et les raisons pour lesquelles elle décide de l’intégrer à la grille Jusqu’à preuve du contraire, Jean-Marc Moran­­dini est inno­cent. C’est à la justice de démontrer son inno­cence ou sa culpa­bi­lité".