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James Franco répond aux accusations d’agression sexuelle portées par ses anciennes étudiantes
C’est un hashtag, MeToo, qui a vu le jour en 2017 et qui a contribué à révéler les comportements déviants et condamnables des hommes coupables de harcèlement, d’agression sexuelle et de viol. Ce petit hashtag est depuis devenu l’étendard d’une lutte mondiale qui a récemment fait tomber l’ancien producteur Harvey Weinstein et scinde actuellement la société française en deux camps : les pro et anti Roman Polanski. Ce dimanche 1er mars 2020, c’est une autre affaire qui vient secouer le paysage cinématographique américain. Au mois d’octobre 2019, deux anciennes étudiantes de James Franco décidaient de porter plainte, accompagnées par quatre autres femmes, contre leur ancien professeur,l’accusant de harcèlement, d’agression sexuelle et de fraude. En 2014, l’acteur a en effet créé une école, le Studio 4, ayant des bureaux à New-York et Los Angeles, dans laquelle il proposait des cours de comédie. Elle fut fermée trois an plus tard, en 2017, à la suite des multiples témoignages d’anciennes étudiantes décrivant le comportement déviant de leur professeur.
Des accusations que l’avocat de James Franco avait purement et simplement balayées : « Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de ces accusations, qui ont été discréditées. Nous n’avons pas pu consulter cette plainte infondée en profondeur puisqu’elle a été donnée en premier à la presse et non à mon client. James se défendra, mais il poursuivra aussi les plaignantes et leurs avocats pour cette plainte diffamatoire faite par des personnes en recherche de publicité. » C’est aujourd’hui chose faite. Selon les informations du site américain People, l’acteur aurait rempli une exception péremptoire, une forme d’objection écrite récusant les accusations dont il fait l’objet. Selon son avocat : « Si les allégations salaces de la plainte ont fait grand bruit dans les tabloïds, elles sont également fausses et incendiaires, sans fondement juridique et présentées de manière abusive sous la forme d'une action collective, essentiellement menée afin d’obtenir le plus de publicité possible. Ce procès est une parodie de justice et le point culminant d'une campagne sans mérite qui a injustement terni la réputation durement gagnée d'un homme respectable. » Aucun procès n’est pour le moment annoncé mais l’affaire ne semble pas sur le point de se clôturer.
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Tags : James Franco
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