La guerre serait-elle enfin termi­née ? Alors que les jour­na­listes d'iTélé expriment chaque jour leur mécon­ten­te­ment de voir Jean-Marc Moran­dini arri­ver sur leur chaîne, alors que l'anima­teur lui-même s'est fendu d'une lettre ouverte pour affir­mer sa posi­tion (et demande à ce qu'on « le laisse travailler », et alors qu'il se murmure que son émis­sion pour­rait commen­cer dès ce lundi 17 octobre, voilà que la direc­tion de la chaîne d'infor­ma­tion a décidé d'employer les grands moyens pour sécuriser la venue de Jean-Marc Moran­dini. Les jour­na­listes qui ne souhaitent pas travailler avec l'anima­teur accusé de « corrup­­tion de mineur aggra­­vée » pour­ront profi­ter d'une « clause de conscience », a indiqué un porte-parole de la chaîne. Cette mesure permet­tra aux sala­riés qui déci­de­ront d'en béné­fi­cier d'avoir droit à des indem­ni­tés de départ.

Cette déci­sion des diri­geants d'iTélé pour­rait permettre une arri­vée plus sereine de Jean-Marc Moran­dini, apai­sant les tensions en libé­rant la rédac­tion des jour­na­listes qui ne veulent abso­lu­ment pas le voir à l'antenne. L'anima­teur devrait selon eux ne pas avoir droit à une émis­sion quoti­dienne d'une en direct tant que la justice ne l'a pas défi­ni­ti­ve­ment innocenté dans le scan­dale sexuel dont il fait l'objet depuis cet été.