Sa tour­née triom­phale s’achè­vera, le 5 Novembre prochain, à Eper­nay (Marne). Elle se conclut en beauté, avec un double album et un film l’In Extre­mis Tour. La guitare acous­tique, les chœurs fémi­nins, l’ac­cor­déon… l’in­ter­prète de Petite Marie vient de livrer l’une de ses tour­nées les plus person­nelles. 

Même si pour cela, ce casa­nier qui n'aime rien tant que de profi­ter du jour qui se lève, a dû vivre un peu à contre-courant et quit­ter tempo­rai­re­ment son refuge d’As­taf­fort, dans le Lot-et-Garonne. C’est durant cette même période que les tragiques atten­tats du Bata­clan ont eu lieu. « Le lende­main du Bata­clan, on devait jouer à Compiègne, mais personne ne le pouvait telle­ment l’émo­tion était forte. Après un tel drame, la vie n’est plus la même », se souvient le chan­teur dans les pages du Pari­sien. Pour la réou­ver­ture atten­due à la mi-novembre, l’un des respon­sables de la salle de spec­tacle l’a appelé. « On m’a proposé de jouer pour la réou­ver­ture en novembre, mais j’ai refusé. (…) je lui ai expliqué que c’était trop d’émo­tion pour moi et que j’étais inca­pable de jouer dans cet endroit. Je m’en excuse, mais c’est au-delà de mes forces ». Certains drames laissent des cica­trices que, même le temps ne peut estom­per.