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Aya Nakamura n’en peut plus qu’on la prenne pour une « gogole »
Elle a beau cartonner depuis des mois en tête des vues YouTube, avoir sorti un album ultra-puissant et rester à l’esprit de chaque personne qui écoute le moindre de ses sons… Aya Nakamura est souvent réduite à ses tics de langage. Il faut dire qu’avec plus de 304 millions de vues au compteur de Djadja, la jeune chanteuse a provoqué l’excitation des corps sur la piste comme l’incompréhension de ses aînés. Son succès, c’est à grands coups de « catchana » ou de « y a R » qu’elle l’a sculpté, quitte à provoquer un besoin de traduction incessant qui commence à lui courir sur le haricot.
Admiratrice du « toplining », Aya Nakamura travaille ses tubes en improvisant au micro sur une mélodie vibrante. Une technique qui lui vaut le respect des boîtes de nuit des zones industrielles comme celui des magazines les plus cérébraux de la capitale. C’est d’ailleurs chez Libération que l’artiste a décidé de s’épancher sur ce début de carrière directement catapulté en direction des étoiles. « Ça dépend de ce que tu kiffes, explique-t-elle à propos de l’écriture de ses titres. C’est au feeling. Je ne sais jamais à l’avance […] Je ne suis pas tout à fait une pro mais j’y arrive. »
Force est de constater qu’effectivement, elle y parvient ! En revanche, à la moindre interview, Aya Nakamura doit se prêter au jeu des grandes explications. Un exercice qu’elle a volontiers accepté… jusqu’à ce que celui-ci ne commence sérieusement à la lasser. « Je ne parle pas comme une gogole pourtant, s’insurge-t-elle. Il y a des rappeurs qui inventent bien pire. Ce qui étonne, c’est le fait que je sois une fille. […] Quand une femme donne son avis, on ne l’écoute pas. Quand l’homme parle, on se dit qu’il a raison, même quand son idée est débile. » Les « vrais djo » peuvent donc aller se rhabiller…
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Tags : Aya Nakamura
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