• Affaire Clémentine Sarlat : le service des sports, en émoi, se rebiffe

    Affaire Clémentine Sarlat : le service des sports, en émoi, se rebiffe

    Ce sont des révélations qui ont provoqué l'effet d'une bombe au sein de France Télévisions. Au cours d'une interview accordée à L'Equipe ce samedi 4 avril, Clémentine Sarlat, ancienne journaliste sur France 2, a fait des confidences étonnantes sur ses conditions de travail. Cette dernière a notamment expliqué qu'elle avait quitté son poste en 2018, à cause du harcèlement dont elle était victime. Des déclarations qui en ont choqué plus d'un, notamment dans son ancien entourage professionnel. "A l'entendre, on est une bande de salopards, ce qui est faux ! Depuis hier, c'est violent, on reçoit un torrent de haine sur les réseaux sociaux", a déploré un journaliste du service des sports de France Télévisions, auprès duParisien. Un autre journaliste a pour sa part certifié que la rédaction des sports était "plutôt bienveillante avec les femmes"... Quoi qu'il en soit, la prise de parole de Clémentine Sarlat a fait réagir au sein du groupe : "Un groupe WhatsApp a été créé pour analyser les faits dénoncés et préparer une réponse collective."

    L'ex-journaliste de France Télévisions a pu compter sur le soutien de plusieurs de ses confrères, à l'instar de Nathalie Iannetta et Grégoire Margotton de TF1 ou Anne-Laure Bonnet de BeIn Sports, mais également de la patronne du groupe audiovisuel. D'après Le Parisien, Delphine Ernotte a pris les accusations de son ancienne salariée "très au sérieux". Afin de faire toute la lumière sur cette affaire, une enquête a été ouverte ce samedi 4 avril. "La direction de France Télévisions a pris connaissance de l'entretien accordé par Clémentine Sarlat à L'Équipe, ce samedi 4 avril. Conformément au principe de tolérance zéro appliqué avec rigueur dans l'entreprise, une enquête est diligentée pour faire la lumière sur les faits évoqués", a précisé un communiqué.

    La société des journalistes du service des sports n'a, elle non plus, pas tardé à réagir. Dans un communiqué dévoilé par Le Figaro, elle a déclaré : "La société des journalistes du service des sports condamne toutes formes de harcèlement et souhaite apporter son soutien à celles ou ceux qui en auraient été victimes. Rien ne peut justifier les dérapages, les discriminations et le harcèlement, qu’il soit moral ou sexuel. La SDJ se félicite que la parole se libère et soutient toutes prises de paroles afin de mettre fin à ces pratiques intolérables, si elles sont avérées." Et d'ajouter : "Cette rédaction, aujourd’hui attaquée et salie, souhaite que toute la vérité soit faite. Que chacune et chacun puisse travailler sereinement, dans ce qui l’anime au quotidien : parler et défendre les valeurs du sport, dans le respect de toutes et tous, et dans un climat apaisé." 

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