Il y a quelques mois Rita Wilson, mariée à Tom Hanks depuis 27 ans, annoncait être atteinte d'un cancer du sein et avoir subi une double mastectomie. Aujourd’hui, elle est en rémission et dans les colonnes du magazine anglais l'acteur revient sur cette douloureuse année, l'annonce de la maladie, la force de leur amour mais dénonce aussi le corps médical.

"La semaine dernière, avec mon mari à mes côtés, l'amour et le soutien de notre famille et nos amis, j'ai subi une double mastectomie et reconstruction pour un cancer du sein après le diagnostique d'un carcinome lobulaire infiltrant. Je suis en convalescence et surtout, j'espère m'en remettre complètement. Pourquoi ? Parce qu'il a été pris tôt, avec d'excellents médecins et parce que j'ai eu un second avis. J’espère que ça en encouragera d’autres à avoir une seconde opinion et à suivre sur instinct si quelque chose ne va pas", annoncait en avril dernier la comédienne Rita Wilson dans les colonnes du magazine People.
"On sait maintenant quel enfer ça a été. Ça nous tombe dessus d'un coup", raconte aujourd'hui l'acteur de 59 ans au DailyMail. "Ça arrive sans prévenir. La seule chose à faire alors c'est de tout laisser tomber pour rester auprès des siens", se rappelle-t-il avec douleur.
"Nous avons eu la chance de pouvoir nous offrir des soins médicaux de qualité" estime l'acteur - prochainement à l'affiche du Pont des Espions - aujourd'hui reconnaissant. Mais, si cette maladie a renforcé son couple, elle a aussi dévoilé à l'acteur une triste réalité : "J'ai remarqué quelque chose, c'est que, quand certaines personnes apprennent que vous êtes malades, et en particulier du cancer, ils essaient de vous soutirer de l'argent". "Il y a des gens qui profitent de la faiblesse des autres pour s'enrichir. Ils vous donnent de l'espoir au nom de la science, et c'est inacceptable", poursuit-il expliquant avoir eu affaire à ces charlatans qui "vendent de faux espoirs" : "Allez dans ce dispensaire en Bolivie, ils vous soigneront. Ou suivez cette recette miracle de noyaux de pêche, nous a-t-on dit", raconte-t-il qualifiant ces faux médecins de "prédateurs".