Aujourd'hui, Omar Sy souffle sa trente-huitième bougie.

L'occasion pour l'acteur qu'on retrouvera bientôt dans Chocolat, de Roschdy Zem, de regarder en arrière et de constater le chemin parcouru dans les colonnes du magazine Psychologies, dont il fait la couverture.

Même s'il se dit "bien trop nostalgique de nature" pour faire le bilan, l'humoriste propulsé au rang de star internationale grâce à Intouchables repense souvent au passé, à "l'enfance, chaque moment vécu, parce que je sais qu'il ne sera plus". "Et c'est aussi pour ça que je souris, peut-être. Par gratitude à l'égard de chacun de ces moments qui m'ont été donnés et qui ne seront plus", confie le chouchou des Français, qui a grandi à Trappes, en banlieue parisienne, où il a rencontré Jamel Debbouze qui lui a mis le pied à l'étrier en le présentant à Fred Testot.

Pourtant, Omar Sy ne se considère pas légitime comme porte-parole des quartiers : "La banlieue actuelle n'est absolument pas celle que j'ai connue, moi, il y a vingt ou trente ans. Dans son apparence comme dans sa façon d'y vivre, rien n'est plus pareil. Celle d'aujourd'hui m'est étrangère. Ca me rend triste mais c'est la vérité".

Expatrié aux Etats-Unis avec sa femme Hélène et leurs quatre enfants, l'acteur qu'on a pu voir dans X-Men : Days of Future Past et Jurassic World, évoque également son identité française, sa foi musulmane et sa vision de la société post-attentats : "Je vais paraître très fleur bleue mais j'assume : il est urgent qu'on aille à la rencontre les uns des autres, qu'on se parle, pour faire tomber les peurs... Parce qu'on n'a plus le choix !"

L'intégralité de l'interview d'Omar Sy à lire dans le numéro de février 2016 de Pyschologies.