La dernière production française de Netflix, signée Xavier Gens, sortie le 5 juin dernier sur la plateforme, fait aujourd’hui parler d’elle… mais pas pour les raisons qu’on aurait pu imaginer !

Remettons-nous dans le contexte : le film raconte l’histoire de Sophia (Bérénice Bejo), une brillante scientifique, alertée par Mika (Léa Léviant), une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d’un grand requin dans les profondeurs de la Seine alors que les championnats du monde de triathlon se déroulent sur le fleuve parisien pour la première fois, au cours de l’été 2024 justement. Les deux femmes n’ont alors pas d’autre choix que de faire équipe avec Adil (Nassim Lyes), le commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la capitale française.

Cependant, lorsque Mika fait part de sa terrible découverte à Sophia, une erreur de taille est présentée à l’écran : dans le film, à 17 minutes et 10 secondes, on voit en effet une carte qui retrace le parcours du requin des océans Pacifique et Indien à Paris, en passant par le cap de Bonne-Espérance et l’océan Atlantique, des côtes européennes jusqu’au Havre, avant de remonter jusqu’à la Seine. En tout cas, c’est ce qui est annoncé par l’une des héroïnes mais la carte que l’on voit, elle, montre le requin… dans la Loire !

Cette erreur fait désormais bien rire la toile et la ville d’Orléans, traversée par la Loire évidemment, a elle aussi décidé de s’y mettre via son compte officiel sur X :

"Pas de panique si vous avez vu une grosse nageoire sur la Loire, c'est le requin de #SouslaSeine qui remontait vers Paris pour le tournage. Nous pouvons en témoigner"

"Dans le dernier film Netflix « Sous la Seine », il y a un requin à Paris.

Mais c’est pas le plus fou ! Ce qui est incroyable, c’est qu’il y est arrivé en remontant LA LOIRE"

(une information essentielle repérée par @DDupagne)"

Comme le rappelle le HuffPost, outre cette erreur, le film a aussi fait parler de lui pour ne pas être tout à fait fidèle à la réalité mettant en scène un requin mako à Paris alors qu’il s’agit là d’une espèce que l’on retrouve plutôt au large.

De plus, le requin mako s’en prend généralement à une proie isolée, contrairement à ce qui est présenté dans le long métrage : “On est dans un délire complet, dans de la fiction la plus totale”, avait précédemment rappelé le vétérinaire spécialiste des requins Éric Clua à la publication.

Quoi qu’il en soit, la baignade est à éviter, que ce soit dans la Seine ou dans la Loire, on ne sait jamais…