Lynda Carter, qui avait été nommée ambassadrice de l’émancipation des filles et des femmes en octobre dernier, a été révoquée de ses fonctions.

En cause : le tollé suscité par la nomination du personnage de fiction DC Comics, Wonder Woman, qui a fêté cette année son 75e anniversaire. Plus de 44 000 personnes ont signé une pétition émanant de "membres de l'ONU préoccupés". "Il est alarmant qu'une femme à l'image ouvertement sexuelle" soit promue par l'ONU alors que "l'objectification des femmes et des filles" est un problème partout dans le monde, peut-on lire.

Wonder Woman y est décrite comme "une femme blanche aux gros seins et à la silhouette aux proportions impossibles, légèrement vêtue d'un body scintillant orné du drapeau américain et exposant ses cuisses ; le cliché de la pin-up". Une image sexy et très Américaine qui ne représente pas les femmes et les filles du monde entier. Les opposants à Wonder Woman aux Nations Unies s'étonnent d'ailleurs que l'organisme n'ait pas réussi à trouver une véritable femme pour porter les couleurs du féminisme global.

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un personnage de fiction est nommé à l'ONU. Au début de l'année Ban Ki-moon a fait des oiseaux du jeu vidéo Andry Birds les ambassadeurs honoraires de la Journée Mondiale du Bonheur.