Rob Cohen, le réalisateur (entre-autre) du tout premier volet de la saga Fast & Furious, est accusé d'agression sexuelle. Selon l'information révélée ce week-end par le HuffPost, Cohen aurait agressé sexuellement une femme -prénommée Jane pour préserver son anonymat- alors qu'elle était inconsciente.

Les faits se seraient déroulés en 2015, après que le cinéaste ait invité la victime présumée à un dîner business à Manhattan, pour discuter de son implication sur un pilote d'une série TV. Le HuffPost écrit que la victime "aurait commencé à se sentir confuse" après avoir dîné avec le cinéaste, mais aurait quand même accompagné Cohen dans un autre bar parce qu'elle était "enthousiaste avec cette opportunité de carrière". La chose dont elle se souvient ensuite est "de s'être réveillée nue avec le visage de Rob Cohen entre ses jambes en train de faire une pénétration digitale". L'article rapporte que deux personnes proches de cette Jane ont confirmé que la victime présumée leur avait dit avoir été victime d'une agression sexuelle peu après les faits.

Si elle n'a pas porté plainte suite à ces faits, le journal précise que Jane se serait rendue quelques semaines plus tard dans une clinique pour réaliser des tests pour les MST et demander un traitement pour les victimes d'agression sexuelle. Deux ans plus tard, elle aurait pris contact avec le réalisateur. "Le soir de notre rencontre, tu m'as vraiment fait mal et tu m'as bousillée", lui aurait-elle écrit dans un message. "Désolé d'entendre ça", lui aurait-il répondu.

De son côté, l'avocat du cinéaste, Martin Singer, s'est fendu d'une lettre de 13 pages, adressée au HuffPost, en réponse à ces accusations. Dans ce courrier, il nie avec "véhémence" ces faits, évoquant une "histoire diffamante". Son avocat affirme également que la jeune femme n'a, à aucun moment, été inconsciente lorsqu'elle se trouvait avec le réalisateur. Elle serait d'ailleurs partie directement après le rendez-vous d'affaires. Pour le réalisateur et son avocat, le HuffPost a "publié cette histoire dans un effort pour nourrir la folie #MeToo des médias avec une histoire salace".

Là où ca se complique pour le réalisateur, c'est qu'il fait aussi l'objet des mêmes allégations contre lui, portée par sa propre fille, Valkyrie Weather, qu'il aurait agressé sexuellement lorsqu'elle était adolescente. Le réalisateur aurait également emmené sa fille transgenre voir des travailleuses du sexe lorsqu'il était en tournage. L'intéressé dément catégoriquement ces accusations.