• James Franco accusé de harcèlement sexuel : un accord trouvé avec deux plaignantes

    James Franco accusé de harcèlement sexuel : un accord trouvé avec deux plaignantes

    Après son Golden Globe du meilleur acteur de comédie dans The Disaster Artist en 2018, James Franco s'est retrouvé au coeur de la tourmente. Suite au mouvement #MeToo, plusieurs femmes sont montées au créneau pour pointer du doigt le "comportement inapproprié ou sexuellement abusif" de l'acteur pendant ses cours de comédie.

    En octobre 2019, Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, deux anciennes étudiantes de Studio 4, l'école de cinéma de James Franco (qui a depuis fermé ses portes), ont décidé de porter plainte contre l'artiste et plusieurs producteurs pour avoir "usé de leur pouvoir et de leur célébrité en proposant des opportunités incroyables de travail aux actrices en devenir en échange de nudité explicite, de scènes de sexe et, comme Franco l'a énoncé, d'une volonté de repousser les limites".

    Selon la plainte, James Franco "a cherché à créer un réseau de jeunes femmes qui ont été victimes de son exploitation sexuelle personnelle et professionnelle sous couvert d'éducation." Les deux plaignantes accusaient aussi l'acteur d'inciter ses élèves à jouer des scènes de sexe explicites de "type orgie", le tout filmé par une caméra.

    Un an et demi plus tard, le New York Times révèle que les deux jeunes femmes ont abandonné leurs poursuites après un accord trouvé avec le comédien. Les avocats des plaignantes ont confirmé cela dans une déclaration faite à l'agence Associated Press samedi soir. Il n'est pas précisé si cet arrangement est d'ordre financier mais il est très probable que cela soit le cas. Les conditions doivent être soumises à la validation d'un juge dans un mois. Récemment Harvey Weinstein avait également trouvé un accord financier avec plusieurs de ses accusatrices contre l'abandon des charges.

    L'interprète d'Harry Osborne dans Spider-Man avait démenti ces allégations par la voix de ses avocats, dénonçant des déclarations "fausses et incendiaires, sans fond légal et poussées dans le cadre d’une action de groupe dans le but évident d’attirer le plus de publicité possible à des plaignantes qui ont faim d’attention".

    En janvier 2018, James Franco avait déjà nié catégoriquement des premières accusations dans l’émission The Late Show de Stephen Colbert. "Dans ma vie, je suis fier d’assumer ce que j’ai fait. Je dois le faire pour maintenir mon bien-être. Je le fais à chaque fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qui doit être changé. Je m’efforce de le faire. Les propos que j’ai entendus ne sont pas vrais. S’il y a un dédommagement à faire, je le ferais. Je suis ici pour écouter, apprendre et changer de perspective", assurait le comédien.

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