De nouvelles précisions dans l'affaire qui oppose James Franco à Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal : en octobre 2019, l'acteur et réalisateur était accusé par ses deux anciennes étudiantes de "comportement inapproprié ou sexuellement abusif" pendant les cours de comédie qu'il dispensait.

Accusé d'avoir cherché à "créer un réseau de jeunes femmes qui ont été victimes de son exploitation sexuelle personnelle et professionnelle sous couvert d'éducation" au sein de son école de cinéma (fermée depuis), le comédien a toujours nié les faits. Mais le New York Times annonçait, en février dernier, qu'un accord avait été trouvé entre James Franco et les deux plaignantes.

Un arrangement d'ordre financier, selon The Hollywood Reporter, et dont le montant s'élèvera à 2,235 millions de dollars, répartis de la sorte : 670 500 billets verts pour Sarah Tither-Kaplan, 223 500 pour Toni Gaal et le reste (1 341 000 dollars) pour les autres étudiants de James Franco, que la cour a jugés victimes d'escroquerie.

Les bénéficiaires auront quelques mois pour venir retirer la somme à laquelle ils ont droit, et l'argent non réclamé sera ensuite versé au National Women's Law Center, organisation qui défend le droit des femmes.

Le média précise également que l'accusé est parvenu à un accord d'ordre non-financier avec Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, mais les termes sont pour l'instant confidentiels. Il n'est en tout cas pas rare qu'une affaire se règle de la sorte : Harvey Weinstein est ainsi parvenu à ce que trente-sept plaignantes abandonnent les poursuites à son encontre en janvier dernier, moyennant le versement de 17 millions de dollars.