A l'occasion de la sortie de l'album Post Mortem de Guillaume Depardieu, celles qui ont réussi à faire que ce projet voit le jour, sa mère Elisabeth, sa sœurJulie et son ex Elise, se confient dans Paris Match. Elles racontent sans détour la vie de Guillaume et parlent de Gérard Depardieu, un père qui a marqué la vie de son fils. Les deux hommes s'écharpaient souvent si l'on en croit cette citation : "Sa conscience politique très pointue a suscité de violentes disputes avec Gérard qui avait, lui, une vision plus enfantine, avec une fascination pour des leaders peu fréquentables" raconte Julie, sa fille. L'acteur franco-russe appréciera cette révélation ou son ami Nicolas Sarkozy.

En plus des interminables engueulades avec son père, Guillaume souffrait atrocement."Il avait ces horribles douleurs fantômes. Il me disait : 'J'ai un mal de chien à mon pied qui n'est plus là'. Ca le réveillait la nuit", commente Julie 40 ans. Elisabeth la mère raconte que ses enfants ont toujours vécu dans l'ombre dans leur père. "Si j'avais su, j'aurais appelé mes enfants 'Durand'. Guillaume et Julie ont toujours été observés et jugés à travers le prisme déformant de leu père, avec la sensation de ne pas exister".

Malgré des années de disputes, Gérard Depardieu a écouté l'album Post Mortem."Il a reconnu le talent. Quand Guillaume lui a fait écouter ses maquettes, il lui a dit 'T'es un poète' mais sur un ton qui voulait dire 'tu m'as réglé mon compte". Le grand handicap de Gérard, c'est qu'il dit les mots des autres depuis quarante ans. C'est un type très intelligent qui lit toute la journée, mais là, il était très admiratif que son fils produise ce qu'il a produit. Ca le dépasse".