• Daniel Craig : "Mon James Bond n'est pas aussi misogyne et sexiste que les versions d'avant"

     

    Daniel Craig : "Mon James Bond n'est pas aussi misogyne et sexiste que les versions d'avant"

    Il y a dix ans, Daniel Craig succédait à ses illustres aînés Sean Connery, Lazenby, Roger Moore, Dalton et Pierce Brosnan dans la peau de James Bond.
    L'annonce officielle du nouvel agent britannique n'avait à l’époque pas enthousiasmé le grand public qui trouvait l'acteur trop jeune, trop blond et pas assez charming. Sam Mendes lui même (réalisateur de Skyfall et 007 Spectre) pensait que ce casting était peut être une erreur rapporte aujourd'hui le magazine anglais Esquire.
    Mais en interprétant un Bond plus humain, moins parodique, vulnérable physiquement et émotionnellement, Daniel Craig a su convaincre en James Bond post modern.
    Aujourd'hui, alors que 007 Spectre pourrait être son dernier James Bond ("J'ai envie de passer à autre chose"), Daniel Craig revient dans les colonnes d'Esquire sur ses 10 ans dans la peau de l'espion et dresse un portrait peu reluisant du célèbre agent infiltré : "Il est misogyne, sexiste et seul", affirme-t-il.

    "Je suis fan de James Bond, j'adore tous les films de James Bond" se reprend l'acteur de 47 ans mais même si la saga de Ian Fleming l'a rendu riche, "très riche", Daniel Craig n'a pas peur d'égratigner sa poule aux œufs d'or : "Sans chercher à manquer de respect aux anciens James Bond, aujourd'hui la saga est totalement différente. Les films ont plus de poids, plus de sens, les choses ont changé. James Bond doit toujours tuer le méchant, mais il doit y avoir une raison à cette mort" entame-t-il avant de poursuivre, "Mon James Bond n'est pas aussi misogyne et sexiste que les versions d'avant", affirme-t-il.
    Mais si Daniel Craig s'enorgueillit de moderniser l'image d'éternel séducteur peu respectueux des femmes, 007 Spectre promet d'être "une célébration de tout ce qui est Bond", rassure-t-il : "C'est Syfall fois 10". Il y a effectivement une super voiture, des jolies femmes (Monica Bellucci et Lea Seydoux), des scènes cultes (une poursuite en voiture dans les rues de Rome, des scènes d'action dans les Alpes autrichiennes, à Tanger et à Londres), un homme de main violent et un vrai méchant.

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