Si la crise financière et immobilière américaine a déjà donné lieu à plusieurs films comme Margin Call, sur la faillite d'une banque, 99 Homes, qui dépeint les évictions, ou encore le documentaire oscarisé Inside Job, The Big Short : le casse du siècle, adaptation du livre éponyme de Michael Lewis, relate à son tour la fameuse crise des subprimes aux Etats-Unis mais avec humour noir et à grand renfort de super stars hollywoodiennes : Brad Pitt, Ryan Gosling, Steve Carell, Christian Bale et même Selena Gomez, ils sont tous au casting.

C'est donc une armée d'A-list acteurs qui s'est rendue sur le tapis rouge de New York pour la grande première du film signé Adam McKay : Brad Pitt, 51 ans vêtu de bleu jusqu'aux lunettes au côté de Ryan Gosling plus dandy en tweed à carreaux sans oublier Steve Carell, dont le jeu d'acteur fait déjà grand bruit, tous ont fait le déplacement.
Si Christian Bale manquait à l'appel, les deux beaux gosses du cinéma - que presque deux décennies séparent - ont tout fait pour faire oublier l'absent : accolades chaleureuses, fou rire sur tapis rouge et sourires en coin aussi séducteurs l'un que l'autre.

Et si The Hollywood Reporter juge le film "bien trop long" et Variety le qualifie de "farce post-moderne hyper caféinée", la présence à l'écran des fantasmes du septième art fera vite oublier aux fans que Christian Bale en gérant du fonds spéculatif, Brad Pitt en investisseur lucide et sombre et Ryan Gosling dans la peau d'un gestionnaire de fonds spéculatif arrogant et vénal ne passionnent pas la critique américaine.