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Bob Dylan vend tout son catalogue musical à Universal
300 millions de dollars. C’est, selon le New York Times, la somme qu’a déboursée Universal Music pour s’offrir la totalité des droits du répertoire légendaire d’un certain… Bob Dylan. L’interprète de Blowin' In The Wind a en effet signé avec la major pour céder plus de 600 morceaux, dans ce qui est décrit par la publication comme le contrat le plus juteux de l’industrie musicale depuis des décennies, et même du siècle. Son travail appartient désormais au groupe Universal. L’icône de la protest song n’a en revanche pas cédé ses droits sur les prochains titres et albums qu’il pourrait composer et sortir.
« Représenter l’œuvre d’un des plus grands auteurs-compositeurs de tous les temps, dont l’importance culturelle ne peut pas être surestimée, est un privilège autant qu’une responsabilité », a déclaré le PDG d’Universal Music Publishing Group dans un communiqué relayé par Deadline.
On ignore ce qui a poussé Bob Dylan, 79 ans et obsédé par sa propre mortalité, à céder les droits de sa musique, à part l’envie d’être encore plus riche… Alors que la pandémie a mis un coup de frein aux représentations live de la plupart des artistes dans le monde, les maisons de disques ont accéléré le rachat de catalogues légendaires.
Entre mars et septembre dernier, le New York Times affirme qu’un fonds d’investissement britannique, Hipgnosis Songs Fund, a dépensé plus de 670 millions de dollars pour racheter les morceaux, entre autres, de Blondie, Rick James, Barry Manilov, ou encore Chrissie Hynde, des Pretenders. La semaine dernière, Stevie Nicks a elle aussi cédé les droits de ses morceaux à Primary Wave Music, pour un montant estimé à 100 millions de dollars, d’après Rolling Stone.
Du côté des artistes plus jeunes, c’est l’inverse. Kanye West et Taylor Swift tentent de récupérer les droits sur leurs masters, détenus par des fonds d'investissement et autres majors.
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Tags : Bob Dylan, Universal
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