Tout le monde se demande si Taylor Swift sera de retour à temps de sa tournée « Era Tour » au Japon pour voir son chéri, le footballeur américain Travis Kelce, lors du Super Bowl. Les journaux japonais se livrent même à de savants calculs sur les départs et arrivées d’avions. Or, la question des déplacements aériens de la chanteuse est aujourd’hui sur la sellette, mais pour une autre raison.

Un étudiant de l’université de Floride, Jack Sweeney (21 ans), est la cible de l’équipe juridique de Taylor Swift pour avoir publié son journal de vols. Le jeune homme n’est pas inconnu du public. Il suit régulièrement les déplacements des riches et puissants, ce qui lui avait même valu l’énervement d’Elon Musk. Maintenant, c’est l’interprète de Shake It Off qui lui a envoyé une mise en demeure.

Alors que des militants de l’environnement traquent les déplacements en avion de personnalités pour dénoncer leur bilan carbone, selon les avocats de Taylor Swift, l’intention de Jack Sweeney serait bien différente. Même s’il publie lui aussi des données sur le carburant consommé et les taux d’émission présumé, les conseils de la chanteuse l’accusent de chantage et de vouloir monnayer ces informations.

« Nous sommes au courant de vos démêlés publics avec d’autres personnes très en vue et des tactiques que vous avez employées dans ces échanges, notamment en proposant de mettre fin à votre comportement nuisible uniquement en échange d’objets de valeur », écrivent-ils avant de préciser : « Bien que cela puisse être un jeu pour vous, ou une voie qui, vous l’espérez, vous apportera richesse ou célébrité, il s’agit d’une question de vie ou de mort pour notre cliente ».

Jack Sweeney a lui-même remis ce courrier au Washington Post qui l’a publié. Et pour sa défense, l’étudiant rappelle que ces informations sont accessibles à tous, puisque ce qu’il publie n’est qu’une « compilation » des données publiques des vols de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA).

Depuis la mise en demeure, il a interrompu ses publications sur les réseaux pendant 24 heures. Cela ne satisfait pas l’équipe juridique de Taylor Swift qui déplace l’affaire sur le plan du harcèlement.

« Mme Swift a eu affaire à des harceleurs et à d’autres personnes qui lui voulaient du mal », explique le courrier, se référant sans doute à divers hommes qui ont pénétré chez elle. La traque de ses déplacements en avion aurait causé à Taylor Swift « un préjudice direct et irréparable, ainsi qu’une détresse émotionnelle et physique » qui aurait entraîné un « état constant de crainte pour sa sécurité personnelle ».