Amber Heard n’a pas obtenu gain de cause et devra se défendre à la barre contre son ex-mari, Johnny Depp. La plainte en diffamation déposée par l’acteur de Pirates des Caraïbes a été validée par la justice américaine alors que la comédienne avait demandé son annulation.

Selon Amber Heard, le fait que son ex-mari a perdu son procès contre le Sun rendait caduque sa plainte contre elle. Pas du tout, pour la juge Penney Azcarate du comté de Fairfax, qui explique que « l’accusée n’était pas une des parties dans le procès au Royaume-Uni et n’a pas été traitée comme tel ». « Parce qu’elle n’était pas nommée comme accusée, elle n’a pas fait l’objet des mêmes règles applicables aux parties citées. En fait, l’accusée ne pouvait pas être citée comme accusée lors du litige au Royaume-Uni parce que ses propos considérés diffamatoires ont été faits après le début de l’action au Royaume-Uni », ajoute la juge dans ses conclusions relayées par Deadline.

Johnny Depp a porté plainte en diffamation contre le tabloïd britannique The Sun en juin 2018 à la suite d’un article paru en avril de la même année dans lequel il était qualifié de « cogneur de femmes ». En décembre, Amber Heard publiait une tribune dans le Washington Post et s’y présentait comme une figure des violences domestiques. Si elle ne nommait pas son ex-mari, ce dernier a porté plainte en diffamation contre elle, s’estimant facilement reconnaissable.

Le procès contre le Sun a eu lieu l’année dernière à Londres et la justice britannique a donné raison au tabloïd. Dans la plainte déposée contre Amber Heard aux Etats-Unis, Johnny Depp réclame 50 millions de dollars à son ex-femme. Le procès en diffamation contre la star d’Aquaman aura donc bien lieu. La date a été fixée à avril 2022 en Virginie.

C’est une nouvelle victoire dans cette affaire pour l’acteur qui a également obtenu le droit de vérifier si Amber Heard a bien fait don d’une partie des 7 millions de dollars reçus lors de leur divorce à des œuvres caritatives comme elle l’affirme depuis le début.