Avec Monsieur je-sais-tout, dont la sortie est prévue pour le 9 mai, Arnaud Ducret bouscule ses habitudes puisque le film n'a rien d'une comédie pure, genre dont il est indissociable. Adapté du roman d'Alain Gillot "La surface de réparation", ce long métrage écrit et réalisé par Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie (Tout Schuss) traite d'un sujet sérieux et lorgne davantage du côté de l'émotion que de celui des gags.

Soit Vincent Barteau, un homme solitaire et très sûr de lui, qui entraîne une équipe de jeunes footballeurs au centre de formation de La Rochelle (il est incarné par Ducret, qui enseignait déjà le sport aux jeunes via son personnage de professeur d'EPS dans Les Profs). Les enfants, ce n'est pas sa tasse de thé. Or, un soir, rentre dans sa vie son neveu Léonard (Max Baissette de Malglaive), atteint du syndrome d'Asperger. Ils vont d'abord se jauger, se fuir, avant de s'épauler pour avoir une vie meilleure.

Si Léonard, de par sa pathologie, n'est pas fait pour jouer au football, il possède une intelligence au-dessus de la moyenne lui permettant d'analyser ce sport de manière scientifique. Mais rapidement, la question de savoir s'il doit intégrer un établissement spécialisé se pose. S'étant attaché au jeune, Vincent semble alors vouloir faire tout son possible pour le garder avec lui.

Dans la peau de Léonard, Max Baissette de Malglaive (qui est le filleul de l'animatrice de télévision Véronique de Villèle) n'en est pas à son coup d'essai avec Monsieur je-sais-tout puisqu'il possède une filmographie déjà bien remplie malgré son jeune âge. Après avoir fait ses débuts dans Versailles, il a eu des rôles dans des films aussi variés que L'Immortel, Case départ, Mea Culpa, Rattrapage ou encore Nos patriotes.