Alice Cooper a arrêté de boire et d’après le rockeur mythique, il doit sa survie à la religion. Il vient de déclarer au New York Daily News qu’après avoir été diagnostiqué alcoolique il y a 40 ans, il a dû s’en remettre à une « puissance supérieure » pour trouver la force de mettre fin à son addiction.

« Tout ce qui pouvait mal se passer était arrivé dans mon corps. J’avais commencé à boire avec Jim Morrison des Doors, avec Jimi Hendrix​, et Keith Moon des Who, et ils sont tous morts à 27 ans ».

Juste après son diagnostic, le chanteur dit avoir retrouvé la foi et n’a jamais retouché à la boisson.

« Ma femme et moi sommes tous les deux chrétiens. Mon père était pasteur, mon grand-père était évangéliste. J’ai grandi dans une église, puis j’ai choisi de m’en éloigner le plus possible et quand j’ai failli mourir, j’y suis revenu », a-t-il révélé.

Mais alors, comment concilier la religion avec son statut de légende vivante du shock rock, ce genre qu’il a popularisé avec ses performances inspirées de films d’horreur ? Pour Alice Cooper, aucun problème : « Il n’y a rien dans la chrétienté qui interdit d’être une star du rock. Les gens ont une idée très biaisée de la religion chrétienne. Ils pensent que c’est très précis, qu’on ne fait jamais d’erreur et qu’on passe notre temps à prier, ou qu’on est de droite. Mais ça n’a rien à voir avec ça. Il s’agit simplement d’une relation avec Jésus Christ », a-t-il expliqué.

Et le chanteur va pouvoir pousser encore plus loin sa relation avec Jésus puisqu’il va bientôt apparaître dans une retransmission live de la comédie musicale Jesus Christ Superstar. Il jouera le rôle du Roi Hérode, face à John Legend dans le rôle de Jésus et Sara Bareilles dans celui de Marie Madeleine.