• Abus de faiblesse : Catherine Breillat réplique à Christophe Rocancourt et annonce à son tour une plainte

    Abus de faiblesse : Catherine Breillat réplique à Christophe Rocancourt et annonce à son tour une plainte

    La réalisatrice Catherine Breillat a répliqué hier à la plainte annoncée par Christophe Rocancourt contre son film Abus de faiblesse, sorti au cinéma ce mercredi et inspiré de leur histoire, et a annoncé à son tour une procédure judiciaire contre "l'escroc des stars", selon un communiqué de son avocat.

    Mardi, l'avocat de Christophe Rocancourt, Me Marcel Ceccaldi, avait annoncé à l'AFP son intention d'engager des poursuites pour atteinte à la vie privée contre ce film, sorti en salles mercredi. Christophe Rocancourt a été condamné en février 2012 à 16 mois de prison dont huit mois ferme et 578 000 euros de dommages et intérêts pour abus de faiblesse au préjudice de la réalisatrice. Il a déjà purgé cinq ans de prison aux Etats-Unis pour avoir escroqué le tout-Hollywood sous divers pseudonymes.

    "C'est comme s'il était condamné à perpétuité à être le symbole de l'escroc. C'est une atteinte intolérable à ce qui constitue sa personne même", a dénoncé Me Marcel Ceccaldi, visant le film, dont Catherine Breillat assure qu'il s'agit d'une oeuvre de fiction. Elle "s'étonne que de telles déclarations aient pu être formulées avant même que Monsieur Rocancourt n'ait pu prendre connaissance du film (...) et relève qu'elles ont été diffusées la veille même" de sa sortie, écrit jeudi dans un communiqué son avocat, Me Bruno Ryterband.

    "Elle y voit une manoeuvre destinée à perturber cette sortie et une tentative de dénaturation de la réalité des faits dont elle a été victime et qui ont fait l'objet d'une décision définitive", ajoute l'avocat. "L'obligation d'indemniser sa victime (...) ne semble pas impressionner Monsieur Rocancourt", affirme aussi Me Ryterband, qui souligne les "sommes quasiment insignifiantes" versées à la réalisatrice à ce jour.

    L'avocat annonce donc une plainte pour "organisation frauduleuse d'insolvabilité" contre Christophe Rocancourt. "Monsieur Rocancourt est par ailleurs bien malvenu à prétendre qu'il aurait été porté atteinte à sa vie privée alors qu'il vient de publier, sous le titre "Je plaide coupable" un ouvrage dans lequel il met en scène lui-même sa propre vie privée et porte atteinte à celle de Madame Breillat", indique aussi Me Ryterband, qui précise que plusieurs plaintes ont également été déposées à ce sujet.

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