En l'espace de trois ans seulement, Zahia Dehar a sû gravir les échelons et mène aujourd'hui une vie pour laquelle elle ne semblait pas prédestinée. Lorsque le grand public entend pour la première fois parler d'elle, en 2010, elle a à peine 18 ans. Son nom est rattaché à un scandale sexuel impliquant les footballeurs Franck Ribéry et Karim Benzema, avec qui la jeune femme aurait eu des relations tarifiées alors qu'elle était encore mineure. Mais tout change brusquement l'année suivante lorsqu'elle fait la rencontre de Karl Lagerfeld.

Séduit par sa plastique et son naturel, le directeur artistique de la maison Chanel la fait poser devant son objectif. Bingo. Deux mois plus tard, Zahia, qui rêve de travailler dans la mode, sort sa première collection de lingerie haute de couture. Rapidement suivie d'une deuxième, puis d'une troisième. Comme si elle était déjà lassée, Zahia se lance aujourd'hui dans un nouveau projet : celui d'une collection de lingerie prêt-à-porter, qu'elle lancera en juillet prochain. Parallèlement, le jeune business-woman de 21 ans travaille sur l'ouverture d'un salon de thé de luxe en partenariat avec un prestigieux pâtissier parisien.

Forte de ses expériences professionnelles, Zahia mène aujourd'hui un train de vie fastueux, qui n'est pas sans rappeler celui des plus grandes stars. Comme le révèle dans son dernier numéro Paris Match, qui a suivi la jeune femme pendant trois jours, Zahia a trouvé refuge au Bristol, hôtel cinq étoiles situé au cœur de Paris, le temps que son appartement de 300 mètres carrés du XVIème de Paris soit refait à neuf. Une charmante petite bicoque dans laquelle elle vit avec un cuisinier et une gouvernante. Outre le Bristol, Zahia a également ses quartiers au Royal Monceau, qui facture la bagatelle de 22.000 euros pour une nuit.

Quand elle n'est pas à l'hôtel, Zahia "dévalise les boutiques de l'avenue Montaigne, son passe-temps favori, accompagnée de son chauffeur", écrit Paris Match. Au chauffeur, viennent s'ajouter son maquilleur et sa coiffeuse, qui l'accompagnent au moindre de ses déplacements et logent également dans des villas de luxe, à 1.000 euros la nuit minimum. "L'argent est omniprésent, dépenser sans compter pour financer son existence de princesse", raconte le magazine, qui lève toutefois une question importante : qui paye ? Une question à laquelle personne ne semble pouvoir apporter une réponse, conclut Paris Match.