Le clip de "Heal Tomorrow", à 360° et dans lequel vous pouviez naviguer à votre guise, relevait déjà du tour de force. Mais avec "Words Hurt", les Naive New Beaters et le réalisateur Romain Chassaing vont encore plus loin. Au propre comme au figuré, puisque leur nouvelle vidéo nous emmène jusqu'au Viêtnam et aux Etats-Unis, respectivement représentés au Touquet et dans une cité universitaire "où les bâtiments font vraiment ricains", nous explique David Boring, chanteur du groupe franco-californien qui fête cette année ses dix ans d'existence.

Egalement connu sous le nom d'Esteban au cinéma (La Fille du 14 juillet, L'Effet aquatique...), il est, aux côtés de ses compères Eurobélix et Martin Luther BB King, le héros du clip. Ou plutôt de ce "jeu vidéo musical" interactif dans lequel les mots comptent tout autant que les actions, chaque séquence se terminant par un choix à faire afin de construire l'une des 47 histoires possibles, tout en sachant ce que vous avez visionné et ce qu'il vous manque. Prêts à prendre en main la vie de David Boring ? C'est sur le bien nommé site de Words Hurt.

i les plus joueurs et nostalgiques des "Livres dont vous êtes le héros", référence avouée de cette vidéo qui a demandé 7 jours de tournage et plusieurs semaines de post-production, chercheront à visionner tous les segments, les plus cinéphiles s'amuseront à déceler toutes les (nombreuses) références cachées tout au long du clip, du Parrain à Retour vers le futur, en passant par Les Goonies et Forrest Gump. Sans oublier divers détails amusants qu'on vous laisse découvrir par vous-mêmes, avec néanmoins un petit conseil : lorsque vous voyez un jeu vidéo apparaître sur un écran de télévision, cliquez dessus pour débloquer un bonus.

Autres défis : parvenir à mener l'histoire jusqu'à la version karaoké de la chanson, issue de l'album "A la folie" sorti en 2016, ou la parodie d'une émission présentée par Monsieur Poulpe sur internet. Prévoyez juste un peu de temps, car vous risquez de rester un petit moment en compagnie des Naive New Beaters grâce à "Words Hurt".