• Un mois et demi après ses propos polémiques sur la police, Camélia Jordana sort du silence

    Un mois et demi après avoir déclaré ne pas se sentir "en sécurité face à un flic en France", et la polémique qui a suivi avec le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, Camélia Jordana sort du silence et assume ses propos:

    "Je ne suis pas contre la police mais contre la mauvaise police. Et il y en a, vraiment", a-t-elle déclaré au micro de Pascale Clark sur Europe 1 ce lundi."

    Lorsque la journaliste demande à la chanteuse si elle n'a pas généralisé la situation, Camélia Jordana lui répond: "Ce n'est pas grave. Quand une parole est dite il y a forcément des choses qui ne vont pas dans le sens de ce que je dis qui se passent. Ce n'est pas grave si au passage ça permet à certaines personnes de s'éduquer et de se poser la question de leur position face à ça. S'il y a une prise de conscience et que ça ouvre le débat, je suis ravie, j'ai gagné."

    Camélia Jordana, qui a participé aux marches pour Adama Traoré le mois dernier, dit prendre "les armes de manière civique": "En marchant dans la rue, en chantant, en faisant des choix artistiques", indique-t-elle. "Mon engagement transpire dans mes projets. Oui, ma voix est une arme de manière citoyenne autant que de manière professionnelle et artistique."

    Depuis ses déclarations, Camélia Jordana est victime de menaces: "Ce n'est pas grave", assure-t-elle, avant d'ajouter:

    "J'ai la chance d'être très bien entourée. J'ai une famille et des amis extraordinaires. J'ai une résistante importante aux choses [...] Grâce à ma vie d'artiste, je connais le fait d'être exposée face à un public large depuis un peu plus de dix ans [...] Donc, depuis dix ans, je me fais insulter sur je ne sais pas combien de plateformes et de réseaux, mais ce n'est pas très grave. J'ai une vie formidable."

    Camélia Jordana avait déclaré le 23 mai sur le plateau d'On n'est pas couché: "Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j'en fais partie. Aujourd'hui j'ai les cheveux défrisés, quand j'ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France. Vraiment. Vraiment." Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, avait alors réagi sur Twitter :

    "Non, madame, 'les hommes et les femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue' ne se font pas 'massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau', ces propos mensongers et honteux alimentent la haine et la violence. Ils appellent une condamnation sans réserve."

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