• Ten Days in the Valley : Une nouvelle série née à la suite d'un véritable cauchemar

    Ten Days in the Valley : Une nouvelle série née à la suite d'un véritable cauchemar

    La rentrée américaine 2017 - 2018 est lancée ! Parmi la foison de nouveautés qui démarrent chaque année, les fans de The Closer auront au moins un choix facile à faire : Ten Days In the Valley. Un drama qui leur permettra en effet de retrouver l'irrésistible Kyra Sedgwick qui revient à la tête d'une série six ans après la fin de The Closer dans un rôle qui devait d'ailleurs revenir, à la base, à Demi Moore.

    Diffusée à partir du 1er octobre sur ABC, et dès le 03 octobre en France sur Polar +, Ten Days In the Valley s'inscrit dans la longue lignée des séries qui traitent du kidnapping d'enfant et qui, au fur et à mesure des épisodes, promettent des révélations sur chacun des protagonistes de l'affaire...

    Mais, ce drama créé par la canadienne Tassie Cameron, sort un brin des sentiers battus en plaçant son intrigue au coeur même du système hollywoodien et joue donc sur l'idée que la fiction peut devenir réalité. L'héroïne, Jane Sadler, qui a  l'horreur de découvrir que sa fille a été enlevée en pleine nuit, est aussi la productrice d'une série policière, censée être fictionnelle mais qui s'approche étrangement du réel et qui fait donc beaucoup parler dans le milieu policier. Jane se voit donc, dans un effet de miroir, à son tour prise dans une enquête où tout le monde a des secrets et tout est plus complexe qu'il n'y parait... Jane, en premier lieu, qui est loin d'être une héroïne sans défaut...

    Ten Days in The Valley joue en réalité sur un double effet de miroir puisque l'histoire même de la série est née d'un vrai cauchemar de sa créatrice, Tassie Cameron, auteure et réalisatrice canadienne qui a collaboré sur Rookie Blue ou encore Flashpoint. Selon TVGuide, qui a pu la rencontrer, l'idée lui serait venue après un cauchemar qui l'aurait tellement marquée qu'elle aurait souhaité l'exorciser sur le papier  : "[Dans ce rêve] Je travaillais seule, tard dans la nuit, dans le cabanon où j'écris et qui se trouve à environ 3 mètres de ma maison. J'avais finis d'écrire et j'allais rentrer [chez moi] mais la porte d'entrée était fermée."

    Cette scène se retrouve à l'exactitude dans le pilote de Ten Days in the Valley. Après avoir retravaillé dans son cabanon un script demandé dans l'urgence, Kyra Sedgwick cherche à rentrer chez elle mais la porte a été fermée. Elle casse une vitre, monte à l'étage et, là, réalise que sa fille n'est plus dans son lit et qu'elle a été enlevée pendant qu'elle travaillait : "Je pense que mon psy aurait probablement dit que [ce rêve était le produit de] la pression et des inquiétudes d'être à la fois [mère] et de gérer [en parallèle] une carrière."

    En mettant littéralement sur le papier son "pire cauchemar", il est facile d'imaginer que Tassie Cameron a dû apprendre à inventer d'autres rebondissements encore plus cauchemardesques pour faire avancer son intrigue. Mais, par ce biais, la créatrice cherchait aussi à braquer les projecteurs sur les mères actives et scruter les remords sans fin qui peuvent étreindre les femmes qui jonglent tant bien que mal entre une vie de famille et une vie professionnelle bien remplie. Un point d'ailleurs soulevé par Kyra Sedgwick au cours du même entretien avec TVGuide :

    "Je pense vraiment que nous essayons de jouer autour de cette idée. Ce dont nous parlons dans cette série, c'est de cette culpabilité archétypale que les femmes ressentent à la minute où elles donnent la vie. Une partie de ça est biologique dans le sens où nous pensons - je ne sais pas pourquoi - que chaque minute que nous ne passons pas avec notre enfant est une raison suffisante pour nous flageller. Et la société est heureuse de nous le notifier également". 

    Pour Erika Christensen, qui incarne la soeur de Jane, cette question de la culpabilité avait d'autant plus d'intérêt et de sens qu'elle venait justement d'avoir un enfant lorsque le tournage de Ten Days in the Valley a démarré : "En fin de compte, je pense que le but, c'est de devenir autant que possible la meilleure version de soi-même pour le bien de cette petite personne. C'est une vraie lutte et nous devons tous la mener. Je peux vraiment m'identifier [à cette situation]. Bien évidemment, j'ai dû être loin de ma fille pour pouvoir tourner cette série et je suis très heureuse de l'avoir fait car je suis fière du [résultat]."

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