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Sylvie Tellier : ses publicités très ambigües sur Instagram agacent ses abonnés
Ces derniers jours, une célèbre marque de pâtes fraîches a lancé une vaste opération de communication sur les réseaux sociaux. De nombreux influenceurs font la promotion de ses produits, comme par exemple les vidéastes de YouTube Norman Thavaud et Léna Situations. Sylvie Tellier a également accepté ce type de partenariat rémunéré et a fait une publication sur Instagram ce lundi 15 juin. La directrice de la société Miss France y apparaît en train de déguster une barquette de la marque, dans son bureau. La mention « partenariat rémunéré » est bien visible, ce qui a copieusement agacé une partie de ses abonnés : « Super la pub pour les pâtes industrielles à rechauffer, whaou… » ; « Tout est bon pour faire un peu de blé. Décevant de votre part » ; « Un vrai panneau publicitaire… Quelle déception. » Ces internautes ont dû très mal prendre l’autre partie de l’opération : « Allez voir ma story je vous explique comment vous pouvez vous aussi faire plaisir à un de vos proches », a précisé Sylvie Tellier dans son post. Car ce sont justement ces stories qui posent le plus problème.
Dans une série de quatre petites vidéos publiée en story Instagram, Sylvie Tellier a longuement fait la promotion de la fameuse marque de pâtes. Mais cette fois, elle n’a pas annoncé qu’il s’agissait d’un partenariat rémunéré. Pourtant, il était tout à fait possible pour elle de le mentionner, soit manuellement, soit en utilisant l’outil spécial crée par Instagram pour les influenceurs. Une question peut donc se poser : la directrice de la société Miss France est-elle hors-la-loi ? Difficile de l’affirmer. Une chose est sûre, la publicité déguisée est condamnable : la loi indique que toute publicité « doit pouvoir être clairement identifiée comme telle ». En cas d’infraction, des poursuites pour pratique commerciale trompeuse sont possibles, avec potentiellement de lourdes sanctions : jusqu’à deux ans de prison et une amende allant jusqu’à 37 500 euros. Toutefois, il n’existe pas en France de loi spécifiquement applicable aux posts sponsorisés sur les réseaux sociaux. En 2016, la Direction générale de la répression des fraudes avait démarré une enquête sur les pratiques de certains YouTubeurs qui omettaient d’annoncer leurs partenariats rémunérés. Mais il n’y a pas eu de grande annonce depuis.
A ce jour, seule l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) veille au grain. L’organisme a, comme le rapporte Siècle Digital, présenté des règles pour encadrer la publicité sur les réseaux sociaux. Un des points essentiels consiste à annoncer clairement les partenariats rémunérés avec les marques, que ce soit dans les publications classiques ou les stories. L’ARPP n’a en revanche aucun pouvoir de sanction et ne peut donc pas engager de poursuites devant les tribunaux. Mais il pratique régulièrement le « name and shame », pour dénoncer publiquement les contrevenants. L’été dernier, l’ARPP avait ainsi rendu un avis au sujet d’un influenceur qui avait fait la promotion d’une marque de champagne sans préciser qu’il était rémunéré pour le faire. Ce dernier n’avait, de plus, pas partagé les mentions sanitaires relatives à l’alcool qui sont prescrites par le code de la santé publique.
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Tags : Sylvie Tellier
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