• Souvenirs de Tournage sur Disney+ : les secrets de fabrication de l'univers de Tron

    Souvenirs de Tournage sur Disney+ : les secrets de fabrication de l'univers de Tron

    Série documentaire sur Disney+, Souvenirs de Tournage suit le collectionneur Dan Lanigan à la recherche des accessoires de tournage de ses films préférés. Ses enquêtes l’amènent à retrouver des comédiens et membres des équipes pour discuter des objets et accessoires mythiques récupérés et d’en tirer des anecdotes et souvenirs mémorables. Dans l’épisode consacré au film culte et révolutionnaire de science-fiction Tron (1982) de Steven Lisberger, on y apprend notamment que :

    Syd Mead, le designer et concepteur néofuturiste qui a travaillé sur l’univers de Tron, a fait appel à ses notions d’anatomie pour concevoir les costumes des personnages du film. L’artiste a fait correspondre le design des circuits avec le sytème nerveux et les muscles afin de coller au corps des acteurs qui portaient des costumes en plastique et elasthanne très fins. C’était la première fois que Syd Mead dessinait pour de l’animation numérique.

    Toujours selon Syd Mead, les corps et costumes des personnages ne devaient faire qu’un avec les  motos light cycle lorsqu’ils les mettent en marche à l'origine. Le casque était censé continuer le pare-brise de la moto quand il se penchait en avant. Cela n’était malheureusement pas possible à concevoir numériquement avec les ordinateurs de l’époque et ils ont donc choisi de mettre en place la transformation avec les bâtons lumineux et en deux images les motos light cycle apparaissent. Les concepteurs ne pouvaient pas faire autrement.

    Malgré les avancées apportées par la conception par ordinateur à l’époque, certaines limites sont vite apparues. Les concepteurs et animateurs numériques de Tron ont dû être très inventifs. Par exemple, les casques des personnages ont été créés à partir de casques de hockey et de rubans adhésifs noirs à une semaine et demie du tournage. Selon le concepteur Richard Taylor, les costumes étaient directement modifiés sur les acteurs dans certaines scènes pour donner cette impression d’énergie et de lumière. Sur le plateau en noir et blanc, les séquences étaient filmées en noir et blanc en 65mm et les pellicules étaient ensuite placées dans une machine de rotoscopie pour ajouter les effets néons sur les emplacements en rubans adhésifs noirs. Ils se sont retrouvés avec plus de 32 tonnes d’images !

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