C’est l’année Samuel L. Jackson. Après Glass et Captain Marvel, et en attendant Avengers : Endgame et Spider-Man : Far From Home (sans oublier le nouveau Shaft), l’acteur, qui a soufflé ses 70 bougies en décembre dernier, n’a pas fini de bousculer le box-office. Il continue aussi d’être une icône de la mode, en atteste la dernière Une du magazine Esquire qui lui est consacrée. Mais aussi un infatigable provocateur. Car si cette couverture fait beaucoup parler, c'est aussi et surtout pour l’interview sans filtre que l’interprète de Nick Fury a accordé à la revue. 

Fidèle à son légendaire franc-parler (avec moult jurons en bonus), Jackson y explique notamment qu’il assume totalement ses prises de positions à l’encontre de Donald Trump :

"Je crois qu’on ressent la même chose que ce que ces enfoirés qui détestaient Obama ont ressenti pendant huit ans. Donc ils ont dit toutes ces saloperies. Ils ont posté sur internet des putains de photos de Michelle assise les jambes croisées avec une bite qui pend. (…) Cet enfoiré [Donald Trump] est en train de détruire la planète et plein d’autres trucs de fou. Et les gens trouvent ça normal. Ce n’est pas normal, putain. Et si tu ne dis rien, tu te rends complice. Si j’étais éboueur et que j’avais un compte Twitter ce serait pareil, je tweeterai cette merde."

Et tant pis si les conservateurs se mettent à boycotter ses films ! 

"Je sais combien d’enfoirés me détestent. ‘Je n’irai plus jamais voir un film avec Sam Jackson.’ Vous croyez que j’en ai quelque chose à foutre ? Je ne perdrais pas d’argent. J’ai déjà encaissé ce chèque. Allez vous faire foutre. Brûler mes cassettes vidéos. J’en ai rien à battre. ‘Tu es un acteur, tiens-toi à la comédie’. Non, enfoiré, je suis un être humain qui pense d’une certaine façon. Et certains de ces trucs me concernent, parce que si on a pas la sécurité sociale, et que des gens de ma famille tombent malade, ils vont m’appeler parce que je suis blindé. Je veux qu’ils aient la Sécu."