• Salma Hayek, bienséante et chic pour la première du Prophète

    Salma Hayek, bienséante et chic pour la première du Prophète

    Si dernièrement, l'actrice mexico-américaine a fait parler d'elle pour son indécence sur tapis rouge, aujourd'hui c'est (enfin)pour son actualité cinématographique que Salma Hayek fait les gros titres.

    Productrice du Prophète, un film d'animation adapté du recueil philosophique de l'auteur libanais Khalil Gibran et qui "chante les louanges de la liberté d'expression", l'actrice de 49 ans a pu compter sur la présence de son cher mari, François-Henri Pinault et sur l'actrice Julie Gayet, à l'Institut de Monde Arabe hier pour sa grande avant-première parisienne.

    Amoureuse de la vie et du Liban, Salma Hayek signe avec la production (et le casting vocal) du conte cinématographie et film d'animation Le Prophète un pas de plus dans sa carrière alliant engagement politique, culturel et partage de valeurs humaines. Inspiré du chef-d'oeuvre et best-seller de l'écrivain libanais, Gibran Khalil Gibran, Le Prophète est "une aventure et un message d'unité adressé à la nouvelle génération, qui a urgemment besoin des concepts et des principes humains" expliquait l'actrice lors de la conférence de presse au Liban en avril dernier.

    Très attachée à l'oeuvre de Khalil Gibran qu'elle a découverte petite - c'était "le livre de chevet de (son) grand-père" explique-t-elle dans les colonnes du Figaro Madame - Salma Hayek a porté à bout de bras ce projet, "son passion project", explique-t-elle dans les colonnes de L'Express : "Le Prophète chante les louanges de la liberté d'expression, et il m'a semblé que c'était le moment opportun. J'ai été particulièrement ambitieuse avec ce film: je voulais changer le monde! Pas moins. Notre société a tendance à véhiculer des idées préconçues et j'avais envie d'apporter de la nuance, de la subtilité et de mettre fin aux stéréotypes. Je me fichais éperdument d'impressionner l'industrie du cinéma. Il fallait viser plus haut, brandir ce livre en étendard, montrer l'avant-gardisme de ce texte, écrit en 1923 par un auteur arabe, notamment en matière d'égalité entre hommes et femmes", révélant que "Convaincre les professionnels du bien-fondé de ce projet a été un immense challenge aux Etats-Unis".

    Si Le Prophète est avant tout un film "très personnel", sa "lettre d'amour au Liban et à (son) héritage familial", Salma Hayek reconnait aussi qu'il est bon de lier ce film avec l'actualité et le monde d'aujourd'hui : "Au moment où nous avons fait le film, le Moyen-Orient n'était pas dans la situation où il se trouve actuellement. Les choses étaient plus calmes. Pour autant, il m'a semblé que c'était le bon moment pour mettre en lumière la richesse que les étrangers apportent à une société. L'ouverture d'esprit peut transformer une communauté et la rendre meilleure"

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