C'est à John DeLorean, fondateur la DeLorean Motor Company, que l'on doit la conception de l'iconique DMC 12 de Retour vers le futur. Dix ans après la faillite et la fermeture de sa société à la fin des années 1970, il signe un accord avec Universal pour que le studio utilise le nom et l’apparence de la désormais célèbre voiture en échange de 5% des recettes nettes liées au film. Aujourd'hui, près de quinze ans après sa mort, sa veuve Sally vient d'échouer en appel à récupérer ces droits en raison d'un accord qui empêche la succession du concepteur automobile d'en hériter.

En 2014, Sally DeLorean, agissant au nom de la succession de son défunt mari, a poursuivi DMC Texas, qui avait fait l'acquisition des actifs de la faillite à la fin des années 1990, en justice, pour s'être "indûment et illégalement approprié pour son propre usage l'héritage de M. DeLorean", en produisant par exemple des répliques de la DMC 12. De plus, les royalties avaient été versées à DMC Texas pendant toutes ces années.

La veuve de DeLorean a donc de nouveau poursuivi DMC Texas, estimant que l'accord ne leur conférait aucun droit sur le contrat passé par son mari avec Universal. En octobre 2018, sa plainte a été rejetée une première fois et hier, la Cour d'appel s'est de nouveau prononcée en sa défaveur, statuant que les activités commerciales de DMC Texas en lien avec Universal relevaient de l'accord signé dans les années 1990 et étaient tout à fait légales.