Lundi, le Grand journal a provoqué la colère du célèbre humoriste français, Rémi Gaillard. La raison ? Au cours d’une chronique, devant les deux journalistes du Monde qui ont révélé l'affaire Swiss Leaks, Sebastien Thoen, a énoncé le nom du créateur de nimportequi.com. Le chroniqueur a demandé aux principaux intéressés, s’ils confirmaient la présence du nom de Rémi Gaillard dans ce scandale financier. Une question qui n’a pas été du goût du trublion du web et il l’a fait savoir dans la foulée sur son compte Facebook. « Le Grand Journal de Canal+ vient de me citer parmi les évadés fiscaux dans l'affaire Swiss Leaks. Je les invite à venir vérifier par eux-mêmes l'état de mes comptes. Je propose aussi à Canal+ qui visiblement divulgue des infos sans les vérifier le défi suivant : Lorsque que vous aurez constaté votre erreur à mon égard, je vous remercierai d'aller tous vous faire « enculer » en direct sur votre plateau.
PS : Mon numéro de téléphone n'a pas changé. Si vous voulez m'inviter pour en parler. Bisou »

Le Grand journal s’excuse et met en avant une blague

Le lendemain de l’incident sur les ondes de la radio France Bleu, Rémi Gaillard a affirmé que l’émission de Canal + l’avait contacté et s’était excusée. Pour preuve, il a publié, toujours sur son compte Facebook, une capture d’écran de son téléphone comprenant les messages. Ensuite il a de nouveau attaqué l’émission d’Antoine de Caunes : « Peut-être que Le Grand Journal est en manque d'audience, j'en sais rien. Donc ils ont pris des chroniqueurs un peu bidon qui annoncent un petit peu n'importe quoi. Ils ont annoncé que j'étais sur la fameuse liste des évadés fiscaux donc évidement ce n'est pas du tout le cas. (...) Le problème c'est que la blague n'a pas été désamorcée en direct. Pire que ça, quasiment presque approuvée par le journaliste du Monde qui ne devait pas me connaitre et qui était gêné. Donc oui j'ai du second degré, même du troisième, mais je sais qu'aujourd'hui je vais passer pour une sorte de Gad Elmaleh. » Enfin, il a déclarer ne pas vouloir se rendre sur le plateau de la chaine cryptée estimant que cela ne fera qu’envenimer les choses.