Pas de larme mais une très forte émotion à la Maison Blanche. Avant de s’en­vo­ler direc­tion Hawaï pour des vacances bien méri­tées, Michelle Obama a engagé une discus­sion à bâtons rompus avec la présen­ta­trice vedette, amie, et suppor­trice de Barack Obama, Oprah Winfrey. Diffé­rents sujets ont été abor­dés autour de la contri­bu­tion du couple Obama au pays pendant 8 ans.

Vêtue d’une robe noire légè­re­ment trans­pa­rente aux rayures vertes, la femme du 44^e président des Etats-Unis a insisté sur la dureté de ce qu’elle a pu traver­ser, sans se plaindre. « Je ne me suis pas réveillée Première Dame, souligne-t-elle avec sincé­rité, j’ai étudié le droit, l’ai exercé […] j’ai été cadre dans un hôpi­tal ». Michelle Obama a dû s’adap­ter, a « appris à se proté­ger ».

Durant l’in­ter­view, la First lady assure n’avoir aucune inten­tion de se présen­ter aux élec­tions en 2020, elle ne veut pas « impliquer sa famille ». Le rôle demande de trop nombreux « sacri­fices ». Classe, droite, touchante, Michelle Obama invite Mela­nia Trump, la prochaine première dame des Etats-Unis, à venir lui deman­der des conseils : « door is open ». C’est tout en son honneur.

Son ton devient grave quand il s’agit de parler du futur président, Donald Trump : « Main­te­nant, nous sentons ce que cela fait de ne pas avoir d’es­poir ». Elle loue la capa­cité de son mari, « un adulte à la Maison Blanche », à avoir toujours donné de l’es­poir au pays. « Hope is neces­se­ray.»

Alors qu’elle se prépare à quit­ter défi­ni­ti­ve­ment la rési­dence prési­den­tielle, Michelle Obama évoque un seul regret : n’avoir pas su résoudre le problème de la violence liée aux port d’armes.