• Malika Ménard « complexée » : comment elle a combattu son mal-être

    Malika Ménard « complexée » : comment elle a combattu son mal-être

    On peut être Miss, et donc la plus belle femme de l'année en France, et être complexée, parce que les traumatismes ne s'effacent pas comme ça. Malika Ménard peut en témoigner, et elle le fait, dans son livre Fuck les complexes, paru aux Editions Amphora. Un ouvrage dans lequel la Miss met à jour les événements qui ont marqué son enfance et son adolescence, et ont fait d'elle une jeune femme maladivement complexée. A 5 ans, notamment, Malika Ménard a été victime d'une agression sexuelle par le fils de sa nounou, alors âgé de 30 ans. "A 5 ans, j'ai réalisé que j'étais une fille. Si j'avais été un garçon, cet homme ne s'en serait pas pris à moi... C'est à ce moment-là que je demande à ma mère de me couper les cheveux très court et de m'acheter des habits de garçon, raconte-t-elle dans Closer. Pour ne plus être confrontée à ce genre d'agression". Pour se reconstruire, elle n'est pas aidée par la réaction de sa mère, qui refuse de porter plainte. Une expérience traumatisante qui a eu des répercussions dans son rapport au corps. "Je ne pouvais pas expliquer pourquoi j'avais du mal à appréhender mon corps sans en parler", estime-t-elle, dans les colonnes du Parisien, mardi 13 octobre.

    Cette agression explique en partie son mal-être, qu'elle a finalement identifié après une thérapie. "J'ai suivi une psychanalyse, sinon je n'aurais pas pu l'identifier. J'ai compris que mes complexes venaient d'une instabilité affective, explique-t-elle au quotidien. Je ne me sentais jamais aimée…". Une "hypersensibilité" difficile à appréhender, mais avec laquelle il a fallu composer.

    Le concours Miss France n'a, en tout cas, pas aidé à se défaire des complexes. "J'avais pris quelques kilos cette année-là, comme une échappatoire. On a l'impression qu'on doit représenter l'élégance à la française et qu'il n'y a plus d'autre beauté que celle d'être apprêtée". Et, de nos jours, les réseaux sociaux n'arrangent rien. "Hier encore, un internaute a commenté sous une photo de moi sans maquillage : 'il y a une différence de ouf' avec un smiley qui vomit. On ne sort pas indemne de ça…", souffle-t-elle au Parisien. Alors, pour mieux accepter ses défauts, Malika Ménard a donné la parole dans son livre à des personnalités décomplexées et décomplexantes. "Et je me suis fait du bourrage de crâne en les écoutant. En découvrant les témoignages de certaines qui ont parfois traversé des épreuves bien plus dures, j'en ressortais avec un autre regard et le sourire", conclut-elle.

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